dimanche 24 septembre 2017

ZOOM SUR LES SECRETS D'UNE NOMINATION DÉCRIÉE AU SEIN DE L'ONU, EN L'OCCURRENCE CELLE DE RAMTANE LAAMAMRA PAR ANTONIO GUTERRES.

NE PEUT-ON, A CE PROPOS AFFIRMER QU'ANTONIO GUTERRES, LUI AUSSI, COMMENCE A SE PERDRE   DANS LES ENCLOS ONUSIENS ? 

       Quels diplomates et autres observateurs avertis, n'errent pas aujourd'hui dans les déclarations ici et là de la 72-ième Assemblée Générale des Nations-Unies ? De surcroit, auscultant leurs nuances et décryptant les messages délivrés par les uns et les autres sur les préoccupations mondialisées du temps présent. Tellement, l'on peut avancer sans beaucoup d'erreurs, il y a besoin de renouvellement plus abouti et plus achevé au sein de l'ONU qui cherche son souffle. N'est-ce ce qui a poussé Antonio Guterres à avoir envie d'arriver, lui aussi, d'ajouter, avec grand risque il faut le dire, un petit quelque chose à la structure de son Secrétariat Général ? Dans le but, de retrouver ses copains des anciens relais-refuges ''5 étoiles'' où les permanents au Secrétariat Général du temps de Ban Ki Moon leur assuraient des heures d'isolement, afin parait-il de déterminer la couleur des cartes géopolitiques de par le monde. D'autant plus, et c'est incompréhensible, le faisant au détriment du Maroc sans tenir compte que c'est une sorte d'entreprise hasardeuse, notamment en Afrique. Au-delà du désespoir qui domine, car mettant l'Algérie, déjà en déperdition, au centre de ce jeu de stratégie prospective onusienne. Ce qui démontre, vraiment, qu'il eut cru pouvoir sublimer par ce mode de diriger l'ONU, en donnant une soi-disant brillance à son comité de médiation par la nomination de Ramtane Laamamra. A ce propos, dans les couloirs et anti-chambres de l'ONU, on se pose toujours la question, n'est-ce très généreux coté officiel marocain de ne réagir ni crier et encore moins vitupérer pour essayer de changer le cours des choses ?

       Évidemment, à propos de ce tambourinage pro-algérien sur le panneau onusien, n'est-ce pas l'on verrait à quel point les fissures s’élargiraient à l'UA ? Et ce, en référence du désir de plus de 38 pays africains pro Maroc de faire sortir la RASD des rangs, dont l'Algérie en perçoit déjà les échos lancinants et l'impact psychologique avec sa palette de nuances sur le futur Sommet UE-Afrique. Qu'effectivement, ils deviennent dès à présent, formidablement, si forts à l'approche de cet événement, pour ne la laisser prendre l'UA l'UE et l'ONU en otage comme à l'accoutumée par la roublardise de Ramtane Laamamra. D'ailleurs, à cet effet, n'est-ce deçà et delà l'on devine un continuum politique sous-couvert d'animation diplomatique, qui risque de devenir, malheureusement, une institution à thème pour médiation saugrenue au sommet de l'ONU. Une sorte d'alliance objective d’interprétation de l'incompréhension entre les agitateurs et les cyniques, dans une projection stratégique dissymétrique dangereuse sur la scène diplomatique onusienne pour la déstabilisation de toute l'Afrique. Vu comme ça, au Maroc on a l'impression que c'est fait d'abord pour occuper le terrain, puis pour ressusciter les choix de Christopher Ross en essayant d'incliner le Conseil de Sécurité de l'ONU dans ses Résolutions comme du temps du DEA sous (John Kerry-Suzanne Reis-Samantha Power) concernant le Sahara marocain.

       Ainsi, même de ce point de vue, l'on peut dire que le Secrétaire Général n'en sut éviter d'en voir, lui aussi, de toutes les couleurs après avoir testé cette nomination non élégante, car nullement un modèle de confiance. Non seulement de la part de la société marocaine qui veille au grain à cause de la culture des conflits que maitrise Ramtane Laamamra. Mais aussi de la communauté internationale surtout africaine, qu'effectivement pense qu'il s'agisse d'un essai pernicieux de gout amère difficile à supporter. A cet égard, autant clarifier ce fait partial et non neutre voire irresponsable de la part d'Antonio Guterres, n'est-ce pas qu'il est entrain d'allumer un feu que l'on pensait éteint depuis le limogeage de ce protégé pas comme les autres ? Car, en voulant faire moderne, il s'est fait rattrapé par les relents de l'histoire des haines contre le Maroc, que ce professionnel aguerris de la polémique politicienne ait toujours fabriqué et monté du temps de Ban Ki Moon ? Qu'à l'évidence, ceci montre qu'il y a toujours malaise riche en messages mensongers anti Maroc, que diffusent les portes flingues Laamamra-dépendants, de par leurs raisonnements très idéologisés au sein Secrétariat Général de l'ONU. Et c'est là, où le bât blesse, Antonio Guterres même se disant trop préoccupé par l'offre marocaine 2007 d'autonomie, n'a-t-il souligné qu'il a un problème de stratégie et de cohérence ? Ou tout au moins, vu de cet angle, qu'est-ce qui lui arrive jusqu'à penser que son discours d'investiture aurait froissé l'amour propre de ses amis algériens Laamamra-Messahel-Cherqui  ? Parce que, s'efforcer de reprendre les mêmes rouages de Ban Ki Moon, c'est tenter de se fermer au Maroc même si, eux, ils lui disent le contraire à chaque fois qu'ils ont l'occasion. Notamment, de réitérer sans rougir ni trembler face à lui, que l'Algérie n'est nullement partie prenante dans l'affaire du Sahara marocain. Comme ça, l'on constate du coup que pour préserver leur soi-disant aura diplomatique ou pour se faire éviter les moqueries dans les chancelleries, ils ne font que la politique de l'autruche. En l'occurrence tête dans le sable et le derrière en plein vent, parce qu'ils appréhendent qu'un jour à l'heure H, le Droit de poursuite transfrontalier par le Maroc rentrerait réellement en effectivité, en mettant leur déni de l'ingérence en souffrance et donc à l'épreuve.

       Néanmoins, conséquemment, c'est là où se trouvent les non-dits de ses silences par rapport aux coalitions secrètes de la mésentente avec le Maroc, pour ne pas dire le cauchemar par Secrétariat Général de l'ONU interposé ? Parce que, outre cette négligence avec des trajectoires pas banales, il y a aussi sa dépendance à des incubateurs d'idées sournoises dans son entourage immédiat. Dont, beaucoup de marocains au diapason de se qui se trame, se sont jurés de tout dire à la moindre constatation de dérives quelles qu'elles soient, même n'étant pas directement dans les secrets qui parfois ravivent et/où subliment les enrobages diplomatiques. C'est d'ailleurs une chance de sentir un apaisement, après la rencontre de Bourita notre ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération marocain avec le Secrétaire Général. D'où, que les dirigeants algériens et leurs amis ne le veuillent ou pas, Antonio Guterres a reconnu que le Roi du Maroc Mohamed VI est aujourd'hui considéré un guide africain inégalable, portant des jugements très intéressants en établissant des prescriptions personnalisées de hautes performances. Dans tous les sens plus effectives par une lutte acharnée contre le terrorisme pour le codéveloppement dans la paix, via des partenariats stratégiques gagnants-gagnants économiques cultuels culturels et sécuritaires avec toute l'Afrique. 

       Comme quoi, de même que Bouritta avec son habileté n'a pas fait de commentaire désobligeant pour le Secrétaire Général, apparemment, l’intéressé non plus, n'en a eu aucune réflexion mal placée sur les impressions non officielles provoquées au Maroc, par suite à cette invraisemblable nomination dans son sillage. En tout cas, ça a fait naitre un embarras pondéré chez la société civile sans colère ni fâcherie avec lui, mais seulement des commentaires fielleux sans aller jusqu'à la jacquerie. Évidemment, c'est là l'intelligence de l'Etat-Maroc que l'on peut confirmer, du fait que c'est un véritable tournant au nom de la diplomatie constructive que sa réponse officielle parait murement réfléchie, sans cacher la vérité et sans jeter au panier tant d'années d'amitié avec ce Secrétaire Général redoutable et déroutant. A bon suiveur, bon décryptage !

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