MAIS
A QUOI RIME CETTE TEMPORALITÉ DE GOUVERNANCE FICTIVE ENTRE COALISÉS, SI CE
N’EST, A L’ENTRETIEN DE L’ABÎME DE LEUR INEFFICACITÉ PARTICIPATIVE ?
PASSANT D’UNE SITUATION INVRAISEMBLABLE D'ABSENCE DE VISIBILITÉ GOUVERNEMENTALE,
A UNE AUTRE D’AGGRAVATION ET MÉSENTENTE ANTI PRÉSERVATION MISE EN ŒUVRE.
ALORS
QU’EN S’AIDANT D’OBSERVANCE DIFFÉRENTIELLE DES HISTORIETTES DE CETTE SITUATION,
ON NE PEUT QU’ETRE ABASOURDI DU RÉSULTAT MONTRANT L’INTOLÉRANCE ENTRE LES
PROTAGONISTES DU CHAMP POLITIQUE MAROCAIN ACTUEL. AU POINT QUE POUR STOPPER
CES RÉACTIONS RÉPULSIVES DES UNS PAR RAPPORT AUX AUTRES, LE CHOIX D’HOMOGÉNÉITÉ NON RÉVULSIVE DANS LES IDÉES S’IMPOSE D’EMBLÉE.
C’EST
VRAI, QUE POLITIQUEMENT LES SOI-DISANT INCERTITUDES POUR LES UNS ET CERTITUDES
POUR LES AUTRES DANS L’EXPRESSION CODIFIÉE DE LEUR GÉNIE NE SEMBLENT PAS DÉFINITIVES FAUSSANT L’EVOLUTION VERS L’INDÉPENDANCE DANS LEURS FAITS ET GESTES.
AINSI L’ENVOLÉE LYRIQUE ACTUELLE, NE POURRAIT CONDUIRE QU’AU REMANIEMENT MINISTÉRIEL, EN PLUS DU
MINIMUM DE SECOUSSES MENANT INÉVITABLEMENT À D’AUTRES CHAMBOULEMENTS ARCHITECTURAUX AU SEIN DE TOUS LES PARTIS.
Aujourd’hui la coalition gouvernementale sait-elle qu’elle ne peut
durer en portant des entorses à l’effectivité de la constitution ?
L’impression que donnent Benkirane et
Chabat chacun selon son illustration sur
l’opportunité de provoquer ou pas un remaniement ministériel, ne souffre pas
l’indifférence où superflu de la part des observateurs avertis. Elle renseigne
même sur leur ratage incroyable avec soubresauts et acquiescements jusqu’au
fond de leurs âmes respectives. D’ailleurs
personne n’est bluffé par ce machiavélisme d’interposition entre eux, alors
qu’ils sont tous les deux en recherche permanente de revigorer l’image de leurs
partis laissée suite au doute coupé d’intérêt et trahison dans leur gestion
commune des affaires de l’Etat.
Eh oui, la comparaison de leur lecture
de cogestion des enjeux en présence, montre qu’ils sont soumis aux invectives
plus où moins abstraites d’un genre politique nouveau. Non seulement par
rapport à leur engagement non tenu, mais, aussi à ce qu’ils croyaient
préalablement suscitant enthousiasme dans leur positionnement. A ce titre, gare
à la mémoire politique ! Car promettre beaucoup sans apporter
d’éléments de réponse convaincants pour sortir le pays du marasme dont il se
trouve, mènerait automatiquement à la rupture de gouvernance. Même si, du coté
des istiqlaliens comme celui des pjdistes, diversification et intensification
des coups portés où subis sont maintenant analysés et comptabilisés. C’est même
devenu un outil de leur manigance d’influence, pour vendre la prestance des
chefs au sein du panel des partis entre grandeur nostalgique des uns et
désinvolte des autres. Et ce, malgré l’intonation de médisance, qu’en fait elle
porte la charge sournoise dans cette gouvernance non glorieuse mais seulement
fantaisiste politicienne.
Dans tout ce tintamarre, que devient
alors la notion de veille stratégique de l’Etat ? Prend-il ses distances
en créant la symétrie parfaite dans ses orientations envers la conscience des
protagonistes au sein de l’Exécutif ? Où, carrément laissant mûrir la
situation par un travail de désensibilisation collective, par rapport à
l’analyse croisée des premières retombées du cycle printanier arabo-amazigh
marocain. Finalement il est loin le temps du triomphe de la coalition
gouvernementale de Benkirane, parce que chemin faisant seuls les intérêts
partisans ont prévalu faisant fi des revendications des populations surtout des
laissés pour compte. Au fond à quoi bon continuer à gouverner par l’émotion, ne
vaudrait-il pas pour cette coalition de conjoncture s’autonomiser de la
conjonction psychodrame dans le traitement des affaires de l’Etat ?
N’est-ce pas que le temps passe, sans
prise en compte honorable des doléances du peuple marocain par le gouvernement
Benkirane ? N’est-ce pas que le temps passe, sans que les valeurs Maroc
vert, numérisé, bleu, sportif et ….autres, ne puissent profiter du Maroc
contractant que crédits après crédits seulement pour colmater temporairement
les déficits budgétaires ? N’est-ce
pas que le temps passe, sans que pjdistes et istiqlaliens ne se remettent eux
aussi en question, pour épargner au Maroc cette image cruelle d’insouciance à
l’international ? N’est-ce pas que le temps passe, sans que les grands
chantiers de reformes ne voient le jour notamment la caisse de compensation la
justice les caisses de retraites et autres organismes des couvertures sociales ?
N’est-ce pas que le temps passe, sans que rien n’est entamé dans le projet de
régionalisation avancée pour faire face aux médisances internationalement
cooptées anti Maroc ? N’est-ce pas que le temps passe, sans secouement des
cocotiers et niches de la diplomatie matérielle du copinage voisinage et
consanguinité ? N’est-ce pas que le temps passe, sans que rien ne soit
fait dans l’effectivité de la constitution du 01 Juillet 2011 ? N’est-ce
pas que le temps passe, alors que le rythme de critiques est accéléré ces
derniers temps, vu le contraste démesuré par la violence inouïe dans les
traitements des sit-in où autres marches revendicatives. N’est-ce pas que
finalement le temps passe et repasse, sans que le gouvernement ne sorte de ses
tours de passe-passe pour les siens, comme ce qu’avaient fait les prédécesseurs des années durant ?
Voilà pourquoi encore au Maroc, les tares
de réplication de mauvaise gouvernance se répètent chez certains gouvernants, ne
s’attelant qu’à se montrer en parfaite concordance avec leur promotion sans se
soucier de leurs obligations et responsabilités. C’est ce qu’on peut désormais
appeler l’essai de contournement des droits les plus légitimes des concitoyens,
par soi-disant ce lent apprentissage de la démocratie. Qu’au final avec le
temps, il pourrait devenir peut être meilleur garant de transparence politique,
exigeant de fait à tout un chacun plus d’équité et de disponibilité dans
l’accomplissement des devoirs et droits.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire