jeudi 23 janvier 2014

COMMENT ET POURQUOI LA DIPLOMATIE MAROCAINE S’IMPLIQUE-T-ELLE DÉSORMAIS DANS UN RENVERSEMENT COMPLET DE LA FAÇON DE PRÉSENTER LES CHOSES ?

PARCE QUE POUR SE RATTRAPER,  IL LUI A FALLU USER DU DÉPASSEMENT DE L’ETAT DU RAISONNEMENT D’INTERDÉPENDANCE ISLAMISTE D’AVANT!

       Ça y est l’administration Obama a fixé la date du sommet USA-Afrique ! Ça va être le 05 et 06 Août 2014 aux Etats Unis d’Amérique avec invitation de seulement 47 pays africains, sans le Zimbabwe l’Egypte le Soudan et d’autres pays encore en voie de recherche à sortir de déstabilisation en interne. Aussi tous les chefs d’Etats et gouvernements réceptifs de ce message significatif du branle bas de combat qui s’annonce après cette sollicitation-invitation, sont maintenant avertis pour commencer dès à présent à se mobiliser. Et pourquoi pas innover en bonne gouvernance socio-économique et respect des droits humains. Primo en combattant l’inflation des hostilités diversifiées jaillissant en interne comme en externe, et secundo en ne se bornant plus sur les états de chocs du passé mais sur les nouvelles bases diplomatiques de coopérations pré-établies par les USA et l’ONU pour l’Afrique. Même si, au demeurant, il semble bien que nombreux pays africains ne soient hélas en mesure d’en prendre acte et reconnaître leur tort. N’ayant pas tiré de bonnes leçons de gouvernance pour éviter la frustration, ni  à temps accompagné les changements sans s’en être contraints de le faire dans l’obligation des nouvelles donnes politiques sociales et économiques.

       A cet égard, n’est-ce pas que le Maroc comme le confirment tous les observateurs internationaux, en fournit déjà la démonstration dans ce sens, par où, se trouve une analogie  avec sa marche interne et sa raison de se diriger en s’ouvrant davantage vers l’Afrique ? Et ce, grâce à l’approche honorable innovante du CNDH et CESE ne se cantonnant plus dans l’observance de l’injustice l’iniquité la précarité et l’inégalité en droits et devoirs, mais dans la préconisation rapide de l’effectivité de la constitution du 01 Juillet 2011. Et c’est de la même façon que depuis les visites historiques du Roi Mohamed VI au Sénégal Cote d’Ivoire Gabon et Mali, que nombreux sont d’autres pays africains qui s’en sont trouvés en guerre avec leurs consciences politiques aspirant copier le Maroc. Au point que certains de leurs supports médiatiques indépendants voulant intégrer la résonance marocaine à l’international, continuent de suivre le déroulement de l’impact du fil de ses actualités selon les opportunités à l’exemple de son invitation à la conférence-pourparlers Genève II concernant l’imbroglio syrien. A même de comparer leur suivisme réflexogène dinars-dépendant d’avant de contre nature, où naquit l’idée de contrecarrer tout ce que entreprend le Maroc.  Car le qualifiant à la hâte et injustement contre-productif pour l’Afrique, par ailleurs ne les honorant aucunement vu leurs résultats obtenus sur le terrain ainsi que leurs commanditaires.

       En somme, ne s’agit-il d’une sorte d’anticipation structurée de transfèrement du savoir-faire marocain dans beaucoup de domaines vers les pays africains amis et autres désireux d’en sortir de l’enfumage de l’Algérie des généraux nababs leurs résidus-satellites ? Notamment par la vitamination des rapports diplomatiques réalistes et programmatiques pragmatiques dégageant des dispositifs d’attractivité réciproque, pour le commerce l’économie le culturel le social et le cultuel. En usant de compétences marocaines d’abord pour la formation de leurs élites, ensuite assurer en commun l’accompagnement par des partenariats gagnant-gagnant d’instauration d’infrastructure diversifiée. Et aussi l’échange d’expériences ciblées de l’aménagement des territoires et leurs gestions administratives en entités fonctionnelles territoriales, tenant compte des spécificités structurantes locales. Corroborant ainsi le bon vouloir et désir de bâtir ensemble l’avenir d’une nouvelle Afrique dans le silence et la responsabilité, loin des essais déstabilisateurs par billetterie dont toujours les mêmes en font leur dada favoris anti-Maroc. De surcroît datant du temps de la tornade ensablée en 1961, et dans leur rancœur s’est cristallisée dans l’affaire du Sahara marocain après la Massira en Novembre 1975.

       N’est-ce pas que Le Maroc découvre à travers l’action de quelques uns de ses prévisionnistes diplomates assidus, sa particularité de projection multifactorielle dans l’avenir parce qu’au diapason de la marche du monde ? En plus sachant que pendant longtemps il est resté exposé aux rancunes gravissimes dans le Maghreb qu’en effet la plupart du temps il les connaissait, mais ne s’imaginant pas à ce point leur résistance de nuisance pour des  raisons historiques. De fait, maintenant il part de données socio-économique-politiques palpables et non théoriques, pour affirmer ce que sera confirmé surement dans le sommet USA-Afrique. Effectivement, tout cela parce qu’après la visite du Roi Mohamed VI aux USA d’Obama qui continue de faire écouler beaucoup d’encre, étant le chef d’Etat africain à avoir apporté hauteur de vue réaliste et pragmatique levant le doute sur l’origine de l’épisode relationnel désolant Reis-dépendant d’avril 2013. Qu’au demeurant,  aujourd’hui l'interprétation future des conséquences et résultats de ce sommet, implique quand même pour le Maroc de ne pas se borner seulement à cette direction. Pour qu’il puisse pouvoir en plus et encore baliser d’autres parchemins diplomatiques, en consacrant ainsi son nouveau temps politique en matière de relations extérieures. A voir comment le Maroc est devenu la Kibla pour rencontres forums et congrès de toutes natures, surtout économiques cultuelles culturelles-civilisationnelles et sécuritaires. Et ce, sans controverses infondées ni oscillations dans les positionnements selon les opportunités et les conjonctures.

       C’est vrai, au Maroc on n’est nullement dans la vitalisation du tropisme pan-arabe, que l’on voit subir dégénérescence partout ailleurs en ce temps du printemps qui n’en finit pas. Au point d’en voir la casse phénoménale dommageable incontrôlée, subie par des familles et tribus au nom de l’avènement et réveil du terrorisme. Une situation où s’imbriquent des contacts diversifiés de tout bord, aboutissant à la surchauffe guerrière sur le terrain comme en Syrie, voire en Centre-Afrique Soudan du Sud Somalie Érythrée et d’autres contrées encore. N’est-ce pas que nos contingents s’y impliquent sous mandats onusiens pour éviter tout risque de faire embraser l’Afrique toute entière, laquelle, se trouvant depuis longtemps dans ce procédé de percolation de souffrances par transvasement de rancunes ethnoculturelles d’un temps que l’on pensait à tort révolu. Même si, on assiste à des réussites de mouvements économiques autour d’autres pôles, en l’occurrence les pays BRICS et émergents comme le Ghana Kenya Tanzanie Mozambique et d’autres. Dont il faudrait en revoir les clauses d’exploitation des richesses du sous-sol, en favorisant l’esprit gagnant-gagnant dans le respect de la sauvegarde environnementale si c’est possible.


       Qu’en effet le Maroc diplomatique en a compris la valeur ajoutée pour le rayonnement du pays, et donc s’y investis avec détermination multidisciplinaire par ses propres moyens d’en faire mieux que ces pays en suivant les pas de l’Afrique du Sud, avec en plus surveillance-vigilance draconienne du développement humain. Voilà pourquoi Obama comptant sur la participation effective de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, veut faire comme les chinois et les français, en institutionnalisant des rencontres au sommet avec les africains et delà avoir un contrôle sans abus sur la croissance africaine. Et ce par plus d’appel à l’investissement au Maroc, car il sait que la Chine Russie et Brésil s’y intéressent déjà en plus de l’Union Européenne. Et en même temps ne faudrait-il pas pour la diplomatie parallèle d’être en concordance avec l’officielle ? Sachant que le Maroc se montrant hub et tremplin pour entrer en Afrique francophone, pour ne toucher aux acquis avec l’UE de par le statut avancé dont il jouit, et ne parasiter le programme stratégique et de libre échange avec les USA pour des raisons politiciennes sans fondement.

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