dimanche 13 octobre 2019

HUIT ANS D'HYPNOSE POLITIQUE POUR NE PAS DIRE DE "ROQUIA" ET CA CONTINUE!

TOUS LES COMMENTAIRES MONTRENT QUE CE TRAIN DE L'HYPNOSE EST ENTRAIN DE DÉPASSER LES NOTIONS DE LA REPRÉSENTATIVITÉ LÉGITIME JUSQU’À DEVENIR TROP RADIOACTIF POUR LES COALISÉS .


       À priori, le discours du Roi du 11 Octobre 2019 au parlement contient un ultime recadrage des banques et institutions financières, doublé d'une solennelle mise en garde à toute la classe politique. Et sortir de l'état d'hypnose duquel le PJD est devenu trop radioactif par ses ''discours-roquia'' concernant les coalisés. Comme ça, l'on peut dire, les parlementaires et tous les membres du nouveau gouvernement remanié sauront à quoi s'en tenir pour relever le défi de la nouvelle donne d'accompagnement du développement. En quelque sorte, ils se doivent, ne plus s'abuser sur le sens des discours royaux ni les résumer de manière désinvolte voire erronée. En effet, sans rentrer dans les détails du rôle efficient des banques dans l'économie du pays, ce qui importe aujourd'hui, c'est la facilité et la rapidité de mise à disposition des jeunes entrepreneurs de moyens de payement pour le bon fonctionnement et le meilleur suivi de leurs jeunes entreprises. 

       Avec cet état d'hypnose qui continue et après les clashs du PPS-MP et les secousses à l'USFP, le remaniement semble un sauvetage du PJD et en même temps un évitement du crash du RNI. N'est-elle là la défaite de Driss Jettou qui comme on l'a vu a, suite à son rapport cossu mais controversé, essayé d'abroger l’expansion du PJD et RNI dans la consciences des marocains et de l’État ? Il suffit de voir comment le PJD et le RNI, pendant trois ans, n'ont pas su capitaliser sur leurs postes ministériels stratégiques pour comprendre la mise des lignes rouges de Jettou sur la voie du remaniement. Ils n'ont pas pu systématiquement réussir à imposer une ligne pour le développement par des résultats forts nets clairs et porteurs d'avenir en matière d'entreprenariat des jeunes, notamment dans le secteur informel. N'est-ce, par ailleurs, ce manquement à la parole donnée qui interdit aux partis politiques marocains de resserrer leurs liens avec les populations dans toutes les circonscriptions électorales ? Pire encore, le remaniement a montré que tous les chefs des partis coalisés se sentent en perte de vitesse, ne pouvant plus mettre en exergue le moindre acquis des mobilisations dans les meetings régionaux. S'ajoutant à l'arrivée des cotataires rentiers de la politique aux postes du pouvoir, alors que tout le monde sait qu'ils ne répondent pas aux critères de compétence.

       Mais n'outrons pas, toutefois, l'optimisme que nourrissent les chefs des partis dans leurs stratégies, chacun selon son positionnement, de vouloir conquérir la chefferie du gouvernement en 2021. Étant donné que pour eux, l'option n'est plus entre le pessimisme et la résignation, mais entre la victoire probable et le ras-de-marée qu'ils se font miroiter, Évidemment, y en a marre de revoir les mêmes entreprises politiques s'agiter sans résultat à chaque remaniement, alors qu'au sein du peuple marocain on n'est pas enclin au même optimisme à propos du gouvernement Othmani II. Bien sur, on n'irait pas jusqu'à dire que ça les rend plus hostiles à cette mouture remaniée de la sorte, parce qu'au contraire ils demandent à ne plus voir la traduction de l'absurdité politique. Malheureusement, Othmani continue d'en faire fi par ses insinuations loin de la vérité de l'histoire politique du pays, d'où, il y a toujours une manipulation machiavélique derrière de sa part. Ce qu'au demeurant pourrait annoncer le crépuscule de son gouvernement, ne sachant que les couteaux qui étaient remisés après la formation de son gouvernement ressortent, aujourd'hui, pour des raisons facile à deviner. Finalement, au Maroc, tout est à reconstruire pour se réinventer et repenser une ligne politique pour éviter les risques d'un boycott des élections en 2021. A bon entendeur, salut !        

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