lundi 11 septembre 2017

LE POUVOIR ALGÉRIEN DONT LA MÉMOIRE FLANCHE COMME DU TEMPS DE FEU BOUMEDIENNE, N'EST-CE PAS IL VEUT LA GUERRE ET NON LA PAIX AVEC LE MAROC ?

AUTREMENT, POURQUOI CHERCHE-IL A PACTISER AVEC AQMI DAECH ET LES SOCIÉTÉS MILITAIRES PRIVÉES QUI ONT PIGNONS SUR RUE DEPUIS L'AFGHANISTAN JUSQU'AU GOLF DE GUINÉE ?

       Quand on scrute minutieusement les danses diplomatiques infondées, car inondées d'informations aussi alarmistes que fantaisistes du pouvoir algérien à l'encontre du Maroc, on le voit, faire du bondissement sur place ayant du mal à sortir de ses cicatrices du passé. D'autant plus, la puissance de l'enchainement de ses défaites successives ô combien cuisantes, l’empêche de se résigner à la réalité pertinente agressive pour lui. Aussi, par delà sa recherche fantasmatique de pactiser, parfois en termes guerriers avec les groupes terroristes tels Aqmi et Daech contre le Maroc, et sa tendance de rassurer les sociétés militaires privées qui ont pignons sur rue depuis l'Afghanistan l'Iraq la Syrie passant par la Libye et la bande Sahel subsaharienne jusqu'au profondeur africaine, on ne peut pas dire qu'il veuille la paix. Et donc, conséquemment, il se cambre à chaque mésaventure qui lui arrive, en plus n'ayant toujours pas avalé le retour triomphal du Maroc à l'UA fin Janvier 2017. Symbole de ses dénis par le comportement indigne de son représentant à l'UA, l'incivil Smail Cherqui lors de la cérémonie de l'officialisation de reconnaissance de la place du Maroc à l'UA. D'ailleurs, à l'international tous les observateurs avertis estiment indispensable ce retour à l'UA, en rappelant quelques vérités essentielles pour rassurer tous ceux qui sont victimes de troubles de la mémoire politique africaine.

       Certes, de ce point de vue, c'est une réintégration au demeurant qui déjà a mis fin aux aventures ambianceuses de la dé-confiance à la sauce Messahel-Shissano-Nkossazana au sein des institutions de l'UA. Sans oublier, aussi, qu'elle commence à marquer les esprits des africains par le retour du rêve des bâtisseurs de l'OUA l'ayant vécu depuis 1960 à Casablanca jusqu'en 1963 à Addis-Abeba. Ce qui, normalement, aidera pour combattre ce qui s'apparente à la marocophobie de l’État algérien et ses soutiens inconditionnels aujourd'hui qui, comble de l'hypocrisie, en plus le font en montrant attitudes noires sur fond blanc de soi-disant leur innocence. A l'évidence, maintenant l'on peut dire sans se tromper, que le pouvoir Boutaflika est à bout de souffle. Les 18 ans de sa présidence ayant abouti actuellement à l'appel à sa destitution, n'ont pas eu raison de la détermination et la témérité du Royaume. Surtout, que six mois avant le Sommet de l'UA fin Janvier de cette année ont suffit au Roi du Maroc pour venir à bout des tergiversations de la Commission sous Nkosazana Dlamini l'Ex Madame Zouma. En ce sens, n'est-ce cela qui eut poussé l'équipe des ravisseurs de ce président malade à Ksar Lamradia d'Alger, car saisie d'une impulsion lugubre, de vouloir coute que coute prendre sa revanche sur ce retour marocain grandiose qui marquera sans conteste les annales de l'Histoire de l'UA et pas seulement ? D'autant plus, pour ce pouvoir, c'est insupportable de passer pour un nain en diplomatie, n'ayant subi durant 18 ans que des humiliations pour son soutien au Polisario. Comme ça, l'on peut dire que le serment de Feu Boumedienne de ne jamais laisser le Maroc tranquille, il puisse encore tenir plus longtemps. 

       Évidemment, n'est-ce ce qui démontre, sans équivoque, que Boutaflika a tout raté, même ses rendez-vous de la chance d'avoir son pays natal comme voisin et dont il en rêvait intégrer les rangs de la police nationale ? Bien sur, c'est même cruel pour lui, après tant d’échecs dans ses bras de fer face au Roi du Maroc, qu’apparemment il respecte et même adore, de vouloir réinventer l'Afrique de la compromission avec les sociétés militaires privées pour déstabiliser ce voisin si cher au peuple algérien. Aussi, n'est-ce parce qu'il est emporté dans ses tourbillons, notamment par l'influence de certains Généraux militaires et leurs services de renseignement, que ce pouvoir ne sait plus ni quoi ni comment faire pour réapprendre à lire les effets intimes de la pensée voire la riposte marocaine. Laquelle, faut-il le rappeler, n'est-ce pas qu'elle serait efficace proportionnée et bien relativisée à tout point de vue au fait du déterminisme du réel sur le terrain ? Par conséquent, tout aventurisme militariste avec ou sans soi-disant essai d'asphyxie diplomatique du Maroc, ne fera que mettre le pouvoir algérien hors état de nuire dans un état de perspective sans bol d'air. Là où tous les coups sont permis par des moyens plus étendus, d'autant plus que l'encouragement à l'engagement marocophile prend de l'ampleur à l'UA. On peut même l'annoncer qu'il ne se cache encore rien au sein des recoins de toutes les chancelleries diplomatiques de plus de 44 pays africains, dont leurs gestes amicaux de volonté de coopérer avec lui l'attestent. 

       Néanmoins, de fait, à l'ONU à l’échelle des cotations, n'est-ce désormais on ne conçoit le pouvoir Boutaflika qu'avec un petit rôle dans ses retranchements tristounets ? Dont, apparemment il n'en veut être catalogué, alors que l'exemple de l'agitation stratégique de sa non remise à plat des missions diplomatiques est patente, surtout concernant la réception à Alger de chefs d’États de la lignée des dictateurs. Comme ce qu'il a fait, de surcroit en ON, pour Maduro qui se trouve au cœur d'une indignation mondiale parce qu'il s'acharne contre les oppositions vénézuéliennes, en s’agrippant au pouvoir par des manœuvres dilatoires usant de procédés qui relèvent du machiavélisme politique débridé. N'est-ce là, d'où l'on voit que l'équipe Boutaflika au pouvoir et tous ses inconditionnels soutiens qui, eux-mêmes pas tout à fait rescapés des enfers des foules des marcheurs, qu'ils vivent dans l'angoisse voulant changer du tout au tout en préparant d'autres plans en commun contre le Maroc. D'ailleurs, à décrypter leur comportement, on observe que la sensation de peur ne les quitte plus, et même elle les a transformés jusqu'à accepter à exécuter des postures nuisibles pour le Droit International, et donc préjudiciables pour eux.  Et c'est là coté Maroc, l’intérêt des films et des reportages dignes de foi sans messages inintelligibles partout à l’étranger, en plus des expositions des conférences et surtout des débats qui s'y attachent d'une excellente qualité menés par d'experts portant la conception résolutive marocaine avec clarté. Comme ce que fait Youssef Amrani et autres marocains chacun selon ses méthodes et moyens, qui n'ont jamais cessé de montrer la tricherie de l’État-honteux algérien sous Boutaflika ayant trop abusé de la farce africaine de 1984 à Nairobi pour confondre campagne pour le leadership et délires.

       Vraiment, ce n'est un secret pour personne que d'avancer que le système Boutaflika est impliqué dans le jeu des rapports des services de renseignements qui pilulent dans la région. Dont les chefs, ne manquent jamais de proclamer haut et fort qu'ils n'y sont pour rien de ce qui s'y passe comme grande série de manipulations dans tous les sens, alors qu'en fait ils sont la clé de voute de ce montage qui rassemble toute une nébuleuse de société spécialisées dans la fabrication des conflits et le suivi de la logistique infernale qui va avec. Parce que ça sert de base géopolitique et géostratégique des tireurs des ficelles et leurs prête-noms pour chacune des sociétés militaires privées jouant les supplétifs des États. Et ce, dans toutes les poches où il y a la contrebande par la corruption flagrante, le balisage du trafic de tous genres via les filières des pistes migratoires entremêlées aux réseaux du terrorisme pléthorique, la traite des hommes et femmes pour la prostitution. Tout cela, dont le but de les contrôler selon un stratagème-organigramme précis de leur vaste projet de déstabilisation du Grand Maghreb et Sahel subsaharien africain mis en place. Sauf que, tous les grands services de renseignements (Egypte-Tunisie-Maroc) connaissent au bout du doigt ce qui s'y prépare coté des militaires algériens avec à leur tête Gaid Salah, car ils savent comment décortiquer leur passion communicative anti MAROC. N'est-ce, par ailleurs, la question à laquelle il va falloir s'y employer de continuer de répondre par la meilleure présentation diplomatique à coups retentissants dans l'air du temps ? En cela, à ce propos, n'est-ce, ce qui, tout au moins on l'espère, doit provoquer un déclic chez nos diplomates pour doubler de vigilance et de renverser cette manipulation algérienne tendancieuse ? A bon suiveur, bon décryptage !   

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