lundi 13 avril 2015

L’ONU EST-ELLE RENTRÉE EN PHASE DE DILUTION DE SES EX-FORMULATIONS VIS-A-VIS DU MAROC ?

La mobilisation-sensibilisation marocaine tous azimuts, pour l’usage d’une approche onusienne rationnelle et impartiale dans le conflit du Sahara Marocain commence à porter fruit !

       Youpi, l’affaire du Sahara marocain à l’ONU ne semble plus être dans le fameux effet yo-yo des tergiversations notamment des années 2012-2013-2014. N’est-ce là où on voit un changement de ton dans la note-rapport de Ban Ki Moon d’Avril 2015 au CS (Conseil de Sécurité), de par le retrait des expressions maladroites et l’ajout de modalités recommandées par le Maroc ? Comprendra qui voudra, désormais les mystères de l’Ouest de maximisation des risques d’élargissement des prérogatives de la Minurso dans la surveillance des droits de l’homme au Sahara marocain n’ont plus raison d’être. Évidemment non sans joie coté marocain, de par l’élévation de la sérénité américaine loin de ses interprétations contrastantes préexistantes d’avant. Parce que les ayant retirés de sa plateforme des incompréhensions résiduelles, et ce au lendemain de la visite de Sa Majesté le Roi Mohamed VI à la maison blanche chez le président Obama.

       Maintenant, au Maroc, ne peut-on déclarer d’ores et déjà qu’il commence à paraitre vraiment loin le temps des quais des brumes onusiennes ? Au vu du dépassement de l’hypo réactivité diplomatique marocaine du fait de sa redondance, et qui constituait un véritable frein dans les relations avec certains de ces pays très en vue dans les couloirs de l’ONU. Ainsi, encore heureux, que ce n’est plus le cas aujourd’hui, entrainant un flux important de sa reconnaissance en tant que valeur sûre dans  les évolutions des chancelleries par les temps des turbulences terroristes et mercenariats qui courent. Cependant, maintenant, on peut formellement affirmer que c’est fini cette forme de nonchalance d’antan, que conséquemment elle n’est non plus tolérée au plus haut de l’Etat de par la structuration offensive de la nouvelle génération des discours du Roi. De sorte qu’elle est bannie du nouveau structuralisme évolutif diplomatique marocain, se faisant détecter par évaluation et scrutement  des rapports sécurisés anticipant sur les tentatives pernicieuses des adversaires pour ne pas dire ennemis du Maroc. D’ailleurs n’est-ce le cas qu’on vient de vivre en compétition avec l’Algérie, dans les pourparlers stratégiques à propos des marqueurs du zoning diplomatique commun avec les USA ? Qu’effectivement, eu égard de leur charge souveraine, ils ont joué un rôle clé dans l’entente en pratique normative relationnelle diversifiée multi potentielles Maroc-USA.

       N’est-ce ainsi que le Maroc a coupé l’herbe sous les pieds de Ramtan Laamamra venu vendre à John Kerry et à d’autres intervenants onusiens, de nouvelles perspectives toutes chimériques les unes les autres ? Cherchant à ouvrir une brèche dans l’administration Obama de laisser l’UA (Union Africaine) sous le grabataire Mogabee, s’investir directement par son entremetteur-girouette Chissano comme soi-disant envoyé spécial dans l’affaire du Sahara marocain. Cela montre, que le pouvoir algérien portant les stigmates de désolation à Ksar Lmradia, est acculé dos au mur voulant retarder cette nouvelle prise en charge tonique de Ban Ki Moon. Néanmoins, ces nouvelles considérations onusiennes sentant de facto l’inflexion vers la solution d’autogestion,  ne sont-elles le résultat des nouvelles typologies analytiques marocaines offrant la performance en bonne gouvernance libre et assumée dans la régionalisation avancée avec des garanties de souveraineté ? Automatiquement, il va sans dire de ces données nouvelles comme solution politique viable et équitable, se traduiront sûrement par l’exclusion du rêve du pouvoir algérien de continuer d’altérer l’atmosphère au Maghreb (Tunisie-Libye) et dans la bande Sahélo-africaine surtout le Nord Mali voulant instaurer sa façon de faire.

       En tout cas, que le pouvoir algérien se rassure ! Ce ne sont pas ses résumés pseudo-standardisés et pernicieusement automatisés faisant partie d’un temps révolu, qui pourraient déstructurer l’approche référentielle onusienne actuelle. Laquelle, est prometteuse définissant d’emblée ses seuils décisionnels en ne mettant plus le Maroc et le Polisario au même niveau de moralité. Justement, parlons-en des orientations algéro-polisariennes en matière de non droiture ni exemplarité de probité ! Est-ce que les données spécifiques relatives aux biens mal acquis des gens de la « D C P A » (Diable Connexion du Pouvoir en Algérie), n’ont-elles montré le degré de suspicion de moralité négative voire honteuse ? Ne dit-on pas qu’en Algérie, « lorsque les responsables algériens prennent l’avion pour Paris, ce n’est nullement un tropisme pour la ville des lumières, ils rentrent seulement chez-eux ». À présent, toutes les instances et organisations fussent-elles onusiennes en connaissent les quelques causes profondes de ce recel organisé. Et, dont le parlement européen en a montré les préjudices portés aux associations de l’aide humanitaire normalement à destination des séquestrés des camps de la honte à Tindouf Rabouni et ailleurs. Alors, c’est en ce sens, pour la première fois que Ban Ki Moon réitère une demande explicite de recensement de ces séquestrés contre leur volonté. Notamment pour faire la part des choses dans ce foyer cosmopolite à tropisme terroriste avéré, et dont il en a eu les échos itératifs de soulèvement contre les dirigeants corrompus et aussi leurs geôliers algériens.  

       Ça va de soit, dorénavant le Maroc ne se laissera plus distancer quand aux calculs géostratégiques quels qu’ils soient ! Dont sa vigilance semble requinquée, car usant d’analyse-synthèse des péréquations géostratégiques en perpétuel renouvellement nécessitant rien que de la concentration. Et/où les attitudes du Maroc les plus consciencieusement utilisées, sont les soupesages des interférences diplomatiques pour contrer leurs envenimations. Et donc, assurer la bonne réactivité au transfèrement des bonnes idées à l’exemple du cas des négociations entre fractions libyennes sous l’égide de l’ONU à Skhirat. S'ajoutant aussi au dépistage des meilleurs protocoles d'entente, même vis-à-vis des péréquations pauvres en induction de variation en rapport avec les essais marocains, de son implication et adaptation aux données mondialisées. D’ailleurs, n’en a-t-il les moyens intellectuels référencés à son histoire singulière pour être sur le qui-vive, toujours en situation de diagnostic précoce des malveillances surtout à son égard ? Donnant même l’occasion à sa chancellerie de s’intégrer réellement plus dans le cadre de la pensée politique du CCG vis-à-vis de l’Iran. Et ce en fructifiant les nouvelles intonations diplomatiques Maroc-Iran, par ailleurs consenties communément pour dépasser la complication des données géostratégiques marquant l’entrée du Yemen en phase paroxystique au bord de la guerre civile.


       Au Maroc, la lutte antiterroriste est essentiellement un esprit citoyen laissant à chaque individu la possibilité de faire valoir ses aptitudes de montrer sa vigilance. Ne faut-il voir comment la France en profite en ce temps présent, des répercussions des variations de ses positionnements surfactants d’encombrement diplomatique d’il y a un an ? Dont l’Espagne pourtant heureuse de sa collaboration avec le Maroc, ne doit laisser les petits juges la dénaturer, parce qu’ils sont en amnésie légalisée de leur propre histoire franquiste par la force de la loi votée au Cortes. D’autant plus, n’est-ce pas que ça sent la manipulation de calculette politicarde de bas de gamme petro-dinars dépendante pour semer le doute en pleine montée de Podémos ? Au demeurant exercée sans précaution en référence à la dédifférenciation chrono-historique établie par L’IER (Instance Equité et Réconciliation) marocaine. N’est-ce là ou Feu Benzekri a laissé son empreinte grandiose, non seulement selon le principe de responsabilité politique mais aussi matérielle du dommage de l’abus de pouvoir, dont le monde entier nous envie l’approche paisible sereine et responsable ? 

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