dimanche 13 septembre 2015

EST-CE VRAI QU’AVANT LE LIMOGEAGE DE TAOUFIQ, LE DRS ALGÉRIEN N’ÉTAIT RIEN D’AUTRE QU’UN MACHIN... ? Dixit Said le bienheureux.

AUJOURD’HUI L’ALGÉRIE NE RENTRE-ELLE DANS UNE PROCESSION SANS FIN ?

       Désormais nombreux sont les pédants écrivains intellectuels et mêmes politiques, qui commencent à exprimer avec authenticité leur désarroi face à l’angoisse dont se trouve leur pays l’Algérie. Ils ne supportent plus ce continuum de vie politique algérienne, sorte de claustration dans l’isolement sans horizon ni espoir d’enjambement  au dessus du trou béant de l’impuissance du pouvoir Bouteflika. D’autant, sachant que ce dernier ne peut plus se donner de motifs pour contrer son inculpation par la communauté internationale, sur le volet sécuritaire régional. Notamment à propos de ses dépassements dans l’entretien de liaisons dangereuses avec la nébuleuse terroriste travaillant sur son sol du temps du Général Taoufiq. S’ajoutant aux scandales des détournements d’aides aux séquestrés des camps de Tindouf Rabouni et les autres, qui marquent par le seau de hantise toute l’Intelligentsia algérienne.

       Ainsi, ne peut-on dire que ce pouvoir vit cela comme un procès l’accablant, sorte de cauchemar à l’état de veille. Alors que, pendant longtemps il n’a fait qu’occuper les couloirs des instances internationales surtout onusiens, en se consacrant entièrement à la dilapidation des richesses matérielles du pays négligeant de facto le bien-être de son peuple. Sauf que, ses efforts sont restés vains dans l’affaire du Sahara marocain, du fait qu’il se voyait toujours contraint à discuter sans fin avec des subalternes corrompus siégeant dans les antichambres, comme si la honte de son positionnement anti marocain devait le poursuivre à tout jamais. Et dont, malheureusement, encore aujourd’hui il continue nerveusement à s’en alimenter jusqu’à la névrose, pour essayer soi-disant de faire face au sentiment de sa culpabilité démontrée et prouvée à vouloir déstabiliser le Maroc. Pauvre pouvoir algérien ! N’est-il victime de sa mauvaise éducation seulement autoritaire et répressive ? D'ailleurs à ce propos, pourquoi ne sait-il qu'il s’est chemin faisant avec le temps enfermé dans une profonde lassitude, car se heurtant à une discipline marocaine rigoureuse du renseignement sans faille ni complaisance ?

       Et oui, maintenant après le débarquement de Mohamed Mediene connu sous le nom du Général Taoufiq (76 ans) au poste clé du DRS (Département du renseignement et Sécurité), tout semble indiquer que le pouvoir Bouteflika est en phase d’anticipation de l’écriture de sa propre nécrologie. Etant rentré peu de temps avant dans un processus de limogeages et règlements de comptes presque kafkaïens, montrant qu’il est dans une procession sans fin. Dans laquelle le président dopé, est balancé voire poussé par le cercle fermé du frère Said et de Ahmed Gaid Salah jusqu’aux frontières de l’invraisemblable. Et/où, l’absurde d’une fatalité rendue volontairement irrémédiable, côtoie le tragique qui aurait pu sonner le glas de ce pouvoir pendant l’événement de la nuit 14-15 Août de Zeralda 2015. Surtout, en ayant opportunément nommé l’un des ses proches conseillers Athmane Bachir Tartaq le lauréat KGBiste de carrière (65 ans), avec vous l’aurez compris, un grand risque de fragmentation de mort autour. Au vu de l’impossibilité qu’il soit l’homme de la situation pour la restructuration dans la sérénité des services du renseignement, car n’ayant jamais été un chantre du vivre ensemble entre algériens notamment lors de la décennie 1990-2000. N’est-ce cela, cependant, qui montre l’angoisse dont se trouve le pré carré du président-légume, telles des taupes en creusant ne sachant si elles montent vers la lumière ou descendent dans les ténèbres des entrailles de la terre ? C’est d’ailleurs là l’énigme, concernant la préparation de la succession de Bouteflika qu’apparemment ne voudrait laisser une cohésion militaire après lui.

       En tout état de cause, cette nomination montre que c’est fini le temps ou l’existence moins recluse de Bouteflika était libre, et qui tout de même symbolisait l’extravagance en forme d’ambiance presque de conte de fées à la bonne grâce du DRS sous Taoufiq. D'ailleurs à cet égard, Bachir Tartaq, ne figure-t-il parmi les durs dans ce nouveau pouvoir ou se reforme en ce temps la doctrine sécuritaire pure et dure, par la volonté du cercle fermé où la refonte du renseignement par l’intolérance l’emporte sur sa redéfinition par l'intelligence ? 

     Maintenant, le Maroc n’est-il averti, comme quoi le temps n’est plus comme avant, se déclinant possiblement vers plus de tension et d’escarmouches si ce n’est le pire ? Parce qu’entre l’Algérie et le Maroc, c’en est fini l’échange minimal du renseignement lettré et thématique même plus ou moins feutré. Et, qu’en plus qu’on ne le veuille ou pas, aujourd’hui tout tend vers celui brut non raffiné par l’usage d’échanges plutôt de projectiles par delà les murs les barbelés et autres tranchées larges et profondes des séparations-frontières. Sauf que, le Maroc comme à son habitude de prise de ses responsabilités devant l'histoire, cherchera à atténuer l’angoisse du pouvoir algérien, parce qu’il y a longtemps qu’il s’y est familiarisé aux conditions d’échanges diplomatiques avec lui. D'autant plus, il sait que l’Algérie n’est toujours pas dans le temps du retour du suffrage libre pour ses choix tout aussi libres notamment celui de son président, ce qui la met en mauvaise posture vis-à-vis de ses citoyens et aussi à l'international dans l’échelle onusienne.

       Evidemment, personne ne peut le nier, c’est également l’entrée effective du Maroc dans sa deuxième révolution tranquille par l’intermède du chantier grandiose de la régionalisation avancée, qui énerve plus le pouvoir à Ksar Lmradia. Se voyant largué pour de bon par le Maroc, et en plus sachant pertinemment que c’est un tremplin vers encore davantage de gaieté et cohésion du peuple marocain. Dont l'augmentation rapide de la confiance des citoyens l'accompagnera afin d’assurer plus sérénité responsabilité et de valeur ajoutée à la richesse matérielle et immatérielle locale marocaine. Contrairement aux algériens, qui ne trouvent assistance invraisemblablement qu’auprès de ceux qui se tournent dangereusement vers les rites des égorgements, du fait de l’instabilité du pays et des menaces internes grondantes ici et là dans presque toutes les wilayas. En l’occurrence, l'exemple du terrorisme pléthorique, comme seule certitude pour les mobilisés apprentis-terroristes inconscients de ne s’abandonner à l’ordre de la démocratie et à la conscience de la loi. D’où Bouteflika ne se sentant apte à faire y face, il a mis en place un stratagème de démembrement des services sécuritaires en éloignant Taoufiq le tentaculaire, et donc donner plus de chance à son frère Said le bienheureux.


       Néanmoins, plutôt que de laisser les algériens se résigner à se déchirer dans des conflits insolubles, dont parfois les gens du DRS sous Mediene en étaient les maîtres manipulateurs, ne faudrait-il pour Ssi Bachir de cerner sans relâche les petits exécutants jusque dans leurs essais d’imitation de l’effroyable cauchemardesque. Parce que sinon l’Algérie continuera d’être montrée du doigt par la Tunisie du coté des territoires frontaliers Chaanbi, et par la Libye et le Mali du fait des frontières poreuses à travers la trame réelle où se rejoignent les correspondances secrètes du terrorisme international. Dans ce cas, il n’y a aucun mal à se demander comment le Maroc a-t-il fait pour anticiper les actes de préméditation terroriste sur tout le territoire du Royaume ? Il est évident par ailleurs qu’on ne peut se servir aussi librement de ce qu’on ne veut pas, surtout quand il y a en subliminaire une demande implicite sous forme de reconnaissance de ses torts. Mais, là ou il y a que du bien pour son pays, n’est-ce pas la fin justifie les moyens ? A bon lecteur bon décryptage !  

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