vendredi 11 mars 2022

POUTINE CHARGE SON AMBASSADEUR À RABAT D'ESSAYER D'ASSOCIER SON PAYS AU DÉVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE ET TOURISTIQUE DU MAROC.



MOSCOU SOUHAITE UN ÉLARGISSEMENT  PARTENARIAL AVEC RABAT S'IL N'EST PAS POSSIBLE DE LE COMPLÉTER À L'AIDE D'UNE CONVENTION MILITAIRE GÉOSTRATÉGIQUE.


      Pour Vladimir POUTINE la neutralité de l'Ukraine pourrait sembler satisfaire les conditions d'arrêt des opérations de l'Armée russe. Seulement, le constat des dégats sur tous les fronts montre un redéploiment plus musclé par le pilonage émiétté de l'offensive à cause du dégel des sols et des sabottages des ponts. Ce qu'éffectivement instaure des actes opérationnels de destruction en double aveugle par des supplétifs syriens et iraniens. Dont, l'UE au Sommet extraordinaire de Versailles, en plus d'autres pays occidentaux n'en sont pas enclin à l'optimisme pour l'issue rapide de cette guerre. Sans doute, fondent-ils cette éventualité en la plaçant dans les capacités défensives et même offensives des forces militaires ukrainiennes. Sans oublier la résistance contrainte par la force des choses de tirer l'épée pour relever l'affront et donc honorer ses engagements pour la sauvegarde de souveraineté du pays. Et c'est là où il convient de rappeler l'attitude mesurée du Maroc dans l'organisation d'aide à l'Ukraine et aussi d'assistance logistique pour les avions civils qui se profile avec la Fédération de Russie. Notamment, après les sanctions économico-financières qui lui sont infligées en plus de l'interdiction de survol de l'espace aérien.


       Au ministère des Affaires Étrangères trônant face à la batisse Chellaenne à Rabat, Nasser BOURITA estime qu'il est d'importance capitale d'obtenir l'appui de la Russie en faveur de la marocanité du Sahara. C'est ce dont Vladimir POUTINE invite ses collaborateurs les plus proches à travailler avec célérité de préparer un projet de convention géostratégique en reconnaîssance au Maroc pour son positionnement mûri sans hésitation ni tremblement. Et ce, même s'il existe toujours le pacte Moscou-Alger, en vertu duquel les deux États se sont promis aide et assistance en cas de coup dur. Ceci étant, il faut le dire sans résérve, la réponse marocaine a opposé un refus à la proposition des USA et UE de condamner voir blamer la Russie. N'en a-t-il, de fait, évité d'assister au moment du vote à l'Assemblée Générale de l'ONU, seulement pour donner à son geste une signification de non alignement ni suivisme ? N'est-ce là où l'on voit que ce choix du Maroc rappelle surtout à l'UE qu'il n'a aucune frontière commune avec la Russie ? Et en même temps, reconnaîssant à cette argumentation le mérite d'une certaine logique géopolitique au cas où l'OTAN se trouverait en état de guerre avec la Russie.


       Aujourd'hui, avec la terreur déployée en Ukraine après l'isolement de la Russie à l'international, l'UE continue de démontrer au monde l'ambiguïté des choix de ses partenaires priviligiés. D'abord, de manière trop opportuniste usant d'agendas de réévaluation des géopolitiques mondialisées en sa faveur seulement. Puis, de façon technocratique de consacrer son influence à l'égard du reste du monde par l'arrogance l'humiliation voire la xénophobie. D'ailleurs, l'exemple de l'attitude de l'Espagne vis-à-vis du Maroc en est un cas flagrant que par ailleurs dénoncent à la fois la Russie et les USA. De ce point de vue, l'on peut affirmer, le Maroc a trouvé une forme nouvelle de s'affirmer par sa volonté et sa résilience à s'engager dans les rapports de forces avec ses ennemis européens. Qu'ils soient économiques qui supposent une meilleure intégration des codes de la transition énergitique diversifiée. Ou, sécuritaires se basant sur la bonne analyse-interprétation du renseignent-minute et sur l'anticipation des agissements des ennemis quels qu'ils soient. Tout en définissant les priorités de l'autonomie stratégique de modernisation du pays par des messages clairs, passant par l'encouragement des investissements nationaux et internationaux surtout privés. N'est-ce, cela qui fait peur aux opportunistes européens ressentant des inquiétudes de voir la Russie sortir de l'isolement par l'attitude en plus de la Chine, de l'Arabie Saoudite et des Émirats Arabes Unis ?  Voilà pourquoi Vladimir POUTINE cherche à resserer les relations russo-marocaines pour se conformer à la raison de rendre la pareille au Royaume Chérifien. À bon suiveur, bon décryptage !

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