dimanche 10 juin 2018

APPROCHE-T-ON VERS LA FIN DU BROUILLAGE DES RAPPORTS GOUVERNANTS GOUVERNÉS SUR LE BOYCOTT ?

N'EST-CE LA OU L'ON VOIT QUE LE BOYCOTT MÊME S'IL EST LÉGITIME, EST DÉRANGEANT ET CHOQUANT DU FAIT QU'IL N'Y A PAS DE GARANTIES CONCRÈTES NI TANGIBLES SUR LES DÉRAPAGES  ? 

       Quand on scrute le tintamarre médiatique à propos du boycott certes légitime, on ne peut pas dire qu'on ne sait pas ce qu'il en deviendra du gouvernement Othmani, surtout si rien n'est fait pour le contenir. D'autant qu'il y eut la grande déception de perte de temps, sans imaginer la moindre solution juste et équitable, non seulement pour faire face à la remontée de tous ses impacts négatifs, mais aussi pour faire barrage aux idées souvent saugrenues voire pernicieuses lancées ici et là. Ce qu'en effet a permis aux manipulateurs tireurs de ficelles, de surcroit marchants de tensions et d'illusions, de paraitre une communauté soi-disant distinguée. Confirmant que le gouvernement s'est laissé glisser sur une mauvaise pente et qu'il survit uniquement rien que pour lui. En plus, n'allant pas sur les thèmes du boycott pour ne donner raison aux manipulateurs sur les sociétés boycottées qui sont, hélas, déjà rentrées en souffrance à cause des intrigues et non-dits. En effet, ne peut-on avancer que c'est là une invasion réelle des consciences, de surcroit due au déficit communicationnel du gouvernement qui incarne l’échec de sa stratégie ? A ce propos, n'est-il grand temps de ne lui laisser cette seule possibilité de s'exprimer par des choix politiques à l’échalote, rendant mal à l'aise les marocains qui, eux, veulent de nouveau pousser à réparer la gouvernance de l'Exécutif. 

       A l'évidence, personne ne peut nier que les manipulateurs sont entrain d'allumer le feu et l'attiser, dans un but de faire basculer le pays vers l'inconnu. C'est même là, la grande perfidie sous-entendue du boycott actuel, au vu du ton et du timbre des expressions dangereuses s'y étant greffées pour détruire l'économie du pays. Et, qui sont partagées entre la menace sur la stabilité des institutions en poussant les marocains à se haïr les uns les autres et la chronique de vocation contrariée de l’État pour ne continuer à assoir son autorité. En effet, tôt ou tard il va falloir sortir le Maroc de cet anachronisme politique, parce que sinon, cela voudrait dire qu'on ne cherche pas à s'en débarrasser malgré les rumeurs qui vont bon train dans le sens d'une nouvelle réorganisation institutionnelle. En revanche, pourquoi certains membres du gouvernement actuel sont-ils des gens à histoires, faisant dans l'expression intolérable avec des amalgames scandaleux ? Dont, aussi leurs approches à circonscrire le boycott sont des positionnements politiciens peu nets, ne sachant qu'aujourd'hui, l’État-Maroc n'échange plus ses secrets géopolitiques les plus ardus avec personne. Autrement dit, n'est-il loin le temps où il les partageait, du moins en apparence, via ses ambitions et ses espérances d’arrêter les ingérences de l'Algérie et ses lobbys dans l'affaire du Sahara marocain ? Aussi, pour que l’État puisse continuer à préparer l'avenir avec tant de confiance de sérénité et de sécurité, ne lui faut-il qu'il ne soit obligé d'accepter les dérapages d'après le printemps arabe, dont il s'avère maintenant qu'ils étaient parrainés par le DEA (Département d’État Américain) ? Évidemment, c'est là où le bât blesse, car ils sont le résultat d'une naïveté qu'aujourd'hui risque de devenir une habitude avec toute une panoplie de leviers de commandes entre les mains d'un Exécutif faible. 

       Voilà pourquoi, l'on peut affirmer, les marocains face au boycott, que l'on soit d'accord ou pas, se sentent abandonnés, sachant que le chef du gouvernement n'a pas respecté la pensée du discours royal de Dakar. D'ailleurs, ce qui se passe aujourd'hui au gouvernement marocain, notamment à propos du boycott sans aucune garantie sur les dérapages est ambigu. Et ce, au-delà de tout ce qui annoncera peut-être la fin de la coalition RNI-PJD faite sous la contrainte de sortie du blocage d'il y a dix huit mois. Néanmoins, sans nulle intention de dénigrer le bon vouloir de l’État-Maroc d'avoir essayé de pousser le gouvernement Othmani à sortir de la crise actuelle sur le boycott, on ne peut pas dire que ce dernier aime qu'on lui résiste. N'est-ce de là, qu'on comprend que certains de ses membres aiment qu'on fasse carpette devant eux, ne sachant que c'est obsolète comme attitude. Forcément, à ce propos, ne s'agit-il d'une alarme pour tous les dirigeants des partis, surtout ceux qui veulent exercer le pouvoir sans éviter le cloisonnement politique et les incarnations budgétaires sociales politiciennes intarissables qui sont un frein pour l'innovation dans la gouvernance surtout dans la recherche de solutions pour l'emploi ? D'autant plus, il est évident que pour les uns, ils ne veulent en aucune manière s'en éloigner du benkiranisme pas cher, usant de diffusion de perfidies en s'inspirant des fantassins du Net à l'image de ce que font les robots et les algorithmes à l'international pour impacter les consciences. Alors que pour les autres, ne comprenant pas qu'on est déjà dans un autre monde, ils ne sont toujours pas prêts à adhérer à la dimension solidaire exigeante et nécessaire pour réaliser quelque chose de significatif en termes de production et partage équitables des richesses. Ceci dit, peut-on dire qu'on s'approche de la fin des brouillages des messages entre les marocains et le gouvernement en ce qui concerne le boycott au demeurant légitime ? A bon entendeur, salut !

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