vendredi 3 avril 2020

DANS L'ATTENTE DU DÉCONFINEMENT PROGRESSIF MAITRISÉ PAR RÉGION.

DÉCONFINEMENT OUI, MAIS SANS JOUER AVEC LE FEU.

       Dans la perspective de la levée de l'état d'urgence sanitaire décrété au Maroc contre la pandémie Covid19, ne faudrait-il éviter de tergiverser sur les dispositions à prendre dans ce sens ? Dès lors que les consignes de faire attention l'exigent. Non seulement pour réussir de casser les chaines de transmission de cet énnemi invisible, mais aussi pour adopter ce que disent les spécialistes nationaux en matière de stratégie sanitaire guerrière d'érradication de ce fléau. Tant, sur le paradygme personnalisé par les modalités de déconfinement progressif par région, que sur la capacité d'integrer encore plus le concept de ditanciarion sociale.  Comme ça, si on se projette sur la date du 20 avril 2020, l'attitude-clé incontournable dans cette gestion, c'est de se débarrasser de ce virus en faisant attention aux effets rebonds. Par des dépistages ciblés pour avoir d'abord la traçabilité des cas positifs, puis, pour s'en rendre compte du bornage des illusionnistes à l'esprit criminel. Mais, a-t-on vraiment les moyens techniques et les ressources humaines techniciennes qualifiées  pour le faire ? 

       D'autant que, si on regarde la courbe nationale des statistiques de l'épidémie Covid19 en cours, on en perçoit l'intérêt accordé par l'État à l'analyse épidémiologique. Ce qu'au demeurant, donne des indications permettant d'imaginer des scénarios prospectifs pour éviter le pire au moment de la levée de l'état d'urgence sanitaire. Déjà, l'on peut dire, à la surpression de cette sinistre pandémie qui dęférle sur le monde, s'ajoute la quantification des personnes à protéger en premier par région. En tous les cas, avec l'établissement des tests sérologiques rapides, c'est la seule position valable de l'État pour dimimuer la sinistrose. Parce que sinon, comment faire sans que le Maroc ne reste un pays avec covid19 au vu du mois de Ramadan "Al moubarak" qui approche avec ses rites "Touqqouss",  en plus des prières et "Tarawihs" avec beaucoup gens dans les mosquées et esplanades. Un défi titanesque à relever, alors même qu'on n'a pas la rigueur comportementale sociétale des pays asiatiques (Chine Singapour Taiwan et Corée du Sud) pour faire face au Covid19. Autrement dit, il ne faut pas s'habituer au déni des faits épidémiologiques ayant donné un regain d'actualité au quotidien, et que communique le ministère de la Santé.

       Il est vrai au risque de voir la saturation du système de santé s'il n'y a pas prologement de l'état d'urgence sanitaire de ne pas héstériser la gestion du ministère de la Santé qui, il faut le dire maintenant, respecte les règles de l'analyse épidémlologique sans complaisance ni faiblesse politicienne. Ce que la majorité des marocains comprennet d'ores et déjà, en se préparant au déconfinement maitrisé et à la sortie dans le temps long de l'état d'urgence avec le moindre mal. À ce propos, qu'on ne le veuille ou pas, le confinement des marocains dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, est inégalitaire. N'empêche que c'est la seule altérnative possible pour l'État d'affirmer la suprématie de la loi sans arrogance ni faiblesse. Et même comme ça, il faut le confirmer sans gêne, l'État résiste aux islamistes qui le pressent de lacher du lest durant le mois du Ramadan. Et, le pousser à adhérer à leur façon d'offrir les aides aux démunis et aux leurs avec une logique partisane contestable. Ce dont ils montrent leur mépris à l'égard du confinement des habitants chez-eux. Voyant en cela, sans être embarrassés, seulement une politique de rapprochement de l'État avec le peuple. À bon entendeur, salut !

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