mardi 18 décembre 2018

JOHN BOLTON FACE A LA VIGILANCE POSITIVE DU MAROC !

JOHN BOLTON N'EST-IL DANS L'EMBARRAS, MÊME EN IMPROVISANT SES PERFIDIES RIDICULES A L’ÉGARD DE LA SUITE DES POURPARLERS DE GENÈVE SUR LE SAHARA MAROCAIN ?      

       Au secrétariat Général de l'ONU l'on trouve que la table ronde de Genève 05-06 décembre 2018 est pleine d'espoir. Sauf que, comment Horst Kohler doit-il continuer à travailler dans ce sens, alors que l'Algérie ne coopère que pour retenir un avantage qu'elle ne veut pas perdre ? Celui d'un Maroc bienveillant à son égard, malgré qu'elle le contrarie par des refus permanents à tout ce qu'il entreprend et le maltraite par des mensonges contestables voire insupportables. Dont, à vrai dire, l'on devine pourquoi le Polisario s'est attaché à elle et la suit dans ses périples d'enfumage diplomatique à l'international. Allant jusqu'à en brouiller les codages des lectures, en montrant qu'il est étreint par un angoissant ressentiment qu'elle va se séparer de lui. Plus machiavélique que ça, connait pas ! Forcément, un tel décryptage indique que la diplomatie algérienne croit que ce qui lui parait improbable il y a peu de temps, a maintenant des chances d'arriver aux futurs pourparlers.  Notamment, si elle croise sa stratégie de fuite en avant avec les vœux du conseiller de Donald Trump à la sécurité John Bolton. Dont il vient de donner une définition assez tordue sur l'avenir de l'action du maintien de la paix par la Minurso dans la zone Tampon au-delà du Mur. Prophétisant en subliminal, que si le Conseil de Sécurité de l'ONU ne va pas dans ce sens, tout ira de travers pendant le reste des pourparlers.  Mais, comment cela s'appelle-t-il, si ce n'est illusion de se dégager d'une manifestation d'un repentir de l'Algérie, même si c'est improbable qu'elle le fasse en tant que pays créateur du conflit du Sahara marocain  ?

       A cet effet, pour parer à ce maquillage perfide de la volonté de ce conseiller américain, les marocains toutes catégories confondues doivent cesser d’être spectateurs passifs face à ses sous-entendus. Comme quoi après le départ annoncé de Nikki Haley la représentante permanente des USA à l'ONU, le rêve de John Bolton de soutenir le Polisario le pousse à cacher son dépit sous le masque de cette perfidie, qu'évidemment ne l'obligerait à réparer ses bévues à l'endroit du Conseil de Sécurité. Autant le dire sans détours, n'est-ce par cette perspective alambiquée et déplorable qu'il veut faire comprendre à Horst Kohler de traiter le Polisario avec égards au même titre que le Maroc ? Un non sens de l'Histoire de la région, duquel, il tente de passer à l'étape des négociations en omettant que ce ne sont que des discussions générales. D'où, à l'évidence le Maroc avec sa vigilance positive, n'a de choix que de rester ferme à propos de son offre d'autonomie 2007. C'est hors de question de tendre la perche à l'Algérie qui, par calculs politiques voudrait se diriger vers une accélération de l'acceptation d'une autre offre aménagée et limitée dans le temps avec des garanties de l'ONU. Ce qui permettrait à ce pouvoir algérien haineux et rancunier, d'ajuster en permanence sa rêverie via sa réserve de réflexions et de déploiement diplomatique, en marquant le cas échéant le rythme des pourparlers.  Et, dont, Horst Kohler semble montrer des signes d’énervement, voire lassitude à cette reformulation nébuleuse allant dans le sens contraire de ce qui est déjà sur la table de discussion. Parce qu'il sait que lorsque John Bolton donne libre cours à sa langue et à sa pensée concernant le Sahara marocain, généralement elles sont dépourvues de bon sens.

       Voilà pourquoi, Horst Kohler avait anticipé d'essayer de remettre les pendules à l'heure pour rester dans l'esprit de la Résolution 2440 du Conseil de Sécurité de l'ONU ! Sans négliger de demander à l'Algérie et à la Mauritanie de faire preuve de réalisme, avec expression de réserver un accueil favorable à une solution politique négociée viable que prône cette Résolution. A ce propos, déjà, l'on entend des politiques algériens et mauritaniens confier ici et là, que pendant le premier round de la table ronde de Genève, Messahel a fait l'acteur qui joue une scène dont il ne maitrise ni le texte ni les actes. Tellement, dès son retour à Alger, il s'est mis à distiller, toujours en rigolant, qu'il était venu chercher des concessions auprès de la délégation marocaine, qu'apparemment l'a heurtée car plus robuste plus cohérente et plus représentative. C'est en cela qu'objectivement, les signaux que donne John Bolton ne sont pas spécialement rassurants, voulant mettre  les futurs pourparlers sens dessus dessous pour avantager le Polisario. Et, dont le Maroc doit veiller à préparer ses ripostes, à même par l'hypothèse d'un non accord pour éviter le déclenchement de la mécanique d'une autonomie désordonnée. Tout compte fait, il faut faire attention de continuer d'afficher encore plus d'optimisme sans de nouvelles clarifications dans les jours à venir sur la position du Secrétaire Général de l'ONU par rapport à ce qu'avance John Bolton. D'ailleurs, s'il y a une chose que les analystes marocains doivent savoir, c'est quand ce conseiller de Donald Trump représentait les USA au moment des plans Becker I et II, c'est qu'il a toujours fini par avoir tort devant ses semblables au Conseil de Sécurité. A bon entendeur, salut !  

1 commentaire:

  1. Et pourquoi pas une guerre éclaire pour en finir vite. Malheureusement nous n'avons pas d'Industrie militaire ni les finances adéquat à une telle aventure.

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