mardi 16 avril 2013

MAIS POURQUOI CES NOUVEAUX MYSTÈRES DE L'OUEST VIS-A-VIS DU MAROC ?



  
   Les États Unis d'Amérique nous la jouent en ce temps présent comme au casino! Bizarrement en concomitance d'entourloupette du FMI et Banque Mondiale, s'adressant aux membres du Conseil de Sécurité de l'ONU, leur disant faites votre choix rien ne va plus sur le plan des droits de l'homme au Maroc. Encore une technique de sape du moral des marocains ayant fait d'énormes choses dans les chantiers de construction solidaire au service de la transparence et lutte anti dérives à contre courant des droits humains.

       Non, non et encore non c'est inacceptable comme manœuvre touchant la souveraineté marocaine de plein fouet ! De par ce souhait inamical de l'administration américaine d'extension du rôle de la MINURSO dans la surveillance des droits de l'homme au Sahara marocain. Une incompréhension dans le rapport de Ban Ki Moon de mettre sur le même plan les camps de la honte et l’État marocain dans cette réplication de mauvais gout inadmissible. Alors que le Maroc n'a besoin ni de mixeurs des normes de son savoir faire en la matière, ni des producteurs de visibilité de lecture du futur mais en même temps s'opposant à une mise à plat de leurs propres grille, et encore moins de souffleurs loueurs de leurs âmes à l'étranger dont Christopher Ross et kerry Kennedy s'en sont servis malhonnêtement partialement en faveur des renegats. A cet égard, la révolution consensuelle apaisée marocaine suite au discours royal du 09 Mars 2011, risque de déchanter si rien n'est rattrapé, par une offensive explicite rapide et même énergique auprès des membres du Conseil de Sécurité pour les pousser à modifier cet état d'esprit américain avant le vote. Sinon, ce seront de nouveaux essais par l'affrontement sur les enjeux géostratégiques ne pouvant que déstabiliser toute la région.


    

   N'est-ce pas que déjà la note de Benmoussa alors encore aux commandes du CCSE-E et le rapport du CNDH, en étaient révélateurs du climat machiavélique instauré par la machine John Kerry nouvellement installé au département d’État américain affaires étrangères? N'était-ce pas une excellente façon d'anticiper sur ce qui se tramait dans les coulisses onusiennes? Ainsi, maintenant qu'un cycle infernal est entamé coté USA montrant animosité criarde à l'égard du Maroc, il faut dépasser dorénavant la diplomatie d'improvisation par des congrès et réunions d'attirance de ces vaniteux aimant briouates et pastillas. Car n'aidant plus à peaufiner l'image Maroc à l'international, mais simplement le montrant naïf par sa continuation à se parler rien qu'à lui-même. D'autant plus, qu'elle ne constitue plus ce ciment précieux comme dans le temps avec les américains, surtout pour lobbying d'influence par les pensées géostratégiques. Qu'en fait actuellement ne servant à rien, sans l'optimisation de la valeur des ralliements par les actes, en poussant collectivement dans le processus de maturation de la marche diplomatique du nouveau Maroc. En ce sens, fini le temps où on avait coutume de diviser l'approche du dossier Sahara marocain en secteurs d'activités cloisonnées. D'abord purement voire exclusivement sécuritaires usant de notion suprématiste stupide, puis celles productives de satisfaction dynamisante de l'enrichissement rentier seulement de castes et des opportunistes.  

       Que font alors nos services, élites et autres observateurs nationaux bien au diapason du temps législatif légal sous la nouvelle constitution du 01 Juillet 2011? Ne pensent-ils pas que ce dossier n’est pas pris dans ses dimensions de lieu et d’action chez la coalition gouvernementale actuelle? Ne s'agit-il pas entre autre d'un non sens politique de ce conglomérat de conjoncture, ne sachant pas à un an et demi d’Exécutif que c’est là où tout se joue pour ne pas trop prolonger les moments favorables de faire les choses et aller de l'avant? N’est-ce pas une erreur de s’accorder plus de temps de réflexion, après celui d’accès aux responsabilités entre demandes légitimes et premières décisions en réponse aux attentes de la régionalisation avancée? Parce que, tout se ramène à l'évitement d'implantation du temps des idées saugrenues à propos de la dé-confiance à nos politiques, au vue des nombreuses difficultés socio-économiques greffées.  


    

   Aussi, comment doivent faire les marocains pour ne pas sembler prendre ce temps restant les séparant du vote, seulement comme notion-plateforme, où, se succèdent les événements politiques et se déroulent les existences partisanes sans participation effective d'associations et de la société civile? C'est évident que ça serait insuffisant sans les exigences d'orchestration de mobilisations catégorielles face à ce contournement et manipulation illusionniste dans les propos des USA. D'ailleurs, ont-ils oublié leur usage dans un passé pas lointain de Patriot-Act, ce panel de mesures ne respectant aucunement les droits de l'homme, en plus de leur soutien inconditionnel aux traitements inhumains des palestiniens par Israël. Nous n'en parlons pas de chasse de Saddam et autres déclenchements des guerres en se basant sur le mensonge et l'intoxication. Finalement il est temps de tout revoir avec l'administration d'Obama, laquelle toujours ratant l'essentiel de l'historicité des événement surtout des pays séculaires.

       C’est vrai qu’après cette secousse de notre fierté, on est passé dans une autre dimension du temps politique. En l’occurrence le dépassement du wait and see survenu bien longtemps avant l’arrivée du PJD aux affaires de l’Etat. De sorte qu'on ne pourrait accepter une telle éventualité de surenchère liberticide et revancharde vis-à-vis du peuple marocain. Malgré tout, il ne séagit pas de faire porter le chapeau au gouvernement, même si à ce jour après un an et demi, les arsenaux juridiques et lois d’effectivité de la constitution de 01 Juillet 2011, ne sont pas encore mis en chantier notamment concernant la régionalisation avancée. Dont la seule victime de cet immobilisme faussement apaisé, c’est le chef du gouvernement lui-même montrant un moral à zéro après la réunion urgemment déroulée au cabinet royal, poussant ses lieutenants au PJD à y faire face avec véhémence et détermination comme tous les partis. Et c'est là où le bas blesse, ne savait-il pas que la façon de gouverner de sa coalition était devenue passe temps, révélant une dormance inexpliquée et incapacité à s’élever de ses niches  sociétales pour élever le niveau d'approches dans les traitements des dossiers. Et ce, pour ne plus paraître faire que l'usage de la force à tout bon, par la bastonnade et la matraque dans des situations ne le méritant aucunement, ne faisant que brouiller le message émis par le nouveau Maroc.

    
   Oui et mille fois oui, de par ses historiettes en interne le gouvernement se trouve, simultanément, en état de clivage dans sa gestion des affaires de l’État et de dépendance du système médiatique dans tous ses volets, dont certains ayant la dent dure à son vis-à-vis. Preuve en est, ses recherches de nouvelles bretelles giratoires de réconciliation avec la Banque Mondiale et le FMI voulant le mettre au régime austère. Sauf que, son seul salut se trouve dans le toilettage de ses discours et dépollution de ses actes et traitements des violences. A même au malheur de ses fans, entre faudra-t-il procéder au remaniement où Benkirane s’en irait, et, continuer à essayer de s’adapter à cette structuration par des stratagèmes de collusion des coalisés seulement sans tenir compte de l'opposition et société civile. Justement il est temps de secouer les dattiers devenus stériles au sein de la coalition, ne répondant plus à la fécondation des courant de pensées nouvelles et autres butinages de sa conscience par les juristes, les constitutionnalistes et les historiens.  

       Ça suffit ! Y'en a marre, ce non maîtrise communicative à propos des coupes budgétaires sans se référer au climat social délétère déjà pré-établi, montre le degré de non résilience du gouvernement pour éviter ses propres contradictions. Drissi Azami le budgétivore coupeur de service et Nizar Baraka le concepteur de ce moule de l’étroitesse, ne savaient-ils pas qu’ils allaient provoquer un tolet chez les spécialistes économistes et autres constitutionnalistes? Notamment en ce temps de recherche de cohésion sociétale, avec des différences de styles analytiques selon leurs bons vouloir de prospecter l’avenir du Sahara marocain. N’est-ce pas qu’il y a matière de faire des conclaves de réflexions ici et là loin de l’impératif évident du FMI et Banque Mondiale ? Pour chercher d’autres alternatives diplomatiques possibles, même de portées combinées entre fonctionnalité et exploitation sans beaucoup de dégâts. Pour éviter à la classe moyenne l’affaiblissement de son pouvoir d’achat dès lors que le FMI en fait sa priorité conjoncturelle mondialisée. Se fondant seulement sur le remboursement de ses prêts, selon sa vision en péréquation financière des retenues à prélever, sans tenir compte des aléas politiquement pré-fabriqués par des pays tiers à l'exemple de cet essai malveillant des américains.

    
   Mais quelle serait l’attitude du Conseil de Sécurité vis-à-vis de cette volte-face américaine d’élagage de l’investissement marocain dans le processus des négociations à Manhasset et ailleurs? Allait-il en retoquer le principe de mise en exécution touchant aux acquis cadre des avancées enregistrées depuis l'avènement du règne de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, dans les chantiers des droits sociaux cultuels économiques culturels et politiques? En tout cas il ne faut pas compter exclusivement sur un véto de la France, l'Algérie veillant au grain ne la laisserait pas tranquille, vu sa capacité de nuisance avec des détails très modernes dans la construction de l’œuvre euro-méditerranéenne. Déjà qu'elle ne voit pas d'un bon œil les partenariats gagnant-gagnant franco-marocains de reconquête des marchés africains.    

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