mercredi 29 avril 2020

SELON LE MAUDIT PROJET DE LOI 22-20, L'ÉXÉCUTIF MAROCAIN EST-IL TOMBÉ DANS L'ESCARCELLE DES LOBBIYISTES BÊTES ET MÉCHANTS ?

LE MINISTRE DES DROITS DE L'HOMME RAMID A-T-IL SCIAMMENT DÉPOSÉ UNE BOMBE À RETARDEMENT AU SEIN DE L'ÉXÉCUTIF POUR TORPILLER LE RAPPROCHEMENT DE L'ÉTAT AVEC LE PEUPLE ?

       La tragédie que vit le gouvernement Othmani en ce moment du Covid19, par suite de l'éclatement du scandale du projet de loi liberticide 22-20, fait couler beaucoup d'encre. Autant dire que l'État doit sans tarder prendre l'affaire en main et corriger lui-même le manque de transparence du Secrétariat Général du gouvernement. Et auusi, montrer son doigté et son sens politique de ne pas se mettre dans le navire-posseydon gouvernemental. À cet effet, c'est très simple, Othmani n'a nullement de choix que de devoir impétativement désamorcer cette bombe à retardement. Dont, on pense que le roublard-goupil jusqu'à la pétulance, par surcroit ministre des droits de l'homme et de la relation avec le parlement Mustapha Ramid, l'ait sciemment déposée au sein de l'Éxécutif. Sachant, primo que ce dernier est faible brouillon et incompétent, et secundo il est déjà tombé dans l'escarcelle des lobbiyistes pro RNI qui n'aiment pas son parti le PJD. Évidemment, ce réglement de compte avec le RNI-USFP ne ressemble aucunement aux autres du temps passé avec Benkirane et ses acolytes inconditinnels suiveurs. Assez donc, de cette théatralité qui empoisonne la scène politique ! Alors que les composantes de ce gouvernement se sont promises, en cas de résistance des marocains, aide et assistance pour contenir la poussée du Covid19 sous le controle de l'État.

       Aujourd'dui, tous les marocains savent que ce gouvernement Othmani a conclu un accord secret avec le diable, et ce contre leurs libertés individuelles et collectives. Et donc, commencent à réaliser ce que le fait accompli de l'état d'urgence sanitaire et le confinement, leur coûte. Notamment, avec ce gouvernement qui n'a d'yeux que pour les museler. Somme toute, pourquoi Othmani pensait-il en s'en tenant à la lettre et l'esprit du projet de loi de transgression des libertés de Ben Abdelkader, notamment des articles 5-14-15- et 18, il ferait peur ? Tellement, aujourd'hui, c'est cette peur du retour des années de plomb qui a rendu les marocains farouchement hostiles à ce projet liberticide. Du reste, si au Maroc le Covid19 parait perdre du terrain au vu du nombre des guérisons qui croit sensiblement, s'ajoutant à celui des décès qui ne bouge pratiquement plus et des contaminations en déroissance notable, le PJD et le RNI-USFP livrent l'ultime bataille avant les échéances 2021 par le comptage des points. Étant donné qu'ils se trouvent, désormais, devant une attitude décidée du peuple de leur faire payer, à tous, cela. D'ailleurs, en revoyant le fil d'actualités de leurs obligations d'assistance les uns les autres, n'est-il temps de les faire tous sauter ? Et ce, pour l'intérêt du pays pour qu'il ne soit plus tancé par ni par Antonio Gutterres le Secrétaire Général de l'ONU ni par Madame Bachelet Haut Commissaire aux droit de l'homme à propos de ce maudit projet de loi.

       À toute fin utile, il faut le dire avec force, la chance du Maroc c'est qu'il a un Roi visionnaire. Qui, sans relache, et avec abnégation et sens aigu de la charge, essaye d'incruster les valeurs des droits de l'homme et de l'état de droit par le respect de la Constitution, via l'article 25 ni plus ni moins. N'est-ce, ce qui traduit une inquiétude pour le gouvernement d'encourir l'ire du Roi une fois les conditions sanitaires le permettent ? Néanmoins, la question qui taraude, c'est qui a poussé Ramid à anticiper par son jeu de faux-chérubin, à tirer l'épée en premier pour désavouer son propre positionnement qu'il a adopté et souscrit au Conseil du Gouvernement du 19 Mars 2020 ? Ou, peut-être se voyait-il contraint de le faire par sournoiserie politique, tant la hache de guerre est deterrée entre le PJD et le tandem RNI-USFP. Même en risquant d'outrer l'optimisme que nourrit la vision royale préférant le peuple à l'économie du pays. Dont, le monde entier sait maintenant que la charge n'est autre que de livrer bataille au Covid19 coûte que coûte sur tout le territoire du royaume. Mais, pourquoi pour l'USFPiste Ben Abdelkader initiateur de ce mal déconcertant pour le peuple et le tissu associatif socialiste, ne s'en est pas tenu à cette doctrine ? Allant jusqu'à dire après le tollet provoqué en assumant sa responsabilité, il est encore possible de le completer dans sa mouture finale avant le passage au Conseil des ministres, d'une clause de sauvegarde des acquis. Une tartufferie de plus de sa part, qui en dit long sur son pédigrée dont on peut dire que le poste de ministre il l'a rencontré fortuitement. Ne sachant que l'État-Maroc se voulant fort, ne peut couvrir de telles turpitudes et agissements anti-constitutionnels au sein de l'Éxécutif sous aucun pretexte. Comme ça, pour ne plus user à l'avenir des lois coercitives, notamment contre le peuple et le panel des opposants aux gouvernements, ne faut-il pour lui donner l'exemple en présentant ses excuses et démissionner ? À bon suiveur, bon décryptage !

       

       

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