jeudi 10 septembre 2015

Y A-T-IL CHEZ CERTAINS OBSERVATEURS-ANALYSTES MAROCAINS, UN DILEMME D'INTERPRÉTATION DES FAITS POLITIQUES PAR RAPPORT A LA VÉRITÉ ?

POURQUOI NE VEULENT-ILS MONTRER LEUR SUIVISME PARFOIS REVANCHARD OU MÊME AVEUGLE, AU POINT D’ALLER SE CACHER SANS CONVICTION DERRIÈRE DES INTERPRÉTATIONS SAUGRENUES ?

       Après l’exégèse des résultats des élections territoriales du 04 Septembre 2015, pourquoi des analystes ne disent-ils clairement que c’est l’abstentionnisme dans les grandes villes qui en a été le facteur déterminant ? Et ce, sans s’inscrire dans ce que certains appellent la conscience d'ordonner le bien et déconseiller le mal, comme élément limitant se définissant dans le contexte politique de la construction d’un pouvoir local qui s’y prête au populisme. Même si, il faut le dire, le vote du 04 Septembre 2015 dans les villes et périphéries est aussi d’expression sanctionnant d’anciennes figures. Car les électeurs mobilisés pas seulement les petites gens s'y refusent désormais, de par la diversité intérieure et similitude des problèmes qui se posent dans les villes, à accepter les tergiversations médiatiques et promesses abracadabrantesques. De sorte, que seule leur croyance à la rationalité de l’évolution du pays sous l'égide du Souverain qui compte, parce qu’ils y voient qu’elle est pleine de signaux traduisant vitalité dynamisme et vigilance.

       En ce sens, pourquoi par ailleurs ces questionnements ? N'est-ce, parce que certainement l'acceptation des résultats aura un impact décisif sur l'avenir de la marche démocratique du Maroc? Dès lors, qu’on ne le veuille ou pas, ils corroborent voire attestent l’omniprésence de prêches politiques pas seulement populistes à l’exemple des attaques des personnes jusqu'à l’outrance. Qu’en effet, ce phénomène connait une ampleur expansionniste dans tous les territoires, surtout le pjdisme mettant en lumière sa capacité de phagocytose de tout ce qui bouge en premiers les coalisés. Aussi, bien que ces derniers aient ratifié plusieurs pactes d’entente gouvernementale visant l’abolition de ce genre de pratique, il n’en demeure pas moins que l’effet de tirage de la couverture par le PJD de Benkirane, est d’actualité ne tenant compte d’aucune limite. C’est dire que dans cette perception en se préparant aux élections des collectivités territoriales, il n’a négligé aucun de ses objectifs pouvant provoquer tiraillement et amalgame dans les esprits bidonvillisés. En ressuscitant ses habitudes logorrhéiques portant à la fois menaces subliminaires et échanges en clair de soi-disant bons conseils à qui de droit, au point qu’il ait eu sa mention électorale du 04 Septembre 2015 que personne ne peut contester.

       Cependant, reste à savoir dans quelle mesure les coalisés peuvent-ils se régénérer en ce temps présent, sans prendre trop de risques d’y laisser des plumes face au PJD vainqueur ? N’es-ce par une meilleure application de leurs touches programmatiques sans hésitation ni filouterie gestionnaire, et aussi par des positionnements clairs musclés sans ambivalence de circonstance en ce qui concerne les sujets sociétaux ? D’autant qu’aujourd’hui il faut le rappeler, leur régénérescence passera nécessairement par la matérialisation de leur part des régions et grandes villes à présider et gérer. Et, impérativement par la reconnaissance explicite du PJD, de leur participation déterminante sur le terrain par les actions de lutte contre la pauvreté la marginalisation et surtout la disparité sociale.

       Néanmoins, pourquoi le PJD ne continuerait-il de s’appuyer sur sa communication paraissant en harmonie avec les aspirations des habitants des périphéries qu’au demeurant votent massivement, et donc d’en tirer seul les bénéfices électoraux ? N’est-ce parce que, Benkirane sait qu’il n’en essaierait le cas échéant, d’éviter le coup fatal de rehaussement encore plus de la popularité du PJD au détriment de ses coalisés ? Déjà, de par ses dires des derniers jours, il eut flatté l’opposition à propos de ses soucis sur les tractations des formations des conseils des collectivités territoriales, par suite de positionnements du RNI et MP conjugués de malaises par ci et traîtrises par là de toutes parts. A ce titre, par ailleurs, ne pourrait-on dire, que peut-être Benkirane se prépare-t-il dans son intime inviolable, à l’éventualité d’élections législatives anticipées ? Dans le but, de tous les mettre hors portée du tableau de commandement législatif, et par conséquent de ne les laisser nuire à sa vision-prospective à l'Ardogan au sein du parlement surtout la chambre des députés.

       Effectivement, parler des performances du PJD au vu des résultats alarmants obtenus par tous les partis sauf le PAM, n’est-ce cautionner l’omniprésence des prêches politiques populistes pjdistes contre les soucis de matérialisation de la spiritualité de modération et retenue de l’Etat ? Alors qu’il faudrait en fait, les analyser par rapport aux engagements pris par le PJD, en projection-perspective des orientations de la vision royale dans tous les périmètres où elle s’y est inscrite et déjà illustrée depuis 16 ans. Dont, l’excellence et transparence en synergie d’actions, en sont les valeurs fondatrices du nouveau Maroc axé sur la mise en chantier d’objectifs stratégiques ambitieux de la régionalisation avancée. Ne peut-on voir là un credo de réorganisation de l’Etat-Maroc entrant dans la deuxième révolution ? Et, qui sous-entend : Primo, l’action pionnière en respect des droits humains au Maghreb en Afrique et dans le monde arabo-islamique, qu’hélas les esprits bidonvillisés n’arrivent pas encore à assimiler complètement, par manque de vulgarisation communicative ciblée en la matière. Secundo, les défis relevés par l’expertise gestionnaire territoriale financière et bancaire marocaine reconnue, parce que conçue en soutenance de l’engagement social de proximité via l’INDH et autres volets comme la formation professionnelle les méga-projets le Maroc-vert et le microcrédit. Tertio, le rayonnement relationnel diplomatique international dont jouit le Maroc, par suite à l’envergure et à la mobilité du souverain Mohamed VI en Afrique aux USA en France et aux pays du CCG, ramenant plus d’investissements structurants et revalorisant la cote du pays, et aussi plus de sérénité dans le traitement sécuritaire-cultuel-spirituel contrant les dérives intégristes terroristes.

       C’est vrai, d’aucuns ne peuvent nier qu’il y a des essais renouvelés ici et là dans certains articles de presse internationale pour provoquer décélération de ce dynamisme marocain. Compte tenu de leur complexification en sous-entendus diffamatoires voulus, et/où figurent les principaux réseaux anti Maroc en  termes de recrutement ciblé de quelques compatriotes vendeurs de leurs âmes. D’ailleurs en scrutant leurs écrits, on a l’impression qu’ils veulent mettre l’Etat marocain en phase de déflexion stratégique sans en avoir les moyens. Parce que, ces énergumènes n’acceptent toujours pas l’approche différenciée de la politique marocaine repensée de motivation et recherche de performance dans tous les domaines. En revanche, à cet égard, ce n’est pas parce qu’ils distillent à travers leur décodage pernicieux des résultats et même du déroulé du processus électoral du 04 Septembre 2015, leurs contrevérités adaptées aux petits esprits sous-outillés qu’ils y arriveront à semer la confusion.


       Finalement, maintenant, ne peut-on confirmer que l’Etat-Maroc accorde une importance stratégique aux élections, pour qu’elles soient libres transparentes et porteuses d’espoir pour le développement dans la stabilité et la sécurité ? De fait, à l’évidence faut-il le rappeler, ne se situe-t-il en deçà et au dessus de la mêlée partisane ? C’est pourquoi Sa Majesté le Roi, invite toujours les gouvernements quels qu’ils soient, à promouvoir des politiques capables de respecter les conditions sine qanun de l’amélioration de la vie des citoyens dans l’équité l’égalité la sérénité et la stabilité. Mais, quand il y a danger d’exposition du pays à des problèmes pouvant provoquer des lésions sociales sociétales et d’intégrité territoriales, il va de soit conformément à la constitution qu’il puisse intervenir. A cet effet, en conclusion, que les diseurs d’historiettes continuent dans leurs sournoiseries et mensonges, ils ne pourront jamais déstabiliser ni porter atteinte au Royaume. Lequel, par définition, est engagé solennellement et avec assurance à mettre fin à la corruption la pauvreté et aux dissensions sociales selon ses propres moyens. A bon suiveur bonne lecture !     

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire