mardi 12 avril 2022

POURQUOI UN REMANIEMENT PLUTÔT QU'UNE DÉMISSION DU GOUVERNEMENT AKHNOUCHE ?




UN REMANIEMENT DU GOUVERNEMENT AKHNOUCHE DANS L'ESPOIR DE MIEUX FAIRE.


      Il y a des moments qui comptent en politique gouvernementale, dès lors que faire un remaniement partiel peut présenter des avantages comme des inconveinients. Même sachant que c'est une coutume de la vie publique qui peut servir à donner une bouffée d'air frais dans cette conjoncture compliquée de secheresse en temps de guerre Russie-Ukraine. Avec, notamment ses répércussions sur les résérves et stocks stratégiques de gaz petrole blé huiles végétales et autres denrées dont les hausses des prix vertigineuses qui s'en sont suivies. Aussi, d'après quelques médias, la question d'un remaniement ministériel au Maroc commence à se poser avec accuité au sein de la majorité RNI-PAM-PI seulement pour des raisons d'Égo. Et pour cause, la référence aux performances décevantes de certains départements gouvernementaux et pas les moindres. Car à en croire les infos qui circulent sur le Net à ce sujet, il y a possibilité d'effectivité, même si, les choses ne semblent pas actées par AKHNOUCHE. Étant donné que certains ministres de son gouvernement ont fait preuve d'incompétence et légèreté d'argumentation dans leurs priorités d'action. Alors que d'autres sont fatigués devenus nonchalants car éculés de leur longévité ministérielle inattendue, ne donnant plus rien en bonne gouvernance. 


       Certes, il faut le dire sans résérve, il n'est pas prévu dans les jours et semaines qui viennent que 06 à 08 ministres seront débarqués, ni d'entraîner la chute de l'ensemble du gouvernement. C'est-à-dire, cette manœuvre si elle a lieu n'est pas sans risque pour la majorité, en terme de cohérence-cohésion gage d'efficacité. N'est-ce, ce que le Maroc a vécu lors des remaniements pendant les deux législatures BENKIRANE et OTHMANI depuis le 25 Novembre 2011 après l'adoption de la Constitution du 31 Juillet 2011 ? Évidemment, devant ce dilêmme, AKHNOUCHE est aujourd'hui en mauvaise posture, ne sachant quoi faire. En tous cas, jusqu'au là il a soigneusement gardé une distance entre lui et les députés de sa coalition qui demandent avec insistance ce remaniement parce qu'ils sont aigris par l'attitude hautaine des ministres envers eux. Autrement dit, à ce propos, il est le grand absent dans ce tintamare sur les réseaux sociaux, étant resté silencieux dans l'attente d'un feu vert, qu'apparemment n'arrivera pas de sitôt pour rentrer dans cette démarche. 


       De fait, ce n'est pas facile, de savoir quand sera-t-il sommé au sommet de l'État de préparer une liste de nouveaux ministrables pour parer aux lacunes criardes de son gouvernement ? Notamment, en matière de communication normative sectorielle pour se mettre en dynamique de relever les défis de la situation socio-économique. Sans oublier l'accompagnement des normes nouvelles de l'État-Maroc fort, souverain de ses décisions. Dont, l'Allemagne et l'Espagne en ont constaté l'efficacité par la clarté et la constance des discours du Roi Mohamed VI. Tenant compte du serment de la Marche Verte 1975 (Qassam Al Massira) et aussi de la perspective géopolitique du moment après le nettoyage de Guergaratte et le balayage de la Zone Tampon à l'Est du Mur avec les résultats que l'on sait. En plus, sans oublier les équilibres géostratégiques mis en jeu et qui n'arrêtent pas de bouger en faveur de la marocanité du Sahara. En effet, pour le moment, tout le gouvernement AKHNOUCHE accusé d'arrogance et incohérence, doit monter au front  pour mieux faire en ouvrant une séquence politiquement solide non éloignée des préoccupations et doléances légitimes des marocains. À bon suiveur, bonne lecture et bon décryptage !

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