samedi 19 mars 2022

LE CONFLIT RABAT-ALGER NE BORNERA JAMAIS SES EFFETS À UNE PASSE D'ARMES ESPAGNE-MAROC.


LES ILLUSIONS DE CHENGRIHA TEBBOUNE ET POLISARIO QUANT À LA POLITIQUE DE PEDRO CHANCHÈZ.


       C'est maintenant clair, l'Algérie est isolée pour des raisons géopolitiques de vouloir précipiter les périls de la région que le Maroc se propose de conjurer. Ce qui, au demeurant, provoque la peur algérienne inavouée du système diplomatique de Nasser BOURITA qu'il pratique avec maestria. Ayant donné un regain d'actualité partout dans le monde en faveur de la reconnaîssance de la marocanité du Sahara. Déjà, géostratégiquement parlant, l'on peut avancer de ce fait, l'Algérie est plus immédiatement menacée par cette marée des reconnaîssances explicites en ON par tous les pays de l'UE. C'est pourquoi le Maroc met à profit ce changement de positionnement de l'Espagne après 47 ans de tergiversations mensonges et dénis des réalités historiques. Sachant que les gesticulations tactiques et diplomatiques de l'Algérie contre le Maroc ont rendu inopérante la garantie dont l'Espagne et la Russie l'avaient gratifiée des années durant. D'autant plus qu'avant l'invasion de l'Ukraine par l'Armée poutinienne, on savait que l'ascendant de Rabat sur Alger et Madrid allait se révéler efficace par le déferlement diplomatique dans les Instances Internationales sans nuances ni résérves. Dont, plus exactement, l'Allemagne et la France ont émis l'avis que le conflit Rabat-Alger sur le Sahara marocain ne bornera jamais ses effets à une passe d'armes Maroc-Espagne.


       Aussi, l'instauration de la nouvelle stratégie du Maroc au lendemain de l'affaire Ben Battouche lui avait assuré tant à l'ONU à l'UE et à l'UA qu'il n'entrerait dans aucun arrangement que l'Espagne et l'Algérie tentaient d'ourdir contre lui. N'est-ce pas qu'il a mis face à elles le bouclier économique de ses territoires et celui géostratégique sécuritaire de ses FAR (Forces Armées Royales) ? Appliquant avec une logique sans faille le principe de l'entente trilatérale USA-Maroc-Israël. D'ailleurs, personne ne conteste la pertinence d'avoir envisagé cette possibilité conforme à l'esprit des accords d'Abrahams conclus sous l'administration TRUMP. Tellles sont à peu près les idées projetées par le Maroc au gouvernement espagnol lorsqu'il voulut continuer à s'accrocher à la thèse polisarienne pendant les longues discussions secrètes. Au final, le vif du sujet c'est ce qui s'est passé au fond des canaux des tractations ayant mis l'Espagne devant le dilemme du choix de prendre ses responsabilités pour ses propres intérêts géopolitiques et géostratégiques. Comme ça, à la lueur sinistre de l'histoire des Caporaux-Généraux vert-kaki algériens vivant dans les illusions avec le Polisario, comment auraient-ils tous pu se douter que Pedro SANCHÈZ s'accorderait avec l'offre marocaine d'autonomie 2007 ? Tout en se retirant de ses motifs d'irritation d'avant qui l'ont, par ailleurs, pendant longtemps tenus en border-line de la garantie des Résolutions du Conseil de Sècurité de l'ONU. À bon entendeur, salut !

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