MAIS QUI SERAIENT-ILS CES VAINQUEURS MAINTENANT QU'APPAREMMENT LA TROISIÈME MOUTURE GOUVERNEMENTALE EST PRESQUE DANS LES TUYAUX ?
Ce qui frapperait
en premier lieu l’observateur politique devant cette future mouture
gouvernementale, c’est que l’exigüité des charges soit conçue à une échelle restreinte. Laquelle d’ailleurs ne serait-elle le résultat autant de la
pauvreté d’action que de l’absence de vision capable d’édifier la cohérence
dans la structure précédente ? Peut-être comme ça, ils existeront des
cabinets ministériels ramassés plus consciencieux et plus adaptés à la marche
du pays sans allusion ni querelles entre eux comme ce qu'on voit ici et là même au sein du même parti. Autrement dit, ce qui séduirait
dans ce futur montage ministériel, c’est d’assurer la lisibilité en charges tant
l’intégration des compétences semble souhaitée par tout le monde. Sauf qu’à l’évidence
cela ne serait suffisant pour mettre fin à l’effet balancier du chef en l’occurrence.
Surtout s’il continue à se positionner tantôt dans le replay d’où émerge l’outrance
de gouvernance, tantôt dans le rapprochement sous rappel à l’ordre du Roi dont
on en perçoit immédiatement la conduite sereine s’établir entre les protagonistes.
On peut le
deviner par ce très bref aperçu, la guerre politique triangulaire entre
féodaux-libéraux les islamistes et les soi-disant progressistes, risquerait de
s’exacerber pendant le temps du déroulé du processus électoral 2015-2016. Déjà,
il faut savoir que le Maroc même après remaniement-formation du gouvernement
Benkirane III, il continuera de montrer deux blocs de pensées hétéroclites l’un
et l’autre en matière de cohérence dans l’approche de gouvernance. Avec d’un
coté la majorité où l’antagonisme référentiel historique continuera de faire
place à des accommodements de mise d’équivalences seulement pro-partisanes. Et,
de l’autre l’opposition où les positions ne se feraient trancher comme d’habitude,
car les influences politiques réciproques perméables ne sont aucunement bordées
de “limes“ infranchissable. C’est vrai, le sentiment que l’on risque d’avoir
c’est d’une opposition irréductible entre les antis PJD du point de vue rejet
de leur pensée islamiste rétrograde et, les fidèles à la notion d’infidélité
aux affrontements des chefs les contraignant à prendre position même sachant
qu’ils pactiseraient avec le PJD en suzeraineté le cas échéant.
Cependant, n’est-ce
d’ailleurs cette ouverture d’esprit que beaucoup de marocains cherchent à
imposer à la plateforme politique toute entière, au non de la sagesse le
réalisme et le défi pour la meilleure des gouvernances ? Même si, cette
façon de voir demande résilience et haute subtilité politique de la part des
protagonistes sur le terrain. Et que normalement, ils auraient tous été tôt
séduits par cette approche en la prenant comme priorité pour l’intérêt du pays.
Malheureusement ce ne fut pas le cas après les élections législatives
anticipées du 25 Novembre 2011, au vu des résultats rudimentaires obtenus pour
chaque formation en projection des inscrits et suffrages exprimés des votants.
Ce qui fait dire aujourd’hui au chef du gouvernement en langage codé qu’il maîtrise, que ses partisans ses coalisés et autres apparentés de service sont redevables
à sa personne de leur avoir permis de conserver espoir par sa résistance aux
aléas de la gouvernance.
Évidemment
aujourd’hui après trois ans et demi d’exécutif, la pression de la société
civile n’est pas prête de se relâcher revêtant l’allure d’une lutte soutenue
contre les fausses promesses. D’autant plus, et c’est encore plus vrai à l’aune
du processus électoral 2015-2016, parce qu’on ne peut échapper à des
intonations politiquement creuses de la part de quelques ténors de partis
politiques toutes tendances confondues. Parfois se chevauchant les unes les
autres, même avec des thèmes sans cesse ressassés ne faisant qu’accentuer le
spectacle de la désolation marquant les navrassions des marocains. Alors que rien
n’est trop beau pour refléter la marche du pays vers la vraie démocratie, que
de donner plus de certitude aux citoyens de participer à la floraison
d’admirables horizons rehaussés politiquement à hauteur de la constitution. En
cela n’est-ce le moment pour tous les partis politiques de se préparer à
célébrer le 01 Juillet 2015 avec des actes propitiatoires à l’innovation et la
fécondité d’idées programmatiques claires pragmatiques et réalisables ? Et
ce avant le début de leurs campagnes de chasse aux voix notamment, sans
l’enfumage et l’emphase d’autrefois. En constituant un intermède plus avancé non
nuancé dans leur profondeur expressive pour l’atténuation de l’impact d’idées
reçues, lesquelles, reflétant tantôt la religiosité hégémonique d’uniformisation
des pensées tantôt la commodité de la socio-résurrection standardisée par le
copier-coller.
N’est-ce ainsi
que le vocabulaire au caractère politicien bas de gamme non moins évident pour
le commun, ne puisse avoir aucune influence sur l’imagination la finesse et la
virtuosité des femmes et hommes valeureux dans ce panel politique aujourd’hui en
mal d’inspiration ? Parce qu’ils
(elles) existent dans les interstices de tous les partis, symbolisant par
ailleurs pour certains l’anti raisonnement de ré émanation de l’esprit de l’ère
du creuset idéologique koutléen, pour d’autres l’anti emphase de rédemption de religiosité
islamo-conservatrice propagandiste et aussi pour le restant l’anti essai de
résurgence de la prévalence trop libérale de l’arc ex g-huitard. Au point même
devant cette invasion linguistique sans vraie valeur ajoutée, d’espérer rattraper
le retard pris sur la non dédifférenciation-multiplicité voire pullulation des
courants-partis des déçus exclus pestiférés et autres. Tout simplement pour pouvoir
aider à la naissance de pôles homogènes pragmatiques utiles dans les étapes d’alternances
cohérentes par les urnes.
Certes, il
serait présomptueux de croire que d’un seul et même élan ne mentionnant que
leurs souhaits et désirs, ces femmes et hommes pourraient libérer leurs partis
respectifs des fardages dans les gouvernances. Dont en témoignent les solutions
subjectives appliquées par le foisonnement de reliques de fonctionnement
dépassé, l’invention d’approche mesquine de filouterie gestionnaire et surtout le
renouvellement des cadres où subsiste la préférence pour seulement les fidèles même
incompétents. Parce que, ce qui attend du reste le Maroc aujourd’hui, c’est non
seulement la conquête accélérée du champ de l’investissement stratégique par
compénétration de tous les secteurs porteurs de grande valeur ajoutée. Mais
aussi d’équilibrer d’abord les marqueurs écolo-économiques de la proximité,
puis ceux révélateurs de sa spécificité tant dans l’harmonisation des approches
sociales que dans le sécuritaire-cultuel-culturel. Car il en a les moyens
intellectuels et techniques en usant d’équité dans la redistribution des
ressources financières adéquates et aussi humaines compétentes dans le
processus de régionalisation avancée.
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