samedi 19 septembre 2015

MEDIENE ALIAS TAOUFIQ, L’HOMME OUVREUR-CALEUR DES PORTES D’INFLUENCE ET DU BOUDOIR A KSAR LAMRADIA.

MAIS QUI EST-IL VRAIMENT MEDIENE ALIAS TAOUFIQ, CET HOMME PUISSANT FAISEUR DES PRÉSIDENTS ?

       En 1990, Mediene alias Taoufiq, fils spirituel de Belkheir, a hérité à son tour du DRS algérien. C’est un homme renfermé et solitaire, du fait qu’il apprit à faire le ‘’Chouf’’ à 18 ans pour le compte de la résistance algérienne, de par sa faculté d’observer et épier sans prendre note. Ce faisant, il est  d’une culture non moins occidentalisée, mais adaptée au rythme lourd des services baassistes productifs de vengeance et terreur. Ce qui ne gâte rien de ses arrangements secrets construits sur le modèle KGBiste, constituant ainsi l’un des fonds de sa formation-déformation révélatrice de son gout de l’intrigue et manipulation jusqu'à en être mal aimé par les gens du FLN. Sauf qu’avec le temps, il a su que toute initiative est égale à la structuralité du fait, au point de ne vouloir en aucune façon rester sur sa vision monochrome et mono-typique du renseignement. Ainsi, n’est-ce d’ailleurs pour cela qu’il ait eu à copier le structuralisme du fonctionnement du Grand Cabinet Basri. Tellement, qu’en 1996 il voulait en mesurer la vigilance par le montage d’acte terroriste  meurtrier et incalculable à Atlas-Asni à Marrakech. Ne sachant qu’il s’agisse depuis longtemps d’une machine marocaine spécifiquement rodée au traitement et dispatching en filigrane du renseignement avec maîtrise et professionnalisme. Comme encore aujourd'hui du temps présent, par des gens travaillant avec abnégation sans relâche et aussi sans jouer ni badiner avec les tempêtes relationnelles qui surviennent de temps à autres avec les voisinages.



       Néanmoins, aux dires de certains soi-disant de ses proches, c’est pour cacher les dessous de son limogeage humiliant préprogrammé que les différents cercles de ses ennemis civils et militaires à Ksar Lmradia,  voulaient le montrer seulement un homme passionné d’histoire d’espionnage dont sa bibliothèque personnelle en témoigne. Et donc, d’en comprendre que par ses contacts certes légitimés par sa fonction, il a fait du DRS une demeure suscitant les convoitises parsemées de non-dits. Alors que d’autant plus, depuis vingt cinq ans, fort de son positionnement décisionnel tranchant, tous les présidents, successivement, le louaient à même de le considérer un don du ciel pour l’Algérie. Contrairement aux algériens lambda qui le craignaient et ne l’appréciaient guère, sachant que c’est lui par ses directives en coulisses qui a rappelé Abdelaziz Bouteflika de son exil suisse pour lui confier la charge suprême de la présidence en 1998. Allant jusqu’en réitérer l’action à chaque élection présidentielle et, sans s’en cacher de l’avoir aussi imposé en 2014 alors qu’il n’est qu’homme-légume meurtri par les séquelles de l’AVC (Accident Vasculaire Cérébral).

       Ce serait dommage de ne pas comprendre que c’est lui le champion de saucissonnage du renseignement algérien, dont il est ensuite devenu le seul maître à bord. L’ayant conséquemment façonné à son avantage, par la création du must des canaux méta et trans-informationnels dans toutes les institutions publiques de l’Etat et autres groupements privés. Dont, il s’en est montré dextre en rafistolage communicationnel apparemment sans dégâts, ce qui lui a servi de faire son bonhomme de chemin au sein de tous les services sécuritaires. Même étant considéré un militaire issu de l’ALN, longtemps sous influence du Général Ammari traînant des casseroles scandaleuses graves et choquantes pour le commun des algériens (Affaire Khalifa-Sonatrac-Détournements de fonds-Marchés fictifs de complexes gazopétroliers et autres…). En plus, sachant pertinemment dès l'éclatement de l'affaire des tortures 1988, que le Général Khaled Nezzar ne l’aimait pas ni le ménageait outre mesure, car ne voulait aucunement le voir s’accaparer du renseignement civil et militaire à la fois.


       C’est vrai, on peut le dire, les portes des boudoirs des ministères surtout de l’Intérieur la Justice et les Affaires Etrangères, ne se fermaient et ne se rouvraient que par sa volonté tenant compte des scènes de la vie politique très secrète. Sauf que, ses arrangements n’ont pas suffit à lui donner une allure moderniste organisée autour de la probité l’équité et la responsabilité. Au contraire il s’est fourgué dans des touches fallacieuses dans l’affaire du Sahara marocain, l’ayant contraint de fermer les yeux à propos des sentiers des détournements par les mains sales dans l’entourage boutaflikien pro-polisarien. D’ailleurs l’exégèse de la grille du renseignement diffusé et partagé dans ce sens, montre la gravitation conçue autour de la présidence ressemblant à de la cavalerie de mauvaise réputation. Qu’au demeurant presque tous les services des renseignements étrangers de par leurs investigations argumentées sans copier-coller, la font paraître en tant que pièce motrice servant à l’enrichissement illicite de tous ses membres et non à la délation de ce gâchis. Parce que, se trouvant placée dans la même délimitation des dilapidations des richesses matérielles du pays, comme pour la famille Trabelsi en Tunisie et celle de Kadhafi en Libye. Un vrai corporatisme pour les biens mal-acquis sur le dos de leurs peuples respectifs. 

       On dit aussi de lui, c’est un homme du grand gout vestimentaire signé, s’étant même mis en concurrence de raffinement voir d’imitation de Chadli Benjedid et Liamine Zeroual qui, eux, avaient sans complexe une attirance au style Hassan II. Bref un état d’esprit de son envie d’ordination dans l’échelle de la représentativité du pouvoir, seulement par l’apparence sans performances au service des citoyens algériens. Même si, au premier tour aux communales 1990, parce que les choses se sont gâtées par suite à la razzia du FIS d’Ali Belhaj et Abbassi Madani, Taoufiq et les siens ont vite réagit et mis sous-séquestres les demeures communales. Les unes leur supprimant la caution institutionnelle, les autres leur affermant tutelle et autorité militaire dans le but de restaurer la ‘’Hiba’’ de l’Etat algérien.

       Finalement, personne ne peut le nier, c’est au DRS que les algériens doivent d’avoir trouvé leur réactivité face aux brouillages islamistes de la décennie 1990-2000 des convulsions sociétales, avec en plus douleurs ou le plasticage et l’égorgement ont refait leur apparition. N’est-ce pas, ce sont les mêmes raisons qu’aujourd’hui devraient révéler l’instinct protecteur de l’Etat algérien ? Et ce à l’instar du Maroc, s’affichant dans sa version rouge sans complaisance ni compromission, à faire face coût que coût au daechisme grondant dans le Maghreb et ailleurs. A bon suiveur bonne lecture !

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