mardi 11 juin 2013

A QUAND L’ARRÊT DE LOGORRHÉE POLITICIENNE DU TEMPS PRÉSENT, DONT L’EVOLUTION NE CESSE DE S’ENVENIMER MARQUANT UNE AGGRAVATION DES BLESSURES SUPPURÉES ENTRE PJD ET PI ?

MAIS A QUOI RIME CETTE TEMPORALITÉ DE GOUVERNANCE FICTIVE ENTRE COALISÉS, SI CE N’EST, A L’ENTRETIEN DE L’ABÎME DE LEUR INEFFICACITÉ PARTICIPATIVE ? PASSANT D’UNE SITUATION INVRAISEMBLABLE D'ABSENCE DE VISIBILITÉ GOUVERNEMENTALE, A UNE AUTRE D’AGGRAVATION ET MÉSENTENTE ANTI PRÉSERVATION MISE EN ŒUVRE.

ALORS QU’EN S’AIDANT D’OBSERVANCE DIFFÉRENTIELLE DES HISTORIETTES DE CETTE SITUATION, ON NE PEUT QU’ETRE ABASOURDI DU RÉSULTAT MONTRANT L’INTOLÉRANCE ENTRE LES PROTAGONISTES DU CHAMP POLITIQUE MAROCAIN ACTUEL. AU POINT QUE POUR STOPPER CES RÉACTIONS RÉPULSIVES DES UNS PAR RAPPORT AUX AUTRES, LE CHOIX D’HOMOGÉNÉITÉ NON RÉVULSIVE DANS LES IDÉES S’IMPOSE D’EMBLÉE.

C’EST VRAI, QUE POLITIQUEMENT LES SOI-DISANT INCERTITUDES POUR LES UNS ET CERTITUDES POUR LES AUTRES DANS L’EXPRESSION CODIFIÉE DE LEUR GÉNIE  NE SEMBLENT PAS DÉFINITIVES FAUSSANT L’EVOLUTION VERS L’INDÉPENDANCE DANS LEURS FAITS ET GESTES. AINSI L’ENVOLÉE LYRIQUE ACTUELLE, NE POURRAIT CONDUIRE  QU’AU REMANIEMENT MINISTÉRIEL, EN PLUS DU MINIMUM  DE SECOUSSES MENANT INÉVITABLEMENT À D’AUTRES CHAMBOULEMENTS ARCHITECTURAUX AU SEIN DE TOUS LES PARTIS.

Aujourd’hui la coalition gouvernementale sait-elle qu’elle ne peut durer en portant des entorses à l’effectivité de la constitution ?

       L’impression que donnent Benkirane et Chabat chacun selon son  illustration sur l’opportunité de provoquer ou pas un remaniement ministériel, ne souffre pas l’indifférence où superflu de la part des observateurs avertis. Elle renseigne même sur leur ratage incroyable avec soubresauts et acquiescements jusqu’au fond de leurs âmes respectives.  D’ailleurs personne n’est bluffé par ce machiavélisme d’interposition entre eux, alors qu’ils sont tous les deux en recherche permanente de revigorer l’image de leurs partis laissée suite au doute coupé d’intérêt et trahison dans leur gestion commune des affaires de l’Etat.

       Eh oui, la comparaison de leur lecture de cogestion des enjeux en présence, montre qu’ils sont soumis aux invectives plus où moins abstraites d’un genre politique nouveau. Non seulement par rapport à leur engagement non tenu, mais, aussi à ce qu’ils croyaient préalablement suscitant enthousiasme dans leur positionnement. A ce titre, gare à la mémoire politique ! Car promettre beaucoup sans apporter d’éléments de réponse convaincants pour sortir le pays du marasme dont il se trouve, mènerait automatiquement à la rupture de gouvernance. Même si, du coté des istiqlaliens comme celui des pjdistes, diversification et intensification des coups portés où subis sont maintenant analysés et comptabilisés. C’est même devenu un outil de leur manigance d’influence, pour vendre la prestance des chefs au sein du panel des partis entre grandeur nostalgique des uns et désinvolte des autres. Et ce, malgré l’intonation de médisance, qu’en fait elle porte la charge sournoise dans cette gouvernance non glorieuse mais seulement fantaisiste politicienne.

       Dans tout ce tintamarre, que devient alors la notion de veille stratégique de l’Etat ? Prend-il ses distances en créant la symétrie parfaite dans ses orientations envers la conscience des protagonistes au sein de l’Exécutif ? Où, carrément laissant mûrir la situation par un travail de désensibilisation collective, par rapport à l’analyse croisée des premières retombées du cycle printanier arabo-amazigh marocain. Finalement il est loin le temps du triomphe de la coalition gouvernementale de Benkirane, parce que chemin faisant seuls les intérêts partisans ont prévalu faisant fi des revendications des populations surtout des laissés pour compte. Au fond à quoi bon continuer à gouverner par l’émotion, ne vaudrait-il pas pour cette coalition de conjoncture s’autonomiser de la conjonction psychodrame dans le traitement des affaires de l’Etat ?

       N’est-ce pas que le temps passe, sans prise en compte honorable des doléances du peuple marocain par le gouvernement Benkirane ? N’est-ce pas que le temps passe, sans que les valeurs Maroc vert, numérisé, bleu, sportif et ….autres, ne puissent profiter du Maroc contractant que crédits après crédits seulement pour colmater temporairement les déficits budgétaires ?  N’est-ce pas que le temps passe, sans que pjdistes et istiqlaliens ne se remettent eux aussi en question, pour épargner au Maroc cette image cruelle d’insouciance à l’international ? N’est-ce pas que le temps passe, sans que les grands chantiers de reformes ne voient le jour notamment la caisse de compensation la justice les caisses de retraites et autres organismes des couvertures sociales ? N’est-ce pas que le temps passe, sans que rien n’est entamé dans le projet de régionalisation avancée pour faire face aux médisances internationalement cooptées anti Maroc ? N’est-ce pas que le temps passe, sans secouement des cocotiers et niches de la diplomatie matérielle du copinage voisinage et consanguinité ? N’est-ce pas que le temps passe, sans que rien ne soit fait dans l’effectivité de la constitution du 01 Juillet 2011 ? N’est-ce pas que le temps passe, alors que le rythme de critiques est accéléré ces derniers temps, vu le contraste démesuré par la violence inouïe dans les traitements des sit-in où autres marches revendicatives. N’est-ce pas que finalement le temps passe et repasse, sans que le gouvernement ne sorte de ses tours de passe-passe pour les siens, comme ce qu’avaient fait les prédécesseurs des années durant ?


       Voilà pourquoi encore au Maroc, les tares de réplication de mauvaise gouvernance se répètent chez certains gouvernants, ne s’attelant qu’à se montrer en parfaite concordance avec leur promotion sans se soucier de leurs obligations et responsabilités. C’est ce qu’on peut désormais appeler l’essai de contournement des droits les plus légitimes des concitoyens, par soi-disant ce lent apprentissage de la démocratie. Qu’au final avec le temps, il pourrait devenir peut être meilleur garant de transparence politique, exigeant de fait à tout un chacun plus d’équité et de disponibilité dans l’accomplissement des devoirs et droits.     

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