mardi 10 septembre 2019

FINI LE CYNISME AVEC LEQUEL LES GOUVERNEMENTS ONT VIOLÉ LEUR PAROLE !


C'EST DONC, UN AUTRE DISPOSITIF SOUVERAIN MAROCAIN EN ÉCONOMIE SOCIALE QUI S'INSTALLERA ET S'ALLONGERA PAR L'ACTE 2 DU NOUVEAU PACTE SOCIAL.

      Aujourd'hui, le Maroc est-il vraiment devenu un Hub pour les investisseurs étrangers de tous les horizons ? Il faut croire que oui, parce qu'articulant depuis l'avènement du nouveau règne une stratégie de développement tourné vers l'effort de construction d'un État moderne et fort. Même si, au moment où il a commencé à libérer les énergies du pays par les privatisations, beaucoup d'économistes doutaient de sa capacité à se moderniser, à cause de son administration ankylosée et de sa classe politique structurellement perfide ne semblant pas au niveau des projections attendues du changement. Bien sûr, ceci n'était pas sans revers sur les institutions pour raison de non réalisation des réformes audacieuses sans l'utilisation d'artifices de substitution au schèmas voulu. Sauf que, les choses se sont précipitées par le caractère urgentissime de l'adoption de l'INDH en 2005 avec des bons et mauvais points en matière d'éxécution des programmes sur le terrain. Dont, il faut le dire sans gêne, il y eut des ratages en gouvernance si ce n'est carrément projection seulement de mirages dans certains secteurs. Tellement, aujourd'hui, après les critiques lancinantes de tous les bords, il est aujourd'hui question d'obligation de rattrapage en gouvernance centrale et locale. Pour mettre fin à la défiance des dilapideurs des deniers publics de l'INDH à tous les niveaux. D'où, l'on peut affirmer que c'est là la garantie conjointe des deux derniers discours du Roi (30 juillet-20 Aout) 2019, pour éviter l'abus des pouvoirs, l'affaiblissement du politique, le développement de la servitude volontaire et la disparition de la vertu civique.  Car ce qui importe c'est la marche souveraine des intitutions, se situant entre le Peuple le Législatif l'Éxécutif et de ce qui ressortira des réflexions de la Commission sur le nouveau pacte social préconisé par le Roi Mohamed VI.

       En effet, c'est une coopération effective exceptionnelle qui s'annonce pour une assistance consultative au futur gouvernement. D'ailleurs pour ne pas l'anesthésier et ne pas ruiner l'esprit de la constitution, elle ne peut s'exercer pratiquement qu'à travers les canaux institunnels fixés par la Constitution que les marocains avaient plébiscité au référendum du 31 Juillet 2011. Sachant même que l'Article 47 n'a pas facilité la transparence dans les nominations aux postes stratégiques, surtout dans la gestion des dossiers sensibles. Ni même donné plus d'espace dans l'application du programme gouvernemental, à cause des mésententes de tous genres entre les partis coalisés de la majorité. Qu'au demeurant il va être difficile de lever en consultation de formation d'un gouvernemrnt des compétences, pour des raisons faciles à deviner. À cet égard, pour être tout à fait plus clair, n'est-ce le développement de l'économie sociale pour des pays comme le Maroc est très lié au rôle surtout de ses institutions ? Par le bon vouloir développeur de l'État  qui, par ailleurs, s'inscrit aujourd'hui dans les débats academiques et intellectuels à propos de cette problématique. Comme ça, afin de mettre en évidence les conséquences immédiates de la mise en place d'un gouvernement de compétences en pleine deuxième phase du modèle de développement typiquement marocain, ne faut-il voir précisément comment s'incarnera l'implication de cette Commission dans l'analyse de la situation. Sans omettre les mécanismes de budgétisation s'y afférant pour diminuer les précarités, améliorer la santé et relever le niveau du modèle de l'Education ? Comment se traduira le choix politique du prochain gouvernement dans l'application des programmes face aux propositions et shémas retenus pour produire et distribuer équitablement les richesses ? Quels seront les effets des nouvelles nominations, par suite au tsunami annoncé au sein de toute l'administration pour l'accompagnement de ce grand chantier plein de défis à relever ? 

       Évidemment, personne ne peut nier que le Maroc a essayé, malgré tout, de se mettre en dynamique politique porteuse du processus de transformation de la société marocaine pour intégrer facilement les choix normatifs de l'acte 2 du contrat social encadrant le développement souverain du Maroc. Ce qu'èvidemment va influencer le cours des choses, dont il faut espérer que la mauvaise gouvernance enregistrée des années durant ici et là, en plus sans réditions des comptes ni poursuites judiciaires jusqu'à présent, ne soit plus extensive et dévastatrice des espoirs. Cela, en effet, suppose que la Commission qui verra bientôt le jour, puisse établir des plans lisibles et monter des shèmas techniciens de développement facilement assimilables. Qu'au demeurant, tiendront compte des contrastes socioéconomiques culturels et géographiques des territoires dans le cadre de la régionalisation avancée. Et, par conséquent, soient réalisables selon un agenda précis dans des délais impartis corrects, sans présenter de difficultés insolubles sur le rapport d'implication public/privé. De fait, maintenant, tout le monde sait que le Roi Mohamed VI veut accélérer l'engagement du pays dans le sillage des pays africains asiatiques et latino-américains à la trajectoire tendant vers l'emergence. En cela, à bien des égards, l'image que le Maroc donne à présent à l'étranger de son développement est assez bonne. A ce titre, ne peut-on dire, il compte déjà après tant d'efforts, parmi les pays africains à croissance enviable ? N'est-il devenu la première place financière en Afrique, parce qu'il présente des potentialités d'investissements très rémunérateurs ? On peut même dire, les opportunités se sont améliorées convenablement de pair avec la requalification macro économique du pays ? Et ce, malgré les huit ans de gouvernance à coloration pjdiste au sein de l'Exécutif sans valeur ajoutée ni politique ni socio-économique. Presque à contresens du développement hétérogène de l'économie sociale, ayant  commencé à faire perdre au Maroc sa classe moyenne. Ce qui présente un sérieux doute sur la capacité d'intégration du gouvernement à sa tête le PJD, de ce que c'est le développement au sens vrai du terme. Notamment, s'il ne change pas son code d'hégémonisme politique stérile et puérile, risquant de menacer la paix sociétale en comparaison avec les pays du bassin méditérrannéen. A bon suiveur, bon décryptage !

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