APRES LES STIPULATIONS-REMARQUES SAUGRENUES MALENCONTREUSES DU RAPPORT BAN KI MOON AVRIL
2014, LE MAROC NE DOIT-IL DÉFINITIVEMENT SORTIR DU PRINCIPE LAISSEZ FAIRE LAISSEZ PASSER… ?
Mais en quoi
consistent les raisons objectives d’une diplomatie offensive du Maroc, afin
de rendre ses relations moins dépendantes des tensions internationales ? Si ce
n’est d’anticiper pour ne plus courir après les événements, en se hissant au compromis d’un gouvernement de combat
restreint efficace formé de compétences renouvelées réformatrices. Notamment,
pour pouvoir faire face aux dangers de l’obligation-déréglementation de l’approche
onusienne établie depuis 2007 de s’y soumettre. Et, donc d’y répondre avec intelligence sans peur ni tabou, pour ne pas se faire passer comme un pays d'essais politiciens onusiens. Autrement
dit, pourquoi la réduction des tensions provoquées et montées en sous-main à
chaque fois au Sahara marocain, qui a bien lieu, a-t-elle engendré un effet
inattendu de la part de Ban Ki Moon dans son dernier rapport pour le conseil de
sécurité ? En somme, cette attitude du secrétariat général conduite sans précautions de sa part,
ne montre-t-elle le danger qu’une nouvelle convention ait alors à intervenir,
risquant de faire entrer le processus dans le marché de la surenchère ? Dont le Roi du Maroc le lui en a fait rappeler au téléphone les atteintes risquant de créer à elles seules les conditions de marginalisation de la Minurso voire déstructuration de l'approche auparavant initiée se basant sur l'article 6 de la charte onusienne.
C’est vrai le
constat est là, au Maroc, c’est sous un gouvernement issu d’élections
anticipées acceptables, après le souffle printanier marocain du M20F consacré
d’une votation sur une nouvelle constitution, que l’idée d’élargir les
prérogatives de la Minurso a fait ses premiers pas à l’ONU pour la surveillance
des droits de l’homme. Heureusement, ces thèses portées en Avril 2013 par les
USA à l’époque sous influence doublement Kerryeenne Reis dépendante, ont été abandonnées par eux. Sauf qu’elles sont aussitôt reprises par des pseudo-marocains vendeurs de leurs
âmes se biturant de billets dinars petro-gaziers jusqu’à en perdre la raison.
Par contre, qu’elles soient colportées en chœur par des ennemis pro-polisariens,
c’est sûrement parce qu’ils veulent continuer à jouer entre eux à la roulette russe.
D’autant plus, comble de l’ironie, ne se privant pourtant pas de garder mutisme
flagrant, louvoyant plus où moins avec bégaiement sur le cas Algérie
boutaflikaéenne dans ce domaine du respect des droits humains. Aussi, n'en déplaise aux partis politiques marocains qui n'en ont fait du consensus autour de la constitution 2011 qu'une sorte de boite de nuit de l'expression de supercherie n'évoquant que leurs chamailleries internes. A même d'en exclure entre eux les débats d'idées, à propos de l'attitude à prendre par rapport aux interprétations de défiance du secrétaire général de l'ONU et son envoyé spécial, qui se dégagent au delà de la normalisation politique apaisante gouvernementale à leur vis-à-vis.
A cet effet,
faut-il rappeler que le secrétaire général de l’ONU en essayant de s’impliquer
à mots diffus pas précis ni concis dans son rapport final, c’est comme s’il
prend la posture d’un chef jouant à l’accordéoniste politicien. Tantôt se
montrant dans le dynamisme prospectif de recherche de solution politique
viable, en phase avec la proposition marocaine d’autonomie gestionnaire. Tantôt
se positionnant sciemment dans l’aveuglement induisant la baisse des valeurs
marocaines, se mettant en contradiction avec ses propres déclarations à propos
de ce qui a été fait en matière des droits de l’homme par le CNDH. Vraiment,
que cherche-t-il de cet élargissement non fondé dans sa marge de manœuvre,
voulant mettre le Maroc en état d’excitation par le fait accompli d’un rapport
pré façonné par l’instable Christopher Ross ? Lequel, cependant, pour
n’être en mesure de fournir les bases de faisabilité politique équitable, il ne
veut reconnaître pour de bon l’offre
d’autonomie des régions du Sahara marocain dans la régionalisation avancée. Au
point de ne pouvoir l’admettre à visage découvert que si et seulement si, elle donne
un choix directionnel aboutissant le cas échéant au référendum sur l’autodétermination
de fait. Et donc à l’avantage de l’entité polisarienne de convertibilité
algérienne, dont le HCR à ce jour n’est pas capable de faire un recensement
digne de foi ni d’y voir ce qui se passe.
Néanmoins, en
deçà de ces tergiversations onusiennes, un mouvement diplomatique pluriel vient d’être amorcé, pour
ne plus rester dans le déficit communicationnel sur ce sujet prioritaire pour tous les marocains. Et renter par un ajout déterminant de remodelage diplomatique dans l’accélération
du temps politique marocain, loin du mal marocain du copinage pour sauvetage-parachutage par nominations à des postes stratégiques. Car, si l'on en croit quelques indiscrétions concernant la salle d'attente des nominations prochaines surtout du salon des ambassadeurs, qui apparemment serait lui aussi ouvert à ces jeux normalement devant être interdits. D'autant plus, il y a longtemps que des doléances subtiles de
changement de braquet diplomatique sont demandées ici et là, et ce, sans se
soucier de la lenteur-configuration du formatage benkiranéen inné et non conjoncturel
comme le disent certains. Par ailleurs, ne se complaisant rien qu’à voir le
chef du Gouvernement s’amuser à Tbourida emphatique sans plus, si ce n’est de
faire ressortir voire ramener l’ex concept basrien d’Alaamzine. En effet c’est
le moment de cesser d’entacher le rêve des marocains, et ne plus continuer dans
la mauvaise gouvernance en transgressant leur référentiel d’accession légitime
à la dignité dans la stabilité. D’autant plus, pourquoi ces tapeurs de ces
bendirs troués, ne voient-ils le rôle de l’Etat dans le redéploiement
économique et industriel dans le Sahara marocain via la méthodologie préconisée
par le CESE, une aubaine pour faire taire les rancœurs de ceux restés attachés
à leur marocanité sans faillir, mais s’estimant laissés pour compte par l’économie de la
rente préétablie ? Tout simplement en poussant à l’effectivité rapide de
la constitution sans partie pris, et donc donner du sens à l’égalité dans les
droits et devoirs dans la régionalisation avancée.
Ne faut-il de ce
point de vue, réitérer que le temps nous est imparti pour donner du sens
politique à la marche royale en Afrique aux USA et aux pays du CCG, en sortant du jeu de la balance
monopoliste du gouvernement trop benkiranisé malgré l’apparence ? Et ce, pour
confirmer que la bourse des prises de positions fermes et structurées vis-à-vis
des contrebandiers du marché du mensonge et colportassions, est désormais
ouverte par le Maroc du nouveau renouveau. Dont Omar Hilal le courageux nouveau
représentant du Maroc à l’ONU alors encore à Genève en a posé la première
pierre. Ayant annoncé sans détour les yeux dans les yeux au représentant
algérien en pleine séance, que l’Algérie est le dernier pays qui puisse s’autoriser
à en parler des droits de l’homme. A raison d'ailleurs, au vu du catalogue déconcertant des
atteintes aux libertés civiques et d’expression individuelle et collective à
tous les niveaux, qu’en effet l’élection-mascarade algérienne à démontré preuve
à l’appui.
L’objectif
politique essentiel de tout secrétaire général de l’ONU dans l’attente d’une
solution finale, n’est-il de contribuer à l’amélioration durable de la sérénité
dans l’affaire du Sahara marocain ? Mais là où le bas blesse, Ban Ki Moon
ne sait-il que tous ces éléments algéro-dépendants risqueraient d’hypothéquer
fortement la poursuite de recherche de solution politique ? Alors que
toute la population sahraouie même celle encore séquestrée par l’Algérie dans
les camps de la honte dans le sud algérien à Tindouf Rabouni et ailleurs, s’est
adressée directement à lui montrant sa jubilation après que tout le monde ait vu et constaté le drapeau marocain flotter dans les camps. Car pressentant sur le terrain et avec beaucoup de joie, que la
proposition marocaine n’est guère évitable pour la construction de l’avenir se
concrétisant dans l’autonomie gestionnaire du Sahara marocain. Ce à quoi en ont consenti de fait
les USA après leurs essais mystérieux d’Avril 2013 et au constat qu’ils en ont fait de la visite convaincante du souverain marocain à la maison blanche. Assumant
désormais à visage découvert qu’on ne peut élargir les prérogatives de la
Minurso ni imposer quoi que ce soit à un pays toujours disponible à recevoir
les missionnaires enquêteurs les observateurs et même parlementaires mandatés par les instances internationales. Ayant en plus fait ses preuves dans l’échelle
sécuritaire onusienne et aussi dans le maintien de la paix par ses contingents civils
et militaires et à toutes épreuves.
Voilà pourquoi,
il est temps pour Le Conseil de Sécurité, grâce à une meilleure convergence à même à l'unanimité dans son vote pour la stabilité de la région, il apporterait la sérénité pour
assurer une faisabilité viable et vitale de l’autonomie du Sahara marocain dans la
régionalisation avancée. Assez donc des ces visions des supplétifs de Ban Ki Moon de mettre un pays souverain au même pied d'égalité avec une entité fantoche préfabriquée ! N’est-ce pas l’une des plus notoires légèretés
onusiennes deux poids deux mesures supportées par les organes de monopole
médiatique non précautionneux, fut la spéculation sur le pétrole libyen sans
faire attention à l’effondrement général de la structure de l’Etat. Dont tout
un chacun en voit les retentissements par suite aux innombrables faillites
sécuritaires survenues après, mettant directement tout le pourtour
méditerranéen le Sahel et l’Afrique subsaharienne en souffrance sous tension
terroriste. Il ne reste toutefois dans l’affaire du Sahara marocain, qu’à
espérer que le secrétaire général de l’ONU n’ait plus un train de retard car s’agrippant
à ces mêmes organes de presse occidentaux émettant des critiques non fondées en
ce qui concerne les forages en terre et en mer ainsi que les octrois de permis d’exploitation minière du sous-sol.