L'UNION EUROPÉENNE VA-T-ELLE SORTIR DE SA DUALITÉ DE CONCEPTUALISATION DE SES ECHANGES AVEC LE MAROC ?
Quand on décrypte l'arrêt rendu du 29 Février 2021 par la CJUE (Cour de Justice de l'Union Européenne) en défaveur du Maroc, on comprend qu'elle est allée très loin. Créant ainsi une véritable suspicion sur son intention non avouée, et/où les discussions sur les réseaux sociaux auront, bien sûr, pour centre d'intérêt les problêmes d'interprétation. Pourtant, rien n'indiquait un tel revirement, si ce n'est une appréhension d'un basculement idéologique anti Maroc amorcé par le parlement européen à Strasbourg en pleine crise du rush migratoire sur le préside Sebta. En effet, c'est sans aucun doute la place accordée à une entité fantoche le Polisario vivant sur un terrain étranger en l'occurrence l'Algérie, qui démontre l'aspect troublant voire de magouille au sein de cette "déshonorable" Cour. Mais, pas seulement car il y a aussi un autre aspect de collusion et de corruption avec les lobbies anti Maroc dans cette nouvelle orientation voulant avant tout montrer ce qu'est le vieux continent dans sa rancune. Un archaisme qui se veut avoir le dernier mot comme une indication s'adressant surtout aux USA et les pays soutenant l'offre du Maroc d'autonomie 2007. Si bien que, pour elle, par le chantage bon nombre de ses décisions futures pourraient constituer autant d'obstacles à la reconnaîssance de la marocanité intégrale de son Sahara. Sauf que, le Maroc en a déjà vécu il y a quatre ans une telle situation dont il s'en est bien sorti.
Donc, il faut que les marocains prennent conscience de la dimension psychlogique de cette irresponsabilité temporelle de cette Cour plus difficile à saisir pour les novices. Autrement dit, la question c'est de savoir pourquoi cette irrationnalité dans l'argumentation de la CJUE dans un conflit purement politique ? Même si, par le constat historique cela ne signifie aucunement le début d'une prédiction de la mise à l'écart du Maroc dans l'échelle onusienne. Parce que, son engagement sera qu'on ne le veuille ou pas, une digue infranchissable pour arriver au final à l'aliénation de cette irrationalité de la CJUE. D'ailleurs, c'est sûr, face à cette inattendue donnée, le naissant gouvernement AKHANOUCH devra s'efforcer, coûte que coûte, de casser la dualité de l'Espagne de la France et de l'Allemagne dans la conceptualité des accords sur les produits agricoles et de pêche avec l'UE. À même de mettre sur le devant qu'il n'est plus prêt à faire le dos rond et, lancer, lui aussi, un ultimatum de non reconduction de ses accords comme il y a 4 ans. Notamment, pour faire de la puissance démoniaque de la CJUE, un non événement juridictionnel comme l'a déjà intonné Nasser BOURITA en filigranne dans sa première déclaration à chaud. Afin qu'elle ne puisse, de quelque façon que ce soit, tuer l'avenir du Royaume Chérifien en tant que premier partenaire stratégique avec l'UE. Évidemment, la question qui taraude, pourquoi la CJUE a-t-elle pris la requète du Polisario en tant que représentant des sahraouis pour argent comptant ? Alors qu'il n'y a pas longtemps ils ont voté massivement pour leurs representants dans les élections du 08 Septembre 2021. N'est-ce pas qu'on veut faire payer à Rabat son affront à l'axe hypocrîte Madrid-Paris-Berlin ? Sans oublier son rapprochement avec Londres dans cette periode de décomposition de l'UE après le Brexit. À bon suiveur, bon décryptage.