samedi 22 décembre 2018

CA Y EST, LE MAROC EST DEJA DANS L’ÈRE DE LA RIPOSTE LÉGITIME CONTRE L'OBSCURANTISME !

NE PEUT-ON AFFIRMER QUE, D'ORES ET DÉJÀ LES BORNES DE LA NOUVELLE STRUCTURATION SÉCURITAIRE SONT POSÉES?

       Aujourd'hui, il n'y a pas lieu de se taire ni de céder à la peur face à l'immondicité du double meurtre d'Imlil sur les sentiers touristiques du Toubkal dans la région de Marrakech. D'autant plus, il faut le dire sans complexe ni gène, au Maroc il y a des portes de l'islamisme ''taymiiste daechiste'' à défoncer sans tarder. Quitte à le faire sous l'état d'urgence par un pacte national de lutte contre les foyers présumés chargés des pensées obscurantistes. Autrement dit, qu'attend-on pour avoir des gages de l'effectivité de l'action antiterroriste sous la houlette du Conseil Superieur de Sécurité (Art 54 de la constitution), dont il va falloir rapidement le mettre sur pied ? Tout simplement, pour assurer une avancée légitime de recherche de point d'équilibre dans la stratégie de lutte anti-terrorisme dans tout le Royaume. En quelque sorte, sortir de l'organisation trop verticale, par une nouvelle structuration qui prenne une autre dimension de surveillance publique couplée a celle citoyenne. Et ce, pour éviter dans le futur le phénomène du mimétisme par les loups solitaires, dans les circuits touristiques en montagnes en forets et dans le désert. Surtout dans le Tandrara Mhamid Merzouga, sans oublier les gorges et cascades de l'Atlas et du Rif autour des lacs et autres sites panoramiques comme Akchour. Parce que, sinon, il ne faut pas s'étonner de voir se répandre la colère des marocains avec ou sans larmes, à chaque coup et/où boum-rang du terrorisme frappant ici et là sur tout le territoire.

       Évidemment, sans doute l'on aura à constater, que les seuils hauts d'intolérance n'émanent pas seulement des Chioukhs des fatwas idéologiques, mais aussi de la hiérarchie politique. Et ce, depuis le soi-disant printemps marocain dont ils en ont profité pour user d’entre-loupe de religiosité border-Line par calcul politicien. A cet égard, n'est-ce le moment propice de prendre le taureau par les cornes, au lieu de le laisser reculer pour avoir l'élan de tout dévaster ? En réalité, c'est là la raison essentielle, pour laquelle les marocains sont aujourd'hui choqués et affligés après l'assassinat atroce et inhumain des  deux jeunes filles scandinaves Marine et Louisa. Dont, il faut le rappeler, la traque de leurs assassins par le BCIJ (Bureau Central des Investigations Judiciaires), avec méthode structurée et détermination légitime,  n'est que le début d'une riposte légale sans merci contre le terrorisme. En tous cas, c'est ce qui semble se projeter après les premières arrestations de ces terroristes avérés, en un temps record.  Comme ça, l'on peut d'ores et déjà affirmer, que les bornes d'une nouvelle ère sont posées pour sortir des incohérences du gouvernement Othmani, et donc d'en finir avec l'altération du climat politique et social au Maroc. Parce que, ce n'est pas de cela dont les marocains ont rêvé au lendemain du discours royal du 09 Mars 2011, surtout après l'adoption de la constitution 30 Juillet de la même année. Au point qu'en ce moment, ils se sentent pressés comme des citrons jaunes, sans que ce gouvernement ne songe à les consoler dans leurs difficultés à joindre les deux bouts d'une vie descente.

       Et c'est là le point culminant de cette réflexion, car au grand étonnement des observateurs du champ politique marocain, les responsables de la surveillance transversale multiforme sur le terrain ne semblent pas avoir intégré les nombreux recadrages royaux en matière de sécurité. D'ailleurs, dans beaucoup de cas dans les contrées périphériques et pas seulement, par leur façon de diriger leurs corps respectifs ils ne font que se distraire. Oui, il y a un profond sentiment de rejet de certains responsables, du moins, c'est ce qui se dit ici et là pour les sortir de leur dormance remplie d'inconnues. Tellement, après le stoppage rapide des terroristes d'Imlil, les marocains ont l'impression qu'ils pourraient se passer de ces responsables, sans qu'ils en ressentent terriblement leur absence. A vrai dire, le constat est malheureusement cuisant, dont, les observateurs avertis en ont perçu un risque de perte de la main mise de l’État sur la temporalité du vivre ensemble dans la paix et la sérénité. En somme, à cause de la perte de temps entre les insolences du PJD, les enfumages du PPS, les rêveries du PAM, les cachoteries de l'USFP, les absences du MP, les salamalecs de l'UC, les matraquages du PI et les profits du RNI. Cela, par ailleurs, n'explique-t-il le pourquoi chaque jour les forces vives du pays les abandonnent, sachant qu'ils ne seraient jamais les ailes blanches de la prévention du terrorisme. Néanmoins, même avec ce tribut lourd, le Royaume du Maroc si historiquement grand et si divinement multiculturel, s'en sort pas mal par les projets colossaux structurants porteurs d'avenir, dès lors qu'ils sont initiés et suivis par le Roi Mohamed VI. A bon suiveur, bon décryptage !

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