dimanche 22 septembre 2019

LE RETOUR IMMINENT DU TECHNOCRATE PRODIGE BENMOUSSA CHAKIB.

BENMOUSSA CHAKIB, UN TECHNOCRATE DEVENU POLITIQUE NE S’APPUYANT QUE SUR LES CHIFFRES ET LES COMPARAISONS. 
      Est-il vrai qu'il n'aime pas les rythmes politiques où l'on ruse, l'on biaise et l'on triche, ne faisant que ralentir la cadence du changement ? N'est-ce, avec la médiocrité tactique gouvernementale actuelle qui consiste à noyer le poisson par des argumentations spécieuses, le chaos sociétal ne tardera guerre ? Voilà pourquoi, avec Chakib Benmoussa, à la tête de la Commission spéciale dans l'acte II du nouveau pacte social pour le développement préconisé par le Roi Mohamed VI, l'accompagnement sera positif. D'ailleurs pourquoi pas à la chefferie du gouvernement s'il advient que l'actuel chef Ottmani ne puisse en constituer un gouvernement aux normes dictées par le souverain pour que la volonté des marocains de l'intérieur et de l'extérieur s'interpose. Comme ça, le volontarisme de ce technocrate-prodige politiquement doué, ne se perdra même en continuant à communiquer par les chiffres et les comparaisons. Franchement on peut le dire, n'a-t-il depuis toujours professé un respect des opinions d'autrui, et conjuré ses semblables de faire de même. Et ce n'est nullement un manque d'autorité, parce que son incroyable parcours providentiel l'ayant projeté au ministère de l'intérieur n'était pas dû à sa proximité mais sa perspicacité de par sa haute formation polytechnicienne ? 
       Évidemment, tout le monde le sentait au ministère de l'Intérieur toujours soucieux de faire bonne figure et surtout meilleure besogne, ne se plaçant dans aucune bascule où l'automatisme de gouvernance peut engendrer des torts à l’État. De sorte qu'en plein éclatement de l'imbroglio des puzzles de l'affaire "Bellierj", il l'annonçait cette péripétie comme série fictionnelle illustrant la pure vérité. Dont, les marocains se souviennent encore qu'ils étaient médusés en ayant les yeux rivés sur la télévision lors de sa sortie médiatique d'un ton juste sans expressions rébarbatives. En revanche, pourquoi personne ne peut nier que les marocains sentant leurs cheveux se dresser sur leurs têtes, avaient pris l'affaire la leur ? Allant jusqu'à s'en moquer du courant légaliste comme aussi des propagateurs de controverses qui tiraient dans tous les sens sur lui. A cet effet, avec le temps il s'était fait remplacer puis l'amnistie des politiques inculpés fut proclamée. Tellement, dans son court passage à vide, certains pensaient que ses retrouvailles avec l'humble l'avaient rassuré, découvrant qu'en politique rien n'est simple. Du moins, pour lui c'est clair maintenant, car affirmer une vérité ce n'est pas ébaucher des soupçons sur le déroulement des faits, où énoncer des certitudes en accord avec une quelconque conviction. Étant donné que ça ne peut engendrer que des batailles juridictionnelles interminables, surtout dans un pays qui cherche à ordonner le moulage de sa démocratie naissante. Assurément, loin de se laisser décourager par cela, il a renoué avec les désirs sous-jacents qui l'animaient pour se refaire une santé, et ne pas sombrer dans l'oubli où s'opposent les comparaisons attendrissantes suggérées par la compassion ou la manipulation. 
       Oui, il fut récompensé par le poste d'Ambassadeur du Maroc en France Andores et Monaco, et ce, après son passage à la tête du CCSE devenu par la suite CNES-E en tant qu'épandeur de bonne gouvernance économique sociale et environnementale dans les consciences des nantis et décideurs en faveur des laissés pour compte. Aussi, aujourd'hui tout le monde comprendra qu'il s'agit d'une nomination à la tête de la Commission spéciale pour l'appropriation du concept intégrant les nouvelles bases sociales économiques culturelles écologiques et politiques de la régionalisation avancée. Et non de recyclage circulaire dans des postes stratégiques dans un Maroc ambitieux sécurisé indivisible et solidaire. Et tout compté-pesé, le Maroc en bénéficiera de son expertise d'accompagner sans faiblesse la dynamique enclenchée par le souverain, surtout après les discours mémorables du 30 Juillet-20 Aout 2019. D'autant plus, n'y avait-il déjà pris acte en veille de l'adoption de la Constitution du 31 Juillet 2011, en annonçant qu'il faille que les politiques sortent du manichéisme à tout vent et bannir leurs réjouissances étalées tambours battants ici et là ? C'est ainsi l'on peut affirmer, que sa profonde réflexion sans opportunisme s'est forgée et/où l'avenir du pays n'est pas écrit à l'avance, mais se construit par des hommes et des femmes en connaissance réelle de l'évolution cartographique des disparités économiques-sociales-politiques et sécuritaires locales régionales et internationales. Finalement, n'est-ce, ce désir conscient que doit traduire la Commission spéciale par ses offres consultatives d'interactivité avec le prochain gouvernement quel qu'il soit ? Ce qu'effectivement poussera à en découdre avec les pratiques du passé, par la matérialisation sur le terrain de la nouvelle charte sociale ? A bon entendeur, salut !

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