ANGELA MERCKEL A OUBLIÉ LES PROMESSES DE SES PRÉDÉCESSEURS.

MAIS, POURQUOI S'EN PREND-ELLE AU MAROC SANS AVOIR NI LES MOYENS GÉOPOLITIQUES NI LES INFLUENCES GÉOSTRATÉGIQUES ?

      Il n'est pas dans l'intention du Maroc de revenir sur le style ni le ton qui sont utilisés dans la lettre fuitée de Nasser BOURITA à l'encontre du comportement allemand anti-reconnaîssance US du Sahara. Au point d'affirmer, sans ambages, qu'il est prêt à prendre d'autres mesures plus décisives en vue de protéger ses acquis lui permettant de remplir ses obligations dans le cadre de l'ONU. En effet, autant le dire avec franchise, l'Allemagne de Merckel a d'ores et déjà perdu face au Maroc sûr de lui. C'est l'objet principal que montre en filigranne cette missive, comme quoi l'attitude inamicale allemande est inacceptable parce qu'inapropriée par rapport à la dynamique de reconnaîssance enclenchée. D'où, il ressort des analyses et décryptages que la garantie de soutien, sans limite, au président Tebboune et ses Généraux vert-kaki est mal appréciée par les Institutions et les forces nationales marocaines. Dès lors que, pas moins de 08 pays de l'UE ne la voient pas explicitement d'un bon œil, à l'exemple de l'Italie Belgique Hollande Grèce Roumanie Hongrie Pologne et Bulgarie.

       Néanmoins, pourquoi l'Allemagne se sait-elle toujours pas que le Maroc est devenu le precursseur de l'engagement de l'Afrique pour la qualité de ses relations avec l'UE sans coups fourés ? Et c'est particulièrement vrai, quand il s'agit de se mettre à l'abri des noyautages et infiltrations des espions venant ou travaillant pour l'Allemagne très offensive dans ce domaine. Un savoir-faire indiscutable depuis BISMARK, entretenu par les NAZIS et réactivé par le rideau de fer. Une épopée d'une époque passée mais toujours renouvlée notamment, dans l'informatique des écoutes de haute sensibilité, les Énergies renouvelables et l'industrie de l'armement. Évidemment, la France et l'Espagne devront convaincre l'Allemagne d'arrêter son aggressivité via desseins hostiles à la reconnaîssance du Sahara marocain par les pays de l'UE. Au point que des souçons pèsent sur l'Axe "Berlin-Ankara-Alger" d'être derrière les milices et hordes à Guergaratte dans le but de réaliser leur rêve chimérique commun, de vouloir une "base-jetée" sur l'Atlantique par Polisario interposé. Et c'est là ou le bât blesse, pourquoi Angela MERCKEL s'en prend-elle au Maroc sans avoir les moyens géopolitiques en Zone MENA-Sahel-Subsaharienne ni les influences géostratégiques au sein du Conseil de sécurité de l'ONU qu'elle a quitté bredouille après son baroud de déshonneur ?

       Aujourd'hui, tout le monde sait que l'Allemagne de Merckel est en fin de vie. D'ailleurs, ni les pays nordiques de l'UE ni le Royaume Uni ayant réussi son Brexit, ne veulent consentir à leur inclusion à quelque titre que ce soit dans l'orbite de ce que l'on peut appeler "4-ième Reich merckelien". Autrement dit, les ambitions de la chancelière ne vont jamais se réaliser ni avec ni sans le régime militariste haineux et rancuniers algérien. À cet égard, la problématique posée dans cette optique ne présente pas de difficultés insolubles pour le Maroc. Au contraire, cela le renforce car ça présuppose qu'il obtiendrait gain de cause de par sa maîtrise du champ diplomatique et du terrain de gré ou de force en sa faveur. N'est-ce pour cela, l'on peut affirmer, Angela MERCKEL dans son jeu hypocrite a oublié les promesses de ses prédécesseurs en abondonnant le principe de non ingérance ? Tellement, à la lumière de sa tartufferie elle peut dire "Bye Bye" à sa visite officielle qu'elle se préparait de faire au Maroc. À bon suiveur, bon décryptage !