Nomination de Mr Bourita en tant que ministre déleguéaux affaires étrangères. |
IL S’AGIT CERTES D’UNE NOUVELLE FEUILLE DE ROUTE
DIPLOMATIQUE DE MISE EN APPLICATION DE SES PROMESSES AVEC MINUTIE ET MOINS
D’AMATEURISME !
Aujourd’hui on
peut dire qu’il y a de fortes chances que la greffe du nouveau potentiel humain
diplomatique avalisé à Laayoun le 06 février 2016, soit au rendez-vous pour faire face aux défis et
promesses à l’international ! D’autant que c’est vrai, et c’est valable partout
dans le monde, quand une diplomatie dépense beaucoup d’énergie sans aboutir à
un résultat palpable c’est qu’elle est stérile. A cet égard, ne s’agit-il tout
compte fait d’un adieu marocain à son passif diplomatique surplombé d’erreurs
d’appréciation pour contrer les influences des lobbyings anti-Maroc ? Par
conséquent de ce point de vue, n’est-ce donc fini le temps ou les décideurs en
cale de la chancellerie marocaine soufflaient ce qu’il faut et surtout ce qu’il
convient de faire en courant derrière les événements après qu’ils se seraient
déroulés ? D’ailleurs autant le dire, il suffit de voir par la preuve
patente qu’il y a rupture avec la diplomatie spectacle depuis la rafale des
derniers discours du Roi n’appréciant guère que les choses se fassent à l’insu
des marocains. Sauf qu’hélas à propos de ces nominations, le gouvernement 48
heures après, il continue de confirmer son statut de valeur réservée
n’excellant que dans les cachotteries le basculant dans la contre performance démocratique.
Néanmoins, les succès diplomatiques marocains parce qu’il
y en a, sont à mettre au crédit de la mobilisation du peuple au moins autant
qu’à l’aura du Roi par la puissance de sa présence dans les sommets à haute
valeur mondialement reconnue. Particulièrement, à la fois, par son incarnation
du nouveau visage du Maroc et par sa transcription de l’âme et la pensée des
marocains pour le vivre ensemble sans surchauffe ni ‘’Hogra’’ des uns vis-à-vis
d’autres. Ainsi, dans un contexte diplomatique mondialisé marqué par des
répercussions invisibles et aussi imprévisibles qu’on ne le veuille ou pas, plus
le Maroc avance plus il découvre qu’il est dans une course diplomatique
effrénée pour contrer les missions non accomplies correctement auparavant. Le
cas de la Suède est encore fumant, même si le plaidoyer de madame la ministre
des affaires étrangères en faveur de la thèse marocaine est rassurant, évoquant
que le Polisario n’a pas d’assise de légitimité et ne représente pas les
fondements d’un Etat. Seulement, ce n’est pas encore la prise de position à la
Valsum, mais un pas appréciable fonctionnel n’inspirant qu’une et une seule
réponse marocaine celle du berger à la bergère. Autrement dit, celle de
l’autogestion dans le cadre de la régionalisation élargie, que les visites
royales officielles itératives en montrent qu’il y a unanimité sans la moindre dissonance sur les orientations et choix stratégiques structurants dans les
provinces du Sud. Et ce, en réponse à l’expertise prospective et perspective technicienne marocaine, ayant évalué la
mise en application des chantiers grandioses par des engagements chiffrés et
réalisables dans les délais impartis. Dont il sera demandé aux diplomates de saisir toutes les opportunités pour en démontrer la valorisation et la montée en puissance du Sahara marocain dans tous les domaines.
En effet le raisonnement royal sur le long terme avec des choix basés sur les fondamentaux de valorisation du marocain Sahraoui, privilégie les secteurs défensifs contre la précarité et la marginalisation parce que disposant de réel potentiel de croissance dans son propre environnement socioéconomique et culturel. Il n’en demeure pas moins que le Polisario continue à nier cette évidence, même voyant les circuits de ses soutiens s’alléger au maximum car n’inscrivant plus leurs lignes diplomatiques dans la rubrique de la criée aux indépendances comme d’antan. Bref, c’est maintenant acté, tout le monde sait que des observateurs avisés l’ont baptisé PATEE (Projet d’Accompagnement de Troubles Endogènes et Exogènes), à même de le confirmer comme un levier de dangerosité terroriste de toute la région euro-méditerranéenne-maghrébine-sahélienne et subsaharienne. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent, tellement son bilan proactif terroriste est lourd, se cantonnant en ce temps présent en phase de tétanisation voire en perpétuelle transe par la peur qui l’envahit à l’approche du calendrier onusien d’Avril 2016. Alors que le Maroc confirmant le crédo majeur de toutes ses nouvelles réactivités cultuelles constitutionnelles et créativités sécuritaires institutionnelles, s’y emploie avec sérénité et calme. Ayant dépassé ses faiblesses diplomatiques d’antan, dont le Conseil de Sécurité à l’ONU en a pris conscience s’ajoutant en plus à son espoir de voir le Polisario rentrer définitivement dans la case des artefacts et accidents de l’histoire du Grand Maghreb.
Tant
mieux, maintenant, on peut dire que c’est l’ère du concept diplomatique
participatif où les institutions, les élus et la société civile interagiront de
mieux en mieux dans le mode de prise de décision. Et qu’au-delà de l’image de
la diplomatie officielle que ce concept servira immanquablement la cause
nationale pour qu’elle ne soit plus attaquée ad vitam aeternam au vu de
la contextualité diplomatique remise en chantier pour plus d’efficacité. Ce qui donne un aperçu de ce qui attend les nouveaux promus pour l’effectivité du
programme offensif qui vise à identifier les déterminants politiques
socioéconomiques et culturels de chaque pays d’accréditation. Une fois de plus
cela confirme la volonté politique au plus haut sommet de l’Etat, de veiller à
ce qu’on ne fasse pas du n’importe quoi, surtout de ne plus répondre seulement qu’aux
besoins d’inclusion partisane gouvernementale. En ce sens d'ailleurs, parmi les rubriques
attendues de ce remue-ménage c’est l’ancrage dans la diplomatie responsable
avec sourire et sans tremblement, pour donner l’exemple de la vivacité
marocaine dans la recherche de bonnes relations avec l’Afrique CCG Mauritanie
Inde Iran Pakistan Turquie Amérique Latine USA Chine Russie et UE.
C’est vrai, à ce
jour à défaut d’avoir la certitude absolue sur les nominations, apparemment la
nouvelle mouture des ambassadeurs contiendrait en plus des diplomates chevronnés, des valeurs dites de rendement
du champ des droits de l’homme servant l’image du Maroc. Mais aussi une part
importante de valeurs dites de croissance de la fronde dans les partis
politiques, qui s’y sont vus en dehors de la distribution de dividendes mêmes
faibles pour leurs soutiens aux bureaux politiques. S’ajoutant aux
parlementaires en tant qu’Ex et même en exercice, ayant recours à ce procédé de
repêchage pour se réinvestir physiquement en diplomatie en cette période
d’incertitude sur les mandats électifs long-termistes. Ce à quoi, et ce n'est nullement une médisance, on ne peut
s’empêcher qu’ils puissent penser sans le moindre doute que ce sont seulement
eux les vraies valeurs refuge pour l’excellence du marché diplomatique
marocain. Cependant, ça n’empêche pas d’affirmer que les marocains sont convaincus de
la tendance d’aujourd’hui vers la réussite diplomatique par la consolidation de son action avec la présence de personnalités de référence. Eu égard de la
nomination d’un jeune ministre délégué produit de la maison ‘’Ould Addar’’, pour l’accompagnement de ce
chamboulement précieux effectué dans les rangs des ambassadeurs à Laayoun, constituant ainsi un jalon d’intérêt psychologique et originalité stratégique dans l'édification de la régionalisation avancée.
D’autant que la diplomatie officielle a ses circuits procéduraux, dont sûrement il
en maîtrise les non-dits ne s’inspirant des rétrocontrôles du modèle étatique
participatif. Même si, on pourrait penser que c’est un balisage pour un atterrissage
d’une pointure très en vue dans le poste géostratégique de tutelle, où les initiatives majeures et innovantes relèvent constitutionnellement
des pouvoirs du Roi.
Il est à noter
qu’en dépit de la double casquette de ses élus devenus
prioritaires malgré la régression de la cote de certains
parmi eux, les voilà parachutés peut-être en bons futurs diplomates. En tout cas, espérons
qu’ils en soient dignes de cette charge et la pratiquer avec hauteur de vue,
sans tomber dans les méandres de la diplomatie de la mondanité exclusive en matière des bonnes adresses
pour loisirs et gastronomie de renommée, qu'au demeurant n’apporteront par définition que
volatilité dans leur rendement. Reste à évoquer pour être complet, qu'outre la poursuite de la stratégie de développement diplomatique, il se
pourrait que les décideurs en aient vu primo une occasion de vider les partis
des frondeurs en faisant de l’élasticité des chefs de partis un tempo à ne pas déranger
pour affaire facile à deviner. Secundo de capitaliser l’omniprésence des
défenseurs des droits à l’étranger, vu qu’ils jouissent d’une confortable
estime pour rompre l’amplitude des déconvenues que connait de temps en temps le
Maroc. Et tertio pour donner de l’espace politique à la génération montante, que
les systèmes des quotas au demeurant inconstitutionnels ont fait bourgeonner
voir éclater en pleine lumière. N’est-ce là une performance qui s’explique
entre autres par la marche institutionnelle du Maroc, loin des tensions pour l’ensemble
de tous les points cardinaux de la société marocaine ? A bon suiveur bonne
lecture !
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