vendredi 13 septembre 2019

LE RÉGIME ALGÉRIEN A TOUJOURS LA COLÈRE DU PEUPLE EN FACE ET AUSSI LE TEMPS SUR LE DOS À PROPOS DU SAHARA MAROCAIN.

N'EST-CE LÁ OÙ LE LIMOGEAGE DE JOHN BOLTON COMPLIQUE L'ATTITUDE DU RÉGENT AUTOPROCLAMÉ GAID SALAH VIS-À-VIS DU MAROC ?

       Gaid Salah est toujours en difficulté au trentième vendredi du "Hirak" même dans son petit jardin de prédilection. Déjà le déséquilibre immense  dans ses discours officiels pleins d'incohérences, le montre plus énervé à l'égard du voisin de l'Ouest le Maroc. Ne voulant en aucune façon se rendre à l'argumentation du Secrétaire Général de l'ONU de se fixer sur l'initiative viable et sérieuse qu'est l'offre marocaine 2007. Et comme un malheur ne vient jamais seul, le coup de Macron au G7 par la venue surprise de l'iranien Darif à Biaritz, n'eut-il comme conséquence immédiate le coup de Trump en limogeant John Bolton le faucon ? Encore que, sans être médisant, Trump a fait la politesse à son ex-conseiller à la sécurité de l'informer par un "tweet" comme à son habitude. Lui rappelant, par la suite dans une note, que seul le Président peut envisager les transactions en matière des programmes de dénucléarisation ou de déstabilisation des régions en connivence avec la CIA et le Pentagone. Surtout, quand il y a des risques de dérapages par choix stratégiques de la terreur des crachats de missiles. Comprendront ceux qui pourront, notamment par rapport à l'Iran la Syrie l’Afghanistan l'Ukraine et la Corée du Nord avec derrière la Russie et la chine   ! Et, de fait, cet évènement au sein de la Maison Blanche a mécontenté le pouvoir algérien, laissant déprimé le régent autoproclamé Gaid Salah qui, tels les polisariens a été mis en présence du fait accompli. Même si, ce limogeage était prévisible, au vu de la place prépondérante prise dans le sillage du Président Trump par son gendre le jeune kushner. 

       À l'évidence, n'est-ce cela qui corrobore le fait qu'on a donné satisfaction et une compensation à ce gendre, faisant part d'une intime conviction qu'à l'heure actuelle il fallait se débarrasser de John Bolton. Comme ça Gaid Salah pourra comprendre que kushner, en tant  que Conseiller politique de son beau-père le Président, n'a que foutre du Polisario. En effet, aux premières nouvelles du coup de massue de Trump sur la tête de Bolton comme quoi il n'a plus besoin de ses services, la question pour le pouvoir algérien c'est d'essayer de rétablir à la Maison Blanche d'autres relais pour faire luire son soi-disant prestige par les offrandes pétrole-gazières-dépendantes et autres cadeaux onéreux. C'est dire que Gaid Salah pleurant à chaudes larmes est assailli par le doute suite à la colère des algériens, il ne veut lâcher le morceau et continue à en faire trop dans son ingérence dans le dossier du Sahara marocain. Tout simplement, parce qu'il redoute qu'en contre-coup de ce limogeage expéditif, le Polisario se sachant cloué au pilori, ne tienne plus à l'autodétermination mais à l'autogestion dans la régionalisation avancée sous l'égide du Maroc. En cela, déjà des prémices au sein de l'ONU de recommander une solution totale et finale dans le cadre de l'offre marocaine 2007 est sérieusement envisagée. Alors même que les sbires du pouvoir algérien au Secrétariat Général et dans les instances internationales atténuent, toutefois, la rigueur de cette possibilité. Allant jusqu'à ajouter que c'est une tentative pour faire accepter à la junte militaire algérienne le Nom du successeur d'Horst Kohler le démissionnaire.

       Maintenant, l'on peut dire, ce qui reste du pouvoir algérien sait que la carte du Maroc restera intouchable. Et que ça ne servirait à rien que Google continue à la traficoter à mauvais escient. Tantôt par des pointillés tantôt par contraste de coloration sur le Sahara marocain. Puisque, tôt ou tard, la solution finale sera avec le peuple algérien en colère sur ses dirigeants actuels à propos de leur position erronée et sans fondement légal vis-à-vis de l'Histoire du Maroc et son intégrité territoriale. Effectivement, ce n'est pas un hasard dans l'agenda de Trump provoquant ce coup de tonnerre par le limogeage de John Bolton, s'ajoutant à la nomination d'une diplomate chevronnée aux Nations-Unies. Mais qu'en pensent nos analystes attitrés en Études Stratégiques à ce propos ? Ne s'agit-il, en partie dans la région MENA-Sahel subsaharienne, de la complicité active du DEA sous Pompéo pour exercer la pression sur Gaid Salah ? D'ailleurs, qu'on se le dise une fois pour toutes, le Maroc voit d'un mauvais œil l’ingérence sans fin du pouvoir algérien, d'où Bolton avait construit son choix de chantage du Maroc sans guerre. N'est-ce, ce qu'à maintes reprises a poussé le Maroc à adresser des missives d'un ton  aussi calme que décidé au Secrétaire Général de l'ONU. Non seulement sur les atermoiements de l'Algérie, mais surtout les gesticulations du Polisario en Zone Tampon à l'exemple de Guergaratte Mjik Tifirati et autres ? À bon suiveur, bonne lecture ?

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