lundi 15 février 2016

L'ENERGIE RENOUVELABLE AU MAROC, UN PARI GAGNÉ LOIN DE TOUT PROGRAMME DE NUCLÉARISATION-DÉNUCLÉARISATION !

LA POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE AU MAROC, UN RÉALISME INVENTIF SANS SUIVISME AVEUGLE NI MOLLESSE PASSOIRE !

    La force du Maroc, n'est-elle intimement liée à sa manière de diversifier et protéger ses intérêts énergétiques stratégiques, loin de toute nucléarisation à marche forcée ou dénucléarisation contraignante? Au point que l'on peut dire qu'il a compris comment et pourquoi continuer sa montée aisée de surpassement, pour sa consommation énergétique domestique et industrielle sans casse ni tergiversations. D'autant que des sujets d’incompréhension dans ce champ d’investigation stratégique sensible, il y’en eut chez d’autres pays surtout à propos du nucléaire (civil-militaire…) face à la communauté internationale. A cet égard, les insinuations faites par des supports médiatiques au sujet de la possession par le Maroc de missiles à tête nucléaire, sont fantaisistes. Même si, le degré de compétence et de performance exigé des spécialistes nationaux en la matière, ne se départi pas d’une rigueur dans la formation dans ce volet au Maroc. Ce qui revient à dire qu’autant il faudra se garder de ce genre de publications du journalisme sensationnel qui risque de semer l’incompréhension, autant il faut rappeler de se mettre en vigilance de prévoir tout rôle de contrôle coercitif fut-il pré pensé négatif par l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique). Car, il y va de la notoriété du Maroc dans son sérieux à respecter les clauses onusiennes dans tous les domaines, même s'il est en capacité d'exploiter une ou plusieurs centrales électronucléaires en recourant strictement à l'atome civil. Notamment, dans les procédés de dessalement des eaux de mer, la radioprotection et prospection en analyse instrumentale de pointe pour les besoins de la médecine nucléaire la pharmacie et la protection de l'environnement. 

       Aussi, aux yeux des observateurs économiques et politiques, l’image du Maroc aujourd’hui, n’est-elle sa rentrée de grands défis ? Parce qu’il fait ce qu’il faut par ses propres moyens en matière de défi énergétique, dès lors qu’il a retrouvé la joie et non les pleurs comme ce que vivent certains pays en conséquence des mauvaises gouvernances. Et qu’en plus ses perspectives politiques sans suivisme ni mollesse ni passéisme, se font plutôt avec assiduité dans l’effort de l’exploitation des niches énergétiques et motivation dans l’exploration des opportunités sectorielles en ce sens. De sorte il convient de préciser, que des études mettent en exergue la sensibilisation sans chichi des marocains à l’énergie renouvelable, sachant qu’ils n’ont à ce jour ni gaz ni pétrole à profusion. A même d'en arriver à faire reconnaître au monde entier sa singularité dans ce domaine, et delà sa vision énergétique du développement structurant dans le cadre de la régionalisation avancée. N’est-ce là où le suivi de l’AIEA en se mettant en situation réelle ou même en situation simulée pour évaluer les performances nucléaires marocaines civiles, constitue la garantie pour qu’il puisse continuer sereinement dans sa vision de grâce énergétique renouvelable ? Tellement ses modalités techniciennes mises en place dans le solaire la géothermie l’éolien l’hydroélectrique, en plus d’autres expertises et/où les règles de confidentialité exigent des aides en recherches garanties par l’Etat. A y voir clair, déjà on peut confirmer que l’intérêt suscité pour le nouveau modèle énergétique du Maroc n’est pas le fruit d’un quelconque hasard providentiel, comme le prétendent certains pays jaloux. Ni même un soutien fortuit et/où favoritisme diligenté par les pays de haute technicité en la matière, en réponse à ses initiatives adoptées notamment dans sa lutte antiterroriste.

       Qu’à cela ne tienne, ce dont on est sûr, le Maroc rassure par des clauses de négociations bilatérales avec tous les pays et organismes financiers voire ONG qui le désirent, en s’alignant sur les standards internationaux qui protègent toutes ses productions matérielles et immatérielles dans tous ses territoires. Aussi, il faut le dire avec insistance voire assurance, tout montre qu’actuellement c’est lui qui entre en phase d’accélération de gouvernance intrinsèque énergétique ciblée, en projets structurants novateurs et porteurs d’avenir. Particulièrement par ses engagements financiers colossaux en dépit des quelques idées farfelues et tendances pernicieuses balancées ici et là par ses ennemis, qui lui sont viscéralement hostiles sur la prise en charge de ses besoins perspectifs de développement non seulement dans son Sahara mais sur la globalité du territoire national. D’ailleurs, ce raisonnement vaut pour tout le mixe de production énergétique nationale, depuis que l'OCP dans sa stratégie solidaire de fourniture d’engrais à l'Afrique, ait occasionné un engouement voire attractivité envers le programme Maroc-Vert. Ce qui en vertu du principe de la souveraineté avec focus aux travers les thématiques prioritaires sur l'exploitation des phosphates avec ou sans visée extractive d'une possible teneur-trace de l'Uranium, contribuera à l’appel à plus d’investissements pour l’intérêt de l’économie solidaire et donc à la maîtrise du fléau-chômage structurel existant au Maroc et en Afrique.

       C’est vrai, maintenant tout le monde sait que le méga projet de l’énergie solaire Nour1-2-3 à Ouarzazate, est un sous-ensemble dans ce mixe où le positionnement marocain vient de marquer sa singularité. D’ailleurs il ne s’agit pas là seulement d’une opération consentie en matière de production énergétique verte pour être dans le peloton en tête des Etats pour la COP22 à Marrakech en Novembre 2016. Mais d’une vision géostratégique organisée pour faire éviter les difficultés d’accès à l’Energie en perspective de 52%  de celle renouvelable à l'horizon 2030. Et, aussi afin de palier aux inepties et velléités qui essayent de sur-multiplier les doutes sur la capacité du Maroc à faire venir les investisseurs de grandes renommées internationales. Sauf que chemin faisant le Maroc continue à monter l'ayant montré de fait, arguant que ses potentialités sont loin d’être attaquables et qu’il faudrait pour eux se rendre à l’évidence sur le terrain. Aussi bien pour l’investissement domestique et structurant que pour l’évolution de la courtisanerie des pays émergents envers lui non au grand dam de tous les partenariats gagnants-gagnants avec les puissances amies qui ont prévalu auparavant.

       Cependant, pour en comprendre l’enjeu il faut savoir que le Maroc a précocement recouru au concept de l’énergie renouvelable hydroélectrique par sa politique des barrages depuis les années 60. S’ajoutant aujourd’hui à celle de transformation photovoltaïque, dont les comparaisons avec son entourage viennent à l’appui de sa détermination, afin qu’il ait partout des unités de recherche pour plus d’imagination avec plus de garanties de développement local de proximité. Qu’au demeurant sensibiliseront le peu des décideurs politiques et économiques africains restant, pour renverser leurs idées reçues et rejoindre cette tendance marocaine à aller de l’avant vers l’émergence socio-économico-écologique paisible et sereine. N’est-ce là où on voit que dans le pourtour méditerranéen, le Maroc est placé seul pays du Sud à croissance appréciable pouvant assurer le tremplin pour l’entrée en Afrique, malgré le charivari sociétal in-sécuritaire régional allant jusqu’à la descente aux enfers pour certains ? A bon suiveur bonne lecture !

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