samedi 9 janvier 2016

EST-CE QUE MASEN SAURA-T-ELLE RÉCOMPENSER LES DÉMARCHES LOCALES INNOVANTES POUR LE PLEIN D’ENERGIE RENOUVELABLE ?

LE CHOIX DE MASEN RENTRE DANS LE MANAGEMENT ENVIRONNEMENTAL STRATÉGIQUE D’INSTAURATION DE CROISSANCE VERTE DURABLE ET SÉCURISÉE !

       En dépit du déni gouvernemental concernant la régression de sa cote en performance socioéconomique malgré la baisse du prix du pétrole, certains secteurs à l’exemple de la politique des barrages préservant les écosystèmes et biotopes environnementaux affichent une bonne appréciation sur le savoir-faire marocain. Ainsi, créer une nouvelle dynamique anti sur-subventions gouvernementales répétitives pour le maintien du mixe de la production énergétique marocaine, tel est l’objectif principal qui a présidé au choix et replacement de Masen dans le circuit global de gestion à la tête du département des énergies renouvelables. A l’évidence cette agence à capitaux publics se distingue par sa stratégie visant à exiger des pouvoirs publics plus de flexibilité sur les concessions de l’investissement dans les thèmes énergétiques. Ainsi, en combinant à merveille expertise efficacité et excellence irréprochable dans son assistance technique multiple, elle montre que le Maroc se réconcilie avec sa mer sa terre et son air en enrichissant le segment de la production souveraine de l’Energie. Se plaçant même leader africain dans ce domaine, marquant l'histoire par son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique.

       Effectivement Masen revendiquant d’exceptionnelles spécificités dans l’action, s’étant fait élire en plus grâce à sa rigueur certifiée à l’international dans l’exploration et l’exploitation des énergies renouvelables particulièrement dans le solaire. Voire même au-delà du décryptage de son logiciel-développement du volet recherche appliquée et adaptabilité des règles d’approbation répondant aux besoins de la consommation sur le terrain. Ce qui désormais s’inscrit dans l’initiative volontariste marocaine d’accompagnement durable, qu’au demeurant nous envient beaucoup de pays. Car, allant dans le sens des exigences devenues parties intégrantes du management environnemental étatique dans tout le processus de contribution à l’écodéveloppement socio-économique. N’est-ce d’ailleurs pour cela qu’elle est primée de la confiance royale en raison de la projection d’approvisionnement du réseau électrique national d’un rebond à 52% de la production pour 2030 ? De même que sont prises en compte les initiatives majeures dans l’innovation en termes de gestion du capital humain local, via la couverture sociale généralisée et juste s’y ajoutant à une rémunération équitable.

       D’autant qu’outre l’intérêt de l’originalité du concept d’harmonisation gestionnaire, le choix de Masen ne manquera de constituer le tournant dans la surélévation éducationnelle écologique des marocains en préparation de la COP 22 à Marrakech en Novembre 2016. Fini l’ère des illusions, le solaire est trop sérieux pour être classé dans le domaine du luxe dominé par la subjectivité et la passion politicienne. Il est maintenant l’industrie moderne universelle porteuse d’avenir, ayant entamé sa révolution numérisée basée sur l’expérience reproductible et quantifiable à beaucoup d’égards. D’ailleurs au Maroc, les indicateurs de la croissance verte sont dans l’attente de l’apport énergétique matérialisé dans la conception et la démarche de la plus grande centrale énergétique solaire au monde gérée par Masen. En effet les stations solaires Nour1, 2 et 3 à Ouarzazat dans le Sud-Est marocain en région Draa-Tafilalet, auxquelles s’ajoutera celle Nour Midelt, assureront une continuité dans l’industrialisation à haute valeur ajoutée par la facilitation des échanges énergétiques. Ainsi la stratégie nationale se poursuivra par le cumul des fonctionnalités diversifiées énergétiques, à l'exemple de Tahaddart enthermo-géophysique, Tarfaya en parc éolien et le littoral dans l'exploitation de la mécanique des houles voire aussi des algues luminescentes et phosphorescentes.     

       N’en est-ce là d’ores et déjà, un challenge proactif de demande de renforcement du dispositif de gouvernance de Masen par des solutions simples fonctionnelles et non abstraites ? Ce qui ouvrirait aux PME-PMI de nouvelles perspectives non seulement pour affronter tous les défis de l’installation dans ce domaine, notamment via ses filiales de veille productive. Mais aussi, pour la consolidation de son action en partenariats gagnants-gagnants avec les partenaires triés sur le volet de par leurs références leur sérieux et garanties. N’est-ce ce genre de montage, premier en son genre au Maroc quant à la production énergétique ponctuée et sécurisée, qui permettrait d’éviter la dissipation énergétique intégrale en cas d’hypo consommation domestique locale. Mais là encore, l’ambition de Masen doit se programmer avec fidélité sans cesse renouvelée, selon la répartition géographique dans le but ultime de minimiser les pertes et maximiser les rendements. Sachant pertinemment qu’en effet elle reste tributaire de l’aval de l’Etat, restant par ailleurs contrôleur influencé par la position du ministère de l’économie du budget et des finances. Même si, d’un coté on peut dire par définition que ce domaine de l’énergie verte est moins sensible à la volatilité du marché boursier dans sa production et sa distribution, et que de l’autre, ses valeurs de rendement connaissent aujourd’hui un engouement de compensation des contre-performances de l’énergie fossile. Stop et fin !

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