lundi 21 avril 2014

LE MAROC A l’ONU N’EST NI TOTALEMENT ÉCOUTÉ NI ENTIÈREMENT PROTÉGÉ, FACE A L’ÉPREUVE D’INDICATEURS NUANCÉS ET DES FAITS AVÉRÉS !

APRES LES STIPULATIONS-REMARQUES SAUGRENUES MALENCONTREUSES DU RAPPORT BAN KI MOON AVRIL 2014, LE MAROC NE DOIT-IL DÉFINITIVEMENT SORTIR DU PRINCIPE LAISSEZ FAIRE LAISSEZ PASSER… ?

       Mais en quoi consistent les raisons objectives d’une diplomatie offensive du Maroc, afin de rendre ses relations moins dépendantes des tensions internationales ? Si ce n’est d’anticiper pour ne plus courir après les événements, en se hissant au compromis d’un gouvernement de combat restreint efficace formé de compétences renouvelées réformatrices. Notamment, pour pouvoir faire face aux dangers de l’obligation-déréglementation de l’approche onusienne établie depuis 2007 de s’y soumettre. Et, donc d’y répondre avec  intelligence sans peur ni tabou, pour ne pas se faire passer comme un pays d'essais politiciens onusiens. Autrement dit, pourquoi la réduction des tensions provoquées et montées en sous-main à chaque fois au Sahara marocain, qui a bien lieu, a-t-elle engendré un effet inattendu de la part de Ban Ki Moon dans son dernier rapport pour le conseil de sécurité ? En somme, cette attitude du secrétariat général conduite sans précautions de sa part, ne montre-t-elle le danger qu’une nouvelle convention ait alors à intervenir, risquant de faire entrer le processus dans le marché de la surenchère ? Dont le Roi du Maroc le lui en a fait rappeler au téléphone les atteintes risquant de créer à elles seules les conditions de marginalisation de la Minurso voire déstructuration de l'approche auparavant initiée se basant sur l'article 6 de la charte onusienne.        

    C’est vrai le constat est là, au Maroc, c’est sous un gouvernement issu d’élections anticipées acceptables, après le souffle printanier marocain du M20F consacré d’une votation sur une nouvelle constitution, que l’idée d’élargir les prérogatives de la Minurso a fait ses premiers pas à l’ONU pour la surveillance des droits de l’homme. Heureusement, ces thèses portées en Avril 2013 par les USA à l’époque sous influence doublement Kerryeenne Reis dépendante, ont été abandonnées par eux. Sauf qu’elles sont aussitôt  reprises par des pseudo-marocains vendeurs de leurs âmes se biturant de billets dinars petro-gaziers jusqu’à en perdre la raison. Par contre, qu’elles soient colportées en chœur par des ennemis pro-polisariens, c’est sûrement parce qu’ils veulent continuer à jouer entre eux à la roulette russe. D’autant plus, comble de l’ironie, ne se privant pourtant pas de garder mutisme flagrant, louvoyant plus où moins avec bégaiement sur le cas Algérie boutaflikaéenne dans ce domaine du respect des droits humains. Aussi, n'en déplaise aux partis politiques marocains qui n'en ont fait du consensus autour de la constitution 2011 qu'une sorte de boite de nuit de l'expression de supercherie n'évoquant que leurs chamailleries internes. A même d'en exclure entre eux les débats d'idées, à propos de l'attitude à prendre par rapport aux interprétations de défiance du secrétaire général de l'ONU et son envoyé spécial, qui se dégagent au delà de la normalisation politique apaisante gouvernementale à leur vis-à-vis.

      A cet effet, faut-il rappeler que le secrétaire général de l’ONU en essayant de s’impliquer à mots diffus pas précis ni concis dans son rapport final, c’est comme s’il prend la posture d’un chef jouant à l’accordéoniste politicien. Tantôt se montrant dans le dynamisme prospectif de recherche de solution politique viable, en phase avec la proposition marocaine d’autonomie gestionnaire. Tantôt se positionnant sciemment dans l’aveuglement induisant la baisse des valeurs marocaines, se mettant en contradiction avec ses propres déclarations à propos de ce qui a été fait en matière des droits de l’homme par le CNDH. Vraiment, que cherche-t-il de cet élargissement non fondé dans sa marge de manœuvre, voulant mettre le Maroc en état d’excitation par le fait accompli d’un rapport pré façonné par l’instable Christopher Ross ? Lequel, cependant, pour n’être en mesure de fournir les bases de faisabilité politique équitable, il ne veut reconnaître pour de bon l’offre d’autonomie des régions du Sahara marocain dans la régionalisation avancée. Au point de ne pouvoir l’admettre à visage découvert que si et seulement si, elle donne un choix directionnel aboutissant le cas échéant au référendum sur l’autodétermination de fait. Et donc à l’avantage de l’entité polisarienne de convertibilité algérienne, dont le HCR à ce jour n’est pas capable de faire un recensement digne de foi ni d’y voir ce qui se passe.       

      Néanmoins, en deçà de ces tergiversations onusiennes, un mouvement diplomatique pluriel vient d’être amorcé, pour ne plus rester dans le déficit communicationnel sur ce sujet prioritaire pour tous les marocains. Et renter par un ajout déterminant de remodelage diplomatique dans l’accélération du temps politique marocain, loin du mal marocain du copinage pour sauvetage-parachutage par nominations à des postes stratégiques. Car, si l'on en croit quelques indiscrétions concernant la salle d'attente des nominations prochaines surtout du salon des ambassadeurs, qui apparemment serait lui aussi ouvert à ces jeux normalement devant être interdits. D'autant plus, il y a longtemps que des doléances subtiles de changement de braquet diplomatique sont demandées ici et là, et ce, sans se soucier de la lenteur-configuration du formatage benkiranéen inné et non conjoncturel comme le disent certains. Par ailleurs, ne se complaisant rien qu’à voir le chef du Gouvernement s’amuser à Tbourida emphatique sans plus, si ce n’est de faire ressortir voire ramener l’ex concept basrien d’Alaamzine. En effet c’est le moment de cesser d’entacher le rêve des marocains, et ne plus continuer dans la mauvaise gouvernance en transgressant leur référentiel d’accession légitime à la dignité dans la stabilité. D’autant plus, pourquoi ces tapeurs de ces bendirs troués, ne voient-ils le rôle de l’Etat dans le redéploiement économique et industriel dans le Sahara marocain via la méthodologie préconisée par le CESE, une aubaine pour faire taire les rancœurs de ceux restés attachés à leur marocanité sans faillir, mais s’estimant laissés pour compte par l’économie de la rente préétablie ? Tout simplement en poussant à l’effectivité rapide de la constitution sans partie pris, et donc donner du sens à l’égalité dans les droits et devoirs dans la régionalisation avancée.   

       Ne faut-il de ce point de vue, réitérer que le temps nous est imparti pour donner du sens politique à la marche royale en Afrique aux USA et aux pays du  CCG, en sortant du jeu de la balance monopoliste du gouvernement trop benkiranisé malgré l’apparence ? Et ce, pour confirmer que la bourse des prises de positions fermes et structurées vis-à-vis des contrebandiers du marché du mensonge et colportassions, est désormais ouverte par le Maroc du nouveau renouveau. Dont Omar Hilal le courageux nouveau représentant du Maroc à l’ONU alors encore à Genève en a posé la première pierre. Ayant annoncé sans détour les yeux dans les yeux au représentant algérien en pleine séance, que l’Algérie est le dernier pays qui puisse s’autoriser à en parler des droits de l’homme. A raison d'ailleurs, au vu du catalogue déconcertant des atteintes aux libertés civiques et d’expression individuelle et collective à tous les niveaux, qu’en effet l’élection-mascarade algérienne à démontré preuve à l’appui.

       L’objectif politique essentiel de tout secrétaire général de l’ONU dans l’attente d’une solution finale, n’est-il de contribuer à l’amélioration durable de la sérénité dans l’affaire du Sahara marocain ? Mais là où le bas blesse, Ban Ki Moon ne sait-il que tous ces éléments algéro-dépendants risqueraient d’hypothéquer fortement la poursuite de recherche de solution politique ? Alors que toute la population sahraouie même celle encore séquestrée par l’Algérie dans les camps de la honte dans le sud algérien à Tindouf Rabouni et ailleurs, s’est adressée directement à lui montrant sa jubilation après que tout le monde ait vu et constaté le drapeau marocain flotter dans les camps. Car pressentant sur le terrain et avec beaucoup de joie, que la proposition marocaine n’est guère évitable pour la construction de l’avenir se concrétisant dans l’autonomie gestionnaire du Sahara marocain. Ce à quoi en ont consenti de fait les USA après leurs essais mystérieux d’Avril 2013 et au constat qu’ils en ont fait de la visite convaincante du souverain marocain à la maison blanche. Assumant désormais à visage découvert qu’on ne peut élargir les prérogatives de la Minurso ni imposer quoi que ce soit à un pays toujours disponible à recevoir les missionnaires enquêteurs les observateurs et même parlementaires mandatés par les instances internationales. Ayant en plus fait ses preuves dans l’échelle sécuritaire onusienne et aussi dans le maintien de la paix par ses contingents civils et militaires et à toutes épreuves.


       Voilà pourquoi, il est temps pour Le Conseil de Sécurité, grâce à une meilleure convergence à même à l'unanimité dans son vote pour la stabilité de la région, il apporterait la sérénité pour assurer une faisabilité viable et vitale de l’autonomie du Sahara marocain dans la régionalisation avancée. Assez donc des ces visions des supplétifs de Ban Ki Moon de mettre un pays souverain au même pied d'égalité avec une entité fantoche préfabriquée ! N’est-ce pas l’une des plus notoires légèretés onusiennes deux poids deux mesures supportées par les organes de monopole médiatique non précautionneux, fut la spéculation sur le pétrole libyen sans faire attention à l’effondrement général de la structure de l’Etat. Dont tout un chacun en voit les retentissements par suite aux innombrables faillites sécuritaires survenues après, mettant directement tout le pourtour méditerranéen le Sahel et l’Afrique subsaharienne en souffrance sous tension terroriste. Il ne reste toutefois dans l’affaire du Sahara marocain, qu’à espérer que le secrétaire général de l’ONU n’ait plus un train de retard car s’agrippant à ces mêmes organes de presse occidentaux émettant des critiques non fondées en ce qui concerne les forages en terre et en mer ainsi que les octrois de permis d’exploitation minière du sous-sol.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire