EST-CE VRAI QUE LE PROGRAMME COMMUN DES PARTIS
MAROCAINS, C’EST LEURS POLITIQUES DES LEURRES ?
Jadis au sein
des partis politiques on trouvait réunis les divers courants de pensées,
s’animant dans la tradition sans chamaillerie pour tracer la ligne du parti.
Notamment par l’usage d’efforts programmatiques plus où moins grands pour la
formation initiatique des adhérents. Sauf qu’en ce temps présent tous les
discours des chefs de partis marocains partagent un mélange d’empirisme
emphatique, de langue de bois de discordance où anachronisme voire parfois des
mensonges. De sorte qu’on les perçoit excepté un ou deux, s’organiser en mode
de leurres politiques n’usant que de la circulation de sous-entendus généralement
non avérés et sans succès sur le terrain. Toutefois, il est intéressant de
noter qu’en vérité pour quelques uns, ils ne sont nullement destinés à invoquer
leurs désenchantements du ça et du sur-moi de leurs perversions refoulées. Alors
qu’en réalité pour d’autres, c’est une imagination-usurpation qui les touche à
des degrés divers frôlant par instant leur mort. Non seulement en fonction de
leurs intérêts-référentiels mais par rapport à leurs cotations-différentielles
dans l’arc résiduel de la représentativité partisane nationale.
Certes, ces intonations-démarches
n’en effraient pas pour le moment les tenants et aboutissants de l’Etat fort et
rationnel qu’apparemment se construit à pas sûrs selon la constitution du 01
Juillet 2011. Mais attention de se laisser berner en se servant du cadre
conjoncturel actuel de soi-disant la Char’iya légitimité de suffrage même à 12%
sonnant le glas de ce dessein de non logique. De croire que c’est un tout pour
la continuité dans la singularité politique marocaine, qu’au demeurant tous les
observateurs en scrutent avec minutie le déroulement et les relents de mise en
chantier. Car en toute franchise, s’il y a le moindre soupçon du lâché du
gouvernail étatique rien que pour faire plaisir à certaines lignes
rédactionnelles étrangères, il confirmerait les nécessités de leurs tentatives
stéréotypées plus aliénantes d’avant et après leur arrivée aux affaires. N’est-ce
cela le risque de faire de la confrontation politique des besoins
d’émancipation sociétale, un non sens politique ? Ce que guettent voire
attendent les vendeurs de leurs âmes aux ennemis, pour s’en réjouir de voir
enfin l’amorce de déstabilisation s’installer au Maroc.
C’est là
précisément que Benkirane apparaît comme fossoyeur de l’espoir, miroitant des
schémas sociétaux intelligibles. Vu qu’aujourd’hui, à l’intérieur de la
machine-système des lamentations des pjdistes, l’invraisemblable l’entêtement la
connivence et la convenance, s’entremêlent entre leurs univers des positionnements
scabreux faisant la part belle à leur art politicien opportuniste. En effet, là
particulièrement l’analyse de leurs comportements met au jour leur champ d’application
sur le devenir sociétal de toujours rester en dualité sous-intentionnellement
cachée. Et/où l’idéologique et le programmatique économique d’intérêts
seulement pour eux, s’imbriquent et
s’articulent jusqu’en exécution de la politique sociale qu’ils désirent. Qu’effectivement,
c’est bien dans l’analyse de cette dualité que l’on peut comprendre certains
aspects de cet opportunisme datant d’avant 25 Novembre 2011, s’agissant par
exemple de leur refus de se situer au coté de la protestation au moment de
l’éclosion du printemps marocain du M20F en 2011 pour cueillir ensuite le fruit
mûr. Voire d’encore aujourd’hui dire à profusion à qui veut l’entendre, que
Dieu a gratifié le peuple marocain de la venue du PJD à point nommé pour le
sauver, même à 12% de représentativité réelle. De sorte que parler d’un
quelconque progrès sociétal environnemental régional, n’est pour eux qu’une
simple illusion lexicale du point de vue politique.
Cependant, sur
ce point, certains de leurs faits et gestes semblent parler d’eux-mêmes de
cette réflexion-gouvernance, dont on peut dire sans polémiquer qu’elle est discutable
où même contestable. D'ailleurs pourquoi Benkirane ne sait-il que les probiotiques se trouvant dans le Rayb (Danone) sont une solution aux problèmes de transit intestinal que provoque le stress des augmentations des prix en ce mois sacré du Ramadan ? A cet égard Ghandi n'est pas qui veut, car il a fait montre d'une légèreté dans sa diatribe contre l'amélioration de l'offre aux consommateurs marocains ? N’est-ce pas qu’il y a là un fait déroutant, dont il faudrait en tenir compte pour pouvoir comprendre toute cette
matérialisation-dédain des pjdistes, n’engendrant que soumission des hommes et
des femmes au lavage de cerveau au nom de nouvelles formulations touchant parfois le champ de la religion ? Car tout simplement, ils sont
conditionnés voire normés au structuralisme des frères musulmans, surtout dans
le sens de juxtaposition de la production de leurs idées. Ne s’agit-il seulement
de leur part d’un manque d’objectivité qui est flagrant, succédant aux
actassions de leur véritable filiation en l’occurrence. Comme ce qu’en font
certains de leurs députés toujours les mêmes, aimant se montrer par des
postures à tire larigot, soit en mulet arpentant les sentiers lugubres de la
ruralité évoquant la mauvaise gouvernance de proximité, soit en 4x4 à l’exemple
de renverse morale du moment de soutien aux sinistrés de l’incendie d’un
supermarché à Nador. Et ce, pour faire la diversion politique à propos de la
corruption devenue paroxystique, et aussi des maigres résultats socio-économiques obtenus dont le HCP Bank Al Maghreb en ont fait large diffusion.
Ce qui nous rappelle d’autres de l’opposition s’accrochant à l’idée des kiffars
de dépénalisation de la consommation personnelle d’Alaachba Almaghribia. En
plus s’approchant des petits producteurs dans leur milieu hostile en cette
période préélectorale, se mettant pratiquement en position de quémandeurs qui
laissent à désirer.
En revanche, que
faire dans ces conditions face à cet interminable jeu du désir du pouvoir par
les pjdistes sans rendement ni sur les priorités sociales nécessaires, et
encore moins sur les libertés d’expressions qui se voient manger par leur autoritarisme
débridé. C’est vrai que la liste de reproches que l’on peut leur faire semble
étonnante par la non justesse de leur traitement voire non fidélité dans la
transmission de leur vérité n’emportant l’adhésion même des leurs. Mais
pourquoi, néanmoins continuent-ils d’utiliser le mensonge comme arme d’esquive,
croyant et estimant pouvoir venir à bout du front commun de leurs
contradicteurs et frondeurs ? Même si, de temps en temps ils font
volte-face dans la froideur du fait du précédent égyptien, et aussi de peur
d’être rattrapés par la glaciation des
représentants de l’Etat fort dont ils ont une peur bleue sans vouloir le
montrer. FINALEMENT A BAS LES POLITIQUES DES LEURRES, WACH FHAMTOUNI OUALLALA ?