samedi 26 octobre 2019

SOMMET RUSSIE-AFRIQUE DE SOTCHI 23-24 OCTOBRE 2019, UN BILAN PLUS QUE PROMETTEUR POUR LE MAROC.

L'AFRIQUE SORTIE DE L'ATTENTISME EST DÉSORMAIS BOUSCULÉE PAR POUTINE QUI VEUT DOUBLER SES ÉCHANGES  MULTIFORMES AVEC ELLE EN TROIS ANS.

       La délégation étoffée marocaine mobilisée pour le premier Sommet Russie-Afrique a sûrement aimé le sprint de rattrapage géostratégique dans tous les domaines annoncé par Vladimir Poutine. En cela, il faut le marteler sans gêne, le Maroc en est l'une des pierres angulaires africaines reconnues et justifiées par rapport à la relation de la Chine l'Europe et les USA. N'est-ce pas il est le deuxième partenaire commercial africain en Russie, pour ne se laisser distancer dans cette course des partenariats géostratégiques gagnants-gagnants ? Évidemment, la délégation marocaine conduite par le chef du gouvernement n'est pas venue à Sotchi les mains vides, ne voulant pas être une participante fantôme. Et donc, certainement elle avait des monographies sur  les potentialités des douze régions à faire connaître, des infographies d'évolution de l'économie du pays à mettre en valeur, des statistiques sur le climat des affaires avec label hautement sécurisé à faire prévaloir. Tout cela s'inscrivant dans la ligne visionnaire du Roi Mohamed VI pour la sécurité la stabilité et le développement de l'Afrique dans le respect des souverainetés territoriales des États. Bref, un arsenal techno-informationnel et juridique portant un message subliminal fort à l'adresse des ennemis de l'intérieur et de l'extérieur du Maroc. Pour preuve, l'accord signé en marge du forum autour de coopérations bilatérales concrètes induites depuis la visite d’État du Souverain en 2016, pour la construction d'un complexe géant pétrochimique garantissant un raffinage de haute valeur ajoutée. 

       Aujourd’hui, tout un chacun sait que le monde vit des changements structurels dans les gouvernances pour un nouvel ordre sociétal équitable multiforme. Dont, au Maroc qu'on ne le veuille ou pas, ça prend l'allure d'un engouement qui est en phase avec son attractivité pour les investissements. N'est-ce, cela qui a mis le président algérien intérimaire Ben Salah en dérision sur les réseaux sociaux face à Poutine le pragmatique ? Car, en niant les réalités politiques et économiques de l'Algérie régentée par Gaid Salah, il a révélé son inutilité et celle du gouvernement Bedoui. Aussi, dans cette situation algérienne inédite, après trente six vendredi de mobilisation du peuple, ni l'Afrique du Sud ni même le Polisario chassé par Poutine ne sont à l'aise face aux objections nécessaires russes. C'est dire que pour la Russie, le pouvoir résiduel boutaflikien restant, ne fait pas le poids face au dynamisme diplomatique marocain. Sachant que la horde boutaflikienne, entre pessimisme et déni, n'a fait depuis vingt ans que subir des défaites cuisantes à tous les niveaux et dans tous les secteurs. En somme, de par l'incomparable aura et leadership du Roi Mohamed VI, le Maroc n'a jamais été aussi convoité par les investisseurs étrangers en tant qu'hub et plateforme d'entrée en Afrique que depuis l'avènement du nouveau règne en Juillet 1999. En effet, ne peut-on d'ores et déjà dire, ce qui  est ressorti du forum de Sotchi sera au bénéfice de la garantie conjointe russo-marocaine pour une solution onusienne du conflit du Sahara marocain dans le cadre de l'offre d'autonomie 2007 ?

       En revanche, est-ce que la riposte opposée par le gouvernement algérien à la déclaration d'Amar Saadani ex-patron du FLN sur la marocanité du Sahara, ne marque-t-elle une duplicité de langage révoltante de ce pouvoir ? D'autant plus qu'elle a, à beaucoup d'égards, plus l'apparence d'un diktat militaire à ce gouvernement illégitime, qu'un constat de résurgence politique de ce qui reste de la bande haineuse et rancunière FLNiste. Mais pourquoi cette bande continue-t-elle de ne pas s'assimiler au Hirak et à la rébellion du peuple algérien frère qui n'admet plus le déni des réalités historiques à propos du Sahara marocain ? N'est-ce là, où l'on comprend sans naïveté, que le FLN aveuglé ne s’était soudé des années durant que par son admiration pour les maroquins et les postes de la rente pétrole-gazière. La SONATRACH en est encore l'illustration vivante, comme vache à traire sans rendre des comptes, dont, les algériens trouvent aujourd’hui que ce jeu sordide a trop duré. Autrement dit, si aujourd'hui l'ennemi juré du Maroc en l'occurrence Gaid Salah, parait avoir perdu toute retenue, peut-être la retrouvera-t-il après le Sommet Russie-Afrique de Sotchi au bilan plus que prometteur pour le Maroc. Parce que sinon, c'est d'une attitude musclée en interne de l'Armée algérienne dont il aura à faire face. Ce qui, sans aucun doute produira un orage précurseur de sa mise á l'écart, pour ne pas dire de sa démission forcée. Étant donné que les langues commencent à se délier, montrant que la relation Maroc-Algérie est plus grande que la continuité de ce Général octogénaire, en tant que courroie d'officialisation de la position anti tout ce qu’entreprend le voisin de l'ouest. À bon entendeur, salut !

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