EST-CE
QU’APRÈS LA TURBIDITÉ PROVOQUÉE PAR CHABAT, LES COMPORTEMENTS DE PIRATAGE DE
CETTE APPROCHE FOISONNENT-ILS ESSENTIELLEMENT POUR ATTISER LES TENTIONS
POLITIQUES ? OU, S’AGIT-IL TOUT SIMPLEMENT D’UN TREMPLIN PSYCHOLOGIQUE
POUR SE PRÉPARER AUX ÉVENTUELLES TRACTATIONS STRATÉGIQUES FUTURES, PAR RAPPORT AUX
POSITIONNEMENTS BASAUX DE CONTINUITÉ ET BON FONCTIONNEMENT DE L’ÉTAT?
C’EST
PEUT ÊTRE LARGEMENT CE CAS DE RETROUVAILLES DU SENS CIVIQUE QUI L'EMPORTERAIT, VU LA NON DISPONIBILITÉ AISÉE DES FONDS POUR ASSURER DES ÉLECTIONS ANTICIPÉES. EN PLUS LA
CHRONOLOGIE DES SORTIES MÉDIATIQUES NE RASSURE AUCUNEMENT VERS UNE SOLUTION ENTRE
COMPOSANTES COALISÉES DU GOUVERNEMENT. ET CE, DE PAR LES MOTS CLÉS
POLITIQUEMENT ACERBES VIFS, UTILISES DE PART ET D’AUTRE SUR L’ÉTAT DES FINANCES ET LES PRIORITÉS A
ENTAMER. COMME LA REFORME DE LA CAISSE DE COMPENSATION, LA REFONTE ET RÉVISION DE LA FISCALITÉ ET SURTOUT LA MISE EN PLACE DE LA RÉGIONALISATION AVANCÉE.
EN
TOUT CAS, L’OFFENSIVE EMPHATIQUE DU PJD N’A PAS EU LE RÉSULTAT ESCOMPTÉ. LE MIRACLE TANT ATTENDU DE BENKIRANE A FAIT PSITT! MÊME FAISANT SEMBLANT DE SE DÉTOURNER A MI-DISTANCE DE SON CYNISME ENVERS
L’OPPOSITION. ALORS QU'EN VÉRITÉ IL S'ESSAYE A SA STRATÉGIE MACHIAVÉLIQUE DE PÉNÉTRATION DES
CONSCIENCES ET D’ATTIRANCE DU PEUPLE AU MOMENT DES QUESTIONS-RÉPONSES AUX DEUX CHAMBRES DU PARLEMENT.
DANS CETTE AMBIANCE DE TENSION ET DIVERGENCES CIBLÉES,
QUE RESTE-T-IL ALORS DE CETTE PASSE D’ARMES ENTRE BENKIRANE ET CHABAT ? N’EST-CE PAS QU'AU QUOTIDIEN C'EST
LA TRANSPOSITION DE CETTE GUÉGUERRE AU SEIN DU PARLEMENT DONT IL S'AGIT? POUR NE PAS LAISSER LE
MINISTRE DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT ET DE LA SOCIÉTÉ CIVILE, S’EMPARER DES
ROUAGES PAR DES PROPOSITIONS POUR RAISON PROPAGANDISTE.
A qui alors profite cette latence pour trouver une solution à la crise, à Benkirane à Chabat où à l'opposition?
Est-il vrai que les dés sont
jetés ? Du moins le miracle pjdiste n’a pas eu lieu ! Ainsi, lorsqu’on
se réfère à toutes les motivations de transpositions pjdistes destinées à
attirer l’attention des populations, on voit qu’elles font désormais parti de
leur historiette mentaliste fantaisiste. De surcroit, fatalement préconçue au
bon désamour, non seulement entre composantes de la coalition gouvernementale
mais aussi par rapport au peuple. Avec en plus l'usage de la virulence politique formalisée dans
les propos, pour ne pas dire fanatique conjoncturelle déstructurant le pacte
agreement-gentlemen de gouvernance participative. Car, à cet égard il est resté
sans vrais actes de dynamisation, par le fait de fous têtus pjdistes spécialistes
du copier-coller du tout feu à l’instar de leurs homomorphes sous des cieux non
envieux d’un coté, et à la schizophrénie de comportement paradoxal réactionnel de
l’autre surtout des istiqlaliens ayant tardé de ramasser leurs billes pour ne
plus jouer à ces jeux interdits dans la consciences des marocains.
N’est-ce pas qu’en plus par ce constat
désolant, ils sont tous devenus manœuvriers-joueurs, politiciens-dépendants provocateurs
de polémique d’interface non anodine. Laquelle par ailleurs, est ressentie par
les nombreux observateurs avertis, évidemment, seulement transactionnelle
politicienne dans certains recoins de la structure de l’Etat. Se mettant dangereusement en
contradiction avec l’esprit de la nouvelle constitution, révélant une mentalité
de spéculation à bout de gorge et donnant ainsi une assez bonne idée sur la mécanique-décélération de la régionalisation avancée pré-pensée par
Benkirane et ses acolytes. Dont Chabat le fougueux téméraire a compris la
dangerosité pour son parti le PI, ne voulant plus rester dans l’expectative
passant à l’offensive, à même de bruler politiquement le PJD et son colocataire
à ppséité bigarrée. Parce qu’on ne peut pas dire que ce n’est pas courageux
pour un parti comme l’Istiqlal de mettre le doigt sur des sujets sensibles, même
si c’est fait symboliquement surtout en ce moment où le pays n’a besoin que de
certitude et conviction dans tout ce qu’il entreprend.
N’est-ce pas qu’un an et demi après cet
essai amalgamé dans l’Exécutif benkiranisé jusqu’à l’offense, on assiste
presque en direct à la plus hilarante déconvenue de ce gouvernement ? Justement
après ce constat, pourquoi le chef du gouvernement bizarrement, continue-t-il à se raconter
des story-boards croyant trouver encore acquéreurs pouvant les faire transposer
pour visualisation publique? Comme ce que les pjdistes avaient coutume de faire
par les racontars approximatifs auprès des délaissés, les embobinant voire les
roulant dans de la farine sans levure. Mais, ont-il oublié tout ce temps perdu
à faire de la mauvaise politique par ces mêmes prêches tendancieux à la limite
du légal, reniant toutes leurs promesses préélectorales d’avant le 25 Novembre
2011 ? Finalement ne se sentent-ils pas incompatibles et incompétents de
gérer les affaires de l’Etat en tant que locomotive? Car ne s’attelant rien qu’au
blabla et redondance creuse, mettant le pays dans une mauvaise posture socio-économique. Dont la dernière note de conjoncture du HCP par sa tonalité
vive, exhorte le gouvernement de sortir de ses interrogations politicologue-électoralistes en ouvrant des perspectives tant en termes de dynamisme
socioculturel qu’en efficacité économiques loin des rafistolages par lestages à contractions de
crédits répétitifs hypothéquant l’avenir. N’en déplaise à ceux qui ont
aveuglément tapé du bendir à ce genre d'option de financiarisation, ne connaissant rien de l’histoire du mode de
conversion intimiste (cut and push forward) des islamistes partout où ils sont
au pouvoir, pour qu'au final provoquer des restrictions des fondamentaux de la démocratie.
De fait, est-ce que le Maroc ne doit-il
s’apprêter sans trop attendre à installer une nouvelle donne programmatique
gouvernementale de projection dans l’avenir serein et responsable en attendant des élections anticipées ? En l’occurrence, pour mettre sur pied
l’effectivité de l’arsenal juridique financier et administratif de la
constitution du 01 Juillet 2011. Sans calculs politiciens, tout simplement, en usant
du seul sacré sursaut national à sa juste valeur consensuelle, entre partis syndicats
oulémas intellectuels et forces vives de la société civile surtout les
jeunesses. Et ce, en prospectant et exploitant les vraies compétences dans
cette plateforme d’offre foisonnante, pour faire sortir le pays de ce marasme panislamisme
politique de Benkirane. Par ailleurs, s’appuyant invraisemblablement, peut être, par relation de
proximité consanguine lointaine à la face cachée de l’ex communiste qui n’est
qu’un capitaliste à déterminisme contrôlé, et dont le PI et le MP s’en sont
apparemment alliés dans un but missionnaire mais à contre cœur. Évidemment, sans
oublier toutes les oppositions institutionnelles où autres, vu que certaines
d’entre elles ne sont plus disposées à revivre ce qu’il est désormais connu et,
appelé communément code de l’arithmétique politicienne Benkirane-Benabdallah, en l’occurrence de basse portée socio-économique. D'autant plus en contradiction avec le principe de pérennité
de l’État, parce que ne s’accordant
hélas qu’à de l’inintelligence dans la gouvernance hautaine snobinarde.
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