lundi 7 octobre 2019

PJD ET RNI, QUI VA DUPER L'AUTRE AU REMANIEMENT MINISTÉRIEL ?

TOUT JEU DE MOTS MIS A PART, UN GOUVERNEMENT REMANIÉ DE LA SORTE N'ASSURERA POLITIQUEMENT PARLANT, QUE LE JUDICIEUX USAGE DES AFFAIRES COURANTES, JUSQU'AUX ÉLECTIONS 2021 .

       Dans la conjoncture politique actuelle, à la veille de l'annonce de la formation du gouvernement Othmani II, l'attitude de l'ex-chef du gouvernement Benkirane et ses acolytes telle qu'elle se présente, pose un vrai problème. D'ailleurs, les coalisés ne sont pas satisfaits, somme toute, de l'évolution de leurs relations chacun selon son positionnement avec le chef du gouvernement. Tellement, l'on peut dire, l'hostilité manifestée par les PJDistes zélés à leur égard, avant et après l'éviction du PPS, ne fera que refroidir davantage leurs contacts avec lui. Évidemment, on ne manquera pas dans le proche avenir, d'exemples pour illustrer ce constat d'état d'angoisse ne pouvant engendrer qu'impuissance et désillusion pour ne réussir une meilleure gouvernance. En revanche, par politesse politique, l'on peut d'ores et déjà pronostiquer le pire des spectacles scénarisés lors des épreuves avenir au sein du gouvernement. Autrement dit, ce sera la continuité de la tragédie du ''politique marocain'', n'ambitionnant de procéder à sa transformation par son incapacité à réduire l'écart entre ses propres idéaux et le réel socioéconomique alarmant dont vit le pays. 

       Peu importe, cette nouvelle aventure des coalisés après le remaniement, de fait, la déception sera inéluctablement au rendez-vous. Ce qui montrera, une distorsion entre l’espoir né après les discours royaux du 30Juillet-20Aout 2019 et l'attente enthousiaste d'un changement de braquet dans tous les secteurs avec de nouvelles personnes intègres. Effectivement, la défaillance terrible des chefs politiques formant une sorte d'aristocratie des chauvins, s'avèrera illustrative de leurs choix des postulants à la ''ministérialité partisane''. Dont le peuple en est, aujourd'hui, lucide de leur invraisemblable mascarade de traduction de la démocratie sur les décombres des laissés pour compte au sein de l'Exécutif. Parce que, d'abord Othmani vient de découvrir à quoi servent l'interrupteur ''Ngassa''et le robinet ''bazbouz'', s'ajoutant à la bourde communicative d'Akhnouch ayant montré être l'enfant de sa mère décédée au tremblement d'Agadir avant qu'il ne soit né. Puis, un Benabdellah du PPS s'emportant à la première averse verbale à son encontre, au point d'user de mots ''kaoued Aliya'' comme baroud à minimiser son rôle dans cette non maintenance politique au gouvernement.

       D'ailleurs, aux réserves qu’émettent, déjà, beaucoup d'analystes politiques avertis non inféodés à aucune partie prenante, concernant l'impossibilité de l'exosquelette qui sera greffé à ce gouvernement, en l'occurrence les technocrates de l'aider à s'en sortir indemne d'ici 2021 au moment des élections. N'est-ce là, le substrat de cette tournure des évènements soulevant au moins deux questions ? Primo, entre Othmani et Akhnouch qui va duper l'autre au remaniement ministériel, alors que la grande partie des solutions sociales et économiques viendront de la Commission Spéciale qui verra, elle aussi, le jour prochainement ? Secundo, ce gouvernement hybride, probablement avec la part du lion aux technocrates, sauvera-t-il le PJD de sa descente aux enfers ou carrément mettra-t-il le RNI en affrontement direct avec le PI qui aiguise ses longs couteaux pour le trophée électoral 2021 ? Et ce, étant donné que le PAM et l'USFP n'arrivent toujours pas à se remettre en scelle pour raison interne d'Egos et autres. En effet, comment ne pas être profondément déboussolés, alors qu'on s'attendait sortir des tartufferies des conservateurs hypocrites et des sottises des réformateurs naïfs, pour donner à la politique ses lettres de noblesse ? N'est-ce pas qui vivra verra que trop d'artifices politiques nuisent à l'essentiel ? A bon entendeur, salut !

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