dimanche 25 août 2019

GAID SALAH SUGGERE TOUJOURS SES MENSONGES AUX ALGÉRIENS CIVILS ET MILITAIRES.

POUR GAID SALAH, IL Y A ENCORE L'OPPORTUNITÉ À DRESSER LE HIRAK SUR LA VOIE DU COMPROMIS POUR LA SURVIVANCE DE CE QUI RESTE DE L'ANCIENNE BANDE.


        Souvent, quand à chaque vendredi les manifestants passent devant la poste d'Alger et aussi dans les places emblématiques des Wilayas, Gaid Salah ne peut le supporter. Même si, de temps en temps, il se donne l'illusion d'avoir trouvé la clé du Hirak pour sa survivance avec ce qui reste de l'ancien système. Pourtant, s'il y a une chose qui importe pour lui, c'est seulement de sauver sa peau et celles des siens. D'autant plus, il utilise la justice pour régler ses comptes avec ses anciens copains surtout ses supérieurs d'antan sur le dos des aspirations du peuple. Par conséquent, ce n'est sans doute pas à son avantage de continuer dans cette posture en essayant en plus de convaincre les occidentaux, notamment les français et les américains de l'aider.  Oui, après 27 vendredi de manifestations compactes impactant les consciences, il n'a plus rien à en tirer sinon de quoi se faire exiler de son propre gré aux E.A.U (Émirats Arabes Unis). Là où, il avait l'habitude de faire des détours pour stocker ses détournements de fonds et rétrocommissions d'achats d'armement pour l'Armée algérienne. S'en fichant de son honneur, alors que tout le monde sait qu'il entretenait une abondante correspondance multi sectorielle avec ses amis du Machrek de Russie et de l'Ex- Yougoslavie (Bosnie-Serbie-Croatie-Montenegro). Un double jeu dans ses échanges avec eux, et qui occupait une place importante dans sa carrière d'inculte et de goujat.

       En effet, est-ce que la situation de non guerre avec le Maroc et la coupure de la conscience en deux du FLN sur l'état des comptes de l'Algérie, n'ont-elles interrompues ses plans machiavéliques ? Aujourd'hui, le déshonorant après le réveil certes pacifique et sans risque de retournement des algériens. Lui, qu'auparavant a fui au temps de la bataille d'Amgala (Janvier-Février 1976) en abandonnant ses troupes, voyant la tornade des FAR (Forces Armées Royales) se déferler sous commandement de militaires aguerris. Dont, il porte une cicatrice morale de sa défaite cuisante et humiliante qui, par ailleurs, nourrit toujours sa haine et sa rancœur envers le Maroc. Même, étant maintenant, intimement convaincu qu'il n'y a plus d'inconnues dans la pérennisation du conflit avec le Maroc. Parce que le peuple veut prendre sa destinée entre ses mains, et ne plus rester enfermer dans le serment du tandem Boukharrouba-Boutaflika au lendemain de leur coup d'État contre les vrais chefs de la lutte de libération. Et qu'aujourd'hui, ça sert à rien que ce Général de pacotille continue à vivre en dehors du temps sociétal et politique de l'Algérie actuelle. Notamment, en suggérant ses mensonges aux algériens civils et militaires, tout en espérant en tirer des bénéfices politiques en prenant appui sur  la valeur temps. C'est vrai, on peut l'affirmer que, diverses contingences lui interdisent désormais le luxe de ce jeu de combinaison au goût des pessimistes redoutant soi-disant la trop brutale rentrée en démocratie.

       Mais pourquoi, après tout ce temps, Gaid Salah ne sort-il au contact du peuple algérien, puisqu'il se prétend l'homme fort du pays ? Il ne se déplace qu'en hélicoptère entre les régions militaires qui sont encore ses propriétés les plus mieux gardées. Peut-être, parce qu'après le limogeage du Général Mediene alias Taoufiq et l'arrivée de Tartag, sous son commandement en tant que vice-chef suprême d'état-major, elles donnaient l'impression d’être inoccupées et donc préservées par le sommeil des chefs des États-majors régionaux. N'est-ce là une forme de lâcher prise, le montrant nu et indisposé devant eux ? A cet égard, il s'agit invraisemblablement d'un réalignement sans brancher, ce qui montre la fragilité de la fidélité à ce chef suprême après le débarquement d'Abdelaziz Boutaflika. Évidemment, un jour ou l'autre, les murs de ce qu'il croit son jardin secret pourraient être rasés, car les cadets des académies militaires qui le supportent encore seront prêts à devenir les sauveurs du Hirak. Et donc, à endurer un ordre tout à fait différent, celui de rendre le pouvoir au peuple algérien en acceptant avec vigilance le rôle des civils de tenir les rennes par la voie d'élections libres et pour pratiquer la vraie démocratie. A bon suiveur, bonne lecture !     

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