dimanche 4 août 2019

LE MAROC DANS L'URGENCE POUR LA BONNE GOUVERNANCE COURANTE

AU MAROC ARRIVERA-T-ON À AMÉLIORER LA GOUVERNANCE COURANTE AU SEIN DE L'ÉXECUTIF ET L'ADMINISTRATION SUR TOUS LES TERRITOIRES ?

       Pendant longtemps le Maroc a donné l'impression de compter ses faiblesses de gouvernance centrales et périphériques sans réagir. Mais le voilà, par le discours royal d'il y a une semaine il a arrêté cette  soi-disant comptabilité par le silence. Reprenant haleine en cherchant les points de repères pour donner la mesure de l'efficacité de ses efforts par les grands chantiers structurants qui ont changé son visage tels les : (Ports, TGV, Autoroutes, Gares, Aéroports, Barrages, Requalification des villes, Lutte anti cancer, Universités et poles d'exellence, Hopitaux, Megapoles pour l'investissement Aéronautique-Automobile, Energie solaire Nour 1-2-3... etc). Parce qu'il sait que cette structuration est un évènement en soi, mais pas seulement au vu de ce qui en découle comme rayonnement. Et d'où il fait trembler ses adversaires pour ne pas dire ses ennemis et autres pays faux-amis. D'ailleurs, c'est la raison primordial de ne pas continuer d'être aveugle sur la gouvernance courante par rapport à la visibilité du champ politique pour les échéances de 2021. Autrement dit, il faut une réelle contribution d'affirmation en matière de bonne gouvernance, dont il est facile d'en comprendre le point nodal qui a fait éteindre, dans bien des cas, les espoirs les plus exaltants. Au sens où, il est temps de mettre fin aux gouvernances aux zones d'ombres basées sur la nostalgie conservatoire de l'avenir du pays. En effet la temporalité la tonalité et la teneur montrent que c'est un discours royal en vue de mettre de l'ordre, non seulement dans la gouvernance courante mais ausi de stopper les caricatures des déclinologues de l'intérieur et de l'extérieur sur ce qu'entrerend le Maroc. A tel point, qu'en ce temps présent, alors que le pays a profondément muté, ils considèrent á tort cet appel une sorte de dédoublement dans le raisonnement entre les cicatrices des échecs de l'INDH et les lassitudes des usures dans la gouvernance en général. N'est-ce, une raison valable pour leur lancer des critiques acerbes et des piques pour leur signifier leur insincerité ? N'est-ce d'ailleurs lá où l'on voit que leurs idées sius-jacentes sont celles de l'illusion et la tromperie politique ? Ce qui provoque le doute chez les sous-outillés politiquement parlant, et, induit une perception erronnée de la réalité du pays.

       Et maintenant, après le discours royal du 30 Juillet 2019, la question c'est comment s'effectura la recherche le choix et l'implication des compétences ? En plus, dans quel état d'esprit la Commission consultative qui sera installée pourra éviter de s'enfermer  dans l'incertitude et la difficulté d'avoir une cohésion gouvernementale ? Pour relever les défis sociaux économiques politiques et sécuritaires, notamment, dans le vent-tumultueux de la compétition pour l'émergence. Parce que, rien n'est plus irresponsable que de semer le doute sur les capacités des compétences marocaines non partisanes d'intégrer cette programmation du renouveau du Maroc.  Dont, il faut le dire, les observateurs avertis voient déjá les chefs de partis politiques se débattre dans le piège de l'Article 47 de la Constitution. A même d'en vouloir en finir avec ce mythe du premier parti qui doit conduire le gouvernement. Mais seulement, dans le but de ne plus s'empêtrer dans les contradictions des nominations aux postes des résponsabilités à tous les niveaux et dans tous les secteurs, plus par la gouvernance courante assidue bien réfléchie et ordonnée porteuse d'avenir. Désormais, on peut l'affirmer avec assurance et confiance, les marocains ne veulent aucunement que cette perspective relève encore des mêmes imperfections dans le choix des profils et pédigrées des postulants. D'autant que des compétences l'ont déjà démontrées, fiérement, à travers l'Histoire du pays quand il y avait menace sur son devenir, alors qu'il était secoué par des évènements donnant l'impression d'irréalité ?

       Oui, pour cela, ne faut-il aussi que les partis politiques les structures socio-professionnelles intermediaires et les instances nationales, ne restent des niches pour incompétents pantouflards et autres usurpateurs de CV. Sans omettre, que certains ministères continuent d'être des ruches pour les copins-copines et autres squateurs privilégiés pour affaires de lubricités maquillées faciles à deviner. Avec, donc, leurs contresens de surmoi pour se prouver qu'ils sont là, presque aux manettes décisionnelles sans en avoir la légitimité ni du suffrage ni de l'echelle administrative. A l'évidence, voilà pourquoi les lignes directrices de ce discours à l'occasion des vingt ans de régne du Roi Mohamed VI, annoncent un chamboulement massif et fort dans la nouvelle marche de l'État-Maroc. Et ce, pour arrêter la pratique d'actes politiques gouvernementaux dérisoires, parfois se conjuguant aux actions administratives déconcertantes et déconvenantes pour la place stratégique du Maroc. Comme, par ailleurs, ce que les marocains ont vécu et constaté depuis une huitaine d'années, ne se résumant qu'aux gestions extravagantes mal initiées mal préparées mal placées et souvent mal orientées. A ce titre, il est vrai, que certains membres du gouvernement se sont offerts le luxe de s'endormir sur leurs lauriers, prenant une posture de n'écouter ni les doléances des déclassés dont le Roi en a exprimè ses peines. Ni le grondement sociétal le considérant abstrait et inoffensif  pour le pays et pour eux. A bon lecteur, bon décryptage !

     

  

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