dimanche 26 mai 2013

LE SENS DU MESSAGE DE CETTE LATENCE D’ARBITRAGE ROYAL, A-T-IL ETE INTEGRE ET ENTENDU AUSSI BIEN PAR LA COALITION GOUVERNEMENTALE QUE PAR L’OPPOSITION ?


EST-CE QU’APRÈS LA TURBIDITÉ PROVOQUÉE PAR CHABAT, LES COMPORTEMENTS DE PIRATAGE DE CETTE APPROCHE FOISONNENT-ILS ESSENTIELLEMENT POUR ATTISER LES TENTIONS POLITIQUES ? OU, S’AGIT-IL TOUT SIMPLEMENT D’UN TREMPLIN PSYCHOLOGIQUE POUR SE PRÉPARER AUX ÉVENTUELLES TRACTATIONS STRATÉGIQUES FUTURES, PAR RAPPORT AUX POSITIONNEMENTS BASAUX DE CONTINUITÉ ET BON FONCTIONNEMENT DE L’ÉTAT?

C’EST PEUT ÊTRE LARGEMENT CE CAS DE RETROUVAILLES DU SENS CIVIQUE QUI L'EMPORTERAIT, VU LA NON DISPONIBILITÉ AISÉE DES FONDS POUR ASSURER DES ÉLECTIONS ANTICIPÉES. EN PLUS LA CHRONOLOGIE DES SORTIES MÉDIATIQUES NE RASSURE AUCUNEMENT VERS UNE SOLUTION ENTRE COMPOSANTES COALISÉES DU GOUVERNEMENT. ET CE, DE PAR LES MOTS CLÉS POLITIQUEMENT ACERBES VIFS, UTILISES DE PART ET D’AUTRE  SUR L’ÉTAT DES FINANCES ET LES PRIORITÉS A ENTAMER. COMME LA REFORME DE LA CAISSE DE COMPENSATION, LA REFONTE ET RÉVISION DE LA FISCALITÉ ET SURTOUT LA MISE EN PLACE DE LA RÉGIONALISATION AVANCÉE.

EN TOUT CAS, L’OFFENSIVE EMPHATIQUE DU PJD N’A PAS EU LE RÉSULTAT ESCOMPTÉ. LE MIRACLE TANT ATTENDU DE BENKIRANE A FAIT PSITT! MÊME FAISANT SEMBLANT DE SE DÉTOURNER A MI-DISTANCE DE SON CYNISME ENVERS L’OPPOSITION. ALORS QU'EN VÉRITÉ IL S'ESSAYE A SA STRATÉGIE MACHIAVÉLIQUE DE PÉNÉTRATION DES CONSCIENCES ET D’ATTIRANCE DU PEUPLE AU MOMENT DES QUESTIONS-RÉPONSES AUX DEUX CHAMBRES DU PARLEMENT.

DANS CETTE AMBIANCE DE TENSION ET DIVERGENCES CIBLÉES, QUE RESTE-T-IL ALORS DE CETTE PASSE D’ARMES ENTRE BENKIRANE ET CHABAT ? N’EST-CE PAS QU'AU QUOTIDIEN C'EST LA TRANSPOSITION DE CETTE GUÉGUERRE AU SEIN DU PARLEMENT DONT IL S'AGIT? POUR NE PAS LAISSER LE MINISTRE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT ET DE LA SOCIÉTÉ CIVILE, S’EMPARER DES ROUAGES PAR DES PROPOSITIONS POUR RAISON PROPAGANDISTE.


A qui alors profite cette latence pour trouver une solution à la crise, à Benkirane à Chabat où à l'opposition?

       Est-il vrai que les dés sont jetés ? Du moins le miracle pjdiste n’a pas eu lieu ! Ainsi, lorsqu’on se réfère à toutes les motivations de transpositions pjdistes destinées à attirer l’attention des populations, on voit qu’elles font désormais parti de leur historiette mentaliste fantaisiste. De surcroit, fatalement préconçue au bon désamour, non seulement entre composantes de la coalition gouvernementale mais aussi par rapport au peuple. Avec en plus l'usage de la virulence politique formalisée dans les propos, pour ne pas dire fanatique conjoncturelle déstructurant le pacte agreement-gentlemen de gouvernance participative. Car, à cet égard il est resté sans vrais actes de dynamisation, par le fait de fous têtus pjdistes spécialistes du copier-coller du tout feu à l’instar de leurs homomorphes sous des cieux non envieux d’un coté, et à la schizophrénie de comportement paradoxal réactionnel de l’autre surtout des istiqlaliens ayant tardé de ramasser leurs billes pour ne plus jouer à ces jeux interdits dans la consciences des marocains.

       N’est-ce pas qu’en plus par ce constat désolant, ils sont tous devenus manœuvriers-joueurs, politiciens-dépendants provocateurs de polémique d’interface non anodine. Laquelle par ailleurs, est ressentie par les nombreux observateurs avertis, évidemment, seulement transactionnelle politicienne dans certains recoins de la structure de l’Etat. Se mettant dangereusement en contradiction avec l’esprit de la nouvelle constitution, révélant une mentalité de spéculation à bout de gorge et donnant ainsi une assez bonne idée sur la mécanique-décélération de la régionalisation avancée pré-pensée par Benkirane et ses acolytes. Dont Chabat le fougueux téméraire a compris la dangerosité pour son parti le PI, ne voulant plus rester dans l’expectative passant à l’offensive, à même de bruler politiquement le PJD et son colocataire à ppséité bigarrée. Parce qu’on ne peut pas dire que ce n’est pas courageux pour un parti comme l’Istiqlal de mettre le doigt sur des sujets sensibles, même si c’est fait symboliquement surtout en ce moment où le pays n’a besoin que de certitude et conviction dans tout ce qu’il entreprend.

       N’est-ce pas qu’un an et demi après cet essai amalgamé dans l’Exécutif benkiranisé jusqu’à l’offense, on assiste presque en direct à la plus hilarante déconvenue de ce gouvernement ? Justement après ce constat, pourquoi le chef du gouvernement bizarrement, continue-t-il à se raconter des story-boards croyant trouver encore acquéreurs pouvant les faire transposer pour visualisation publique? Comme ce que les pjdistes avaient coutume de faire par les racontars approximatifs auprès des délaissés, les embobinant voire les roulant dans de la farine sans levure. Mais, ont-il oublié tout ce temps perdu à faire de la mauvaise politique par ces mêmes prêches tendancieux à la limite du légal, reniant toutes leurs promesses préélectorales d’avant le 25 Novembre 2011 ? Finalement ne se sentent-ils pas incompatibles et incompétents de gérer les affaires de l’Etat en tant que locomotive? Car ne s’attelant rien qu’au blabla et redondance creuse, mettant le pays dans une mauvaise posture socio-économique. Dont la dernière note de conjoncture du HCP par sa tonalité vive, exhorte le gouvernement de sortir de ses interrogations politicologue-électoralistes en ouvrant des perspectives tant en termes de dynamisme socioculturel qu’en efficacité économiques loin des rafistolages par lestages à contractions de crédits répétitifs hypothéquant l’avenir. N’en déplaise à ceux qui ont aveuglément tapé du bendir à ce genre d'option de financiarisation, ne connaissant rien de l’histoire du mode de conversion intimiste (cut and push forward) des islamistes partout où ils sont au pouvoir, pour qu'au final provoquer des restrictions des fondamentaux de la démocratie. 

       De fait, est-ce que le Maroc ne doit-il s’apprêter sans trop attendre à installer une nouvelle donne programmatique gouvernementale de projection dans l’avenir serein et responsable en attendant des élections anticipées ? En l’occurrence, pour mettre sur pied l’effectivité de l’arsenal juridique financier et administratif de la constitution du 01 Juillet 2011. Sans calculs politiciens, tout simplement, en usant du seul sacré sursaut national à sa juste valeur consensuelle, entre partis syndicats oulémas intellectuels et forces vives de la société civile surtout les jeunesses. Et ce, en prospectant et exploitant les vraies compétences dans cette plateforme d’offre foisonnante, pour faire sortir le pays de ce marasme panislamisme politique de Benkirane. Par ailleurs, s’appuyant invraisemblablement, peut être, par relation de proximité consanguine lointaine à la face cachée de l’ex communiste qui n’est qu’un capitaliste à déterminisme contrôlé, et dont le PI et le MP s’en sont apparemment alliés dans un but missionnaire mais à contre cœur. Évidemment, sans oublier toutes les oppositions institutionnelles où autres, vu que certaines d’entre elles ne sont plus disposées à revivre ce qu’il est désormais connu et, appelé communément code de l’arithmétique politicienne Benkirane-Benabdallah, en l’occurrence de basse portée socio-économique. D'autant plus en contradiction avec le principe de pérennité de l’État, parce que  ne s’accordant hélas qu’à de l’inintelligence dans la gouvernance hautaine snobinarde.

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