LA POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE AU MAROC, UN RÉALISME INVENTIF SANS SUIVISME AVEUGLE NI MOLLESSE PASSOIRE !
La force du Maroc, n'est-elle intimement liée à sa manière de diversifier et protéger ses intérêts énergétiques stratégiques, loin de toute nucléarisation à marche forcée ou dénucléarisation contraignante? Au point que l'on peut dire qu'il a compris comment et pourquoi continuer sa montée aisée de
surpassement, pour sa consommation énergétique domestique et industrielle sans casse ni tergiversations. D'autant que des
sujets d’incompréhension dans ce champ d’investigation stratégique sensible, il
y’en eut chez d’autres pays surtout à propos du nucléaire (civil-militaire…) face
à la communauté internationale. A cet égard, les insinuations faites par des supports
médiatiques au sujet de la possession par le Maroc de missiles à tête nucléaire,
sont fantaisistes. Même si, le degré de compétence et de performance exigé des spécialistes
nationaux en la matière, ne se départi pas d’une rigueur dans la formation dans
ce volet au Maroc. Ce qui revient à dire qu’autant il faudra se garder de ce
genre de publications du journalisme sensationnel qui risque de semer l’incompréhension,
autant il faut rappeler de se mettre en vigilance de prévoir tout rôle de contrôle
coercitif fut-il pré pensé négatif par l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie
Atomique). Car, il y va de la notoriété du Maroc dans son sérieux à respecter les
clauses onusiennes dans tous les domaines, même s'il est en capacité d'exploiter une ou plusieurs centrales électronucléaires en recourant strictement à l'atome civil. Notamment, dans les procédés de dessalement des eaux de mer, la radioprotection et prospection en analyse instrumentale de pointe pour les besoins de la médecine nucléaire la pharmacie et la protection de l'environnement.
Aussi, aux yeux
des observateurs économiques et politiques, l’image du Maroc aujourd’hui,
n’est-elle sa rentrée de grands défis ? Parce qu’il fait ce qu’il faut par
ses propres moyens en matière de défi énergétique, dès lors qu’il a retrouvé la
joie et non les pleurs comme ce que vivent certains pays en conséquence des
mauvaises gouvernances. Et qu’en plus ses perspectives politiques sans suivisme
ni mollesse ni passéisme, se font plutôt avec assiduité dans l’effort de l’exploitation des
niches énergétiques et motivation dans l’exploration des opportunités
sectorielles en ce sens. De sorte il convient de préciser, que des études
mettent en exergue la sensibilisation sans chichi des marocains à l’énergie
renouvelable, sachant qu’ils n’ont à ce jour ni gaz ni pétrole à profusion. A même d'en arriver à faire reconnaître au monde entier sa singularité dans ce domaine, et delà sa vision énergétique du développement structurant dans le
cadre de la régionalisation avancée. N’est-ce là où le suivi de l’AIEA en se mettant
en situation réelle ou même en situation simulée pour évaluer les performances
nucléaires marocaines civiles, constitue la garantie pour qu’il puisse
continuer sereinement dans sa vision de grâce énergétique renouvelable ?
Tellement ses modalités techniciennes mises en place dans le solaire la géothermie
l’éolien l’hydroélectrique, en plus d’autres expertises et/où les règles de
confidentialité exigent des aides en recherches garanties par l’Etat. A y voir clair, déjà on peut confirmer que l’intérêt suscité pour le nouveau
modèle énergétique du Maroc n’est pas le fruit d’un quelconque hasard
providentiel, comme le prétendent certains pays jaloux. Ni même un soutien fortuit et/où favoritisme diligenté par les
pays de haute technicité en la matière, en réponse à ses initiatives adoptées notamment
dans sa lutte antiterroriste.
Qu’à cela ne
tienne, ce dont on est sûr, le Maroc rassure par des clauses de négociations
bilatérales avec tous les pays et organismes financiers voire ONG qui le désirent, en s’alignant sur les
standards internationaux qui protègent toutes ses productions matérielles et
immatérielles dans tous ses territoires. Aussi, il faut le dire avec insistance
voire assurance, tout montre qu’actuellement c’est lui qui entre en phase d’accélération de
gouvernance intrinsèque énergétique ciblée, en projets structurants novateurs et
porteurs d’avenir. Particulièrement par ses engagements financiers colossaux en
dépit des quelques idées farfelues et tendances pernicieuses balancées ici et
là par ses ennemis, qui lui sont viscéralement hostiles sur la prise en charge
de ses besoins perspectifs de développement non seulement dans son Sahara mais
sur la globalité du territoire national. D’ailleurs, ce raisonnement vaut pour tout
le mixe de production énergétique nationale, depuis que l'OCP dans sa stratégie solidaire de fourniture d’engrais à l'Afrique, ait occasionné un engouement voire attractivité envers le programme Maroc-Vert. Ce qui en vertu du principe de la souveraineté avec focus aux travers les thématiques prioritaires sur l'exploitation des phosphates avec ou sans visée extractive d'une possible teneur-trace de l'Uranium, contribuera à l’appel à plus
d’investissements pour l’intérêt de l’économie solidaire et donc à la maîtrise du fléau-chômage structurel existant au Maroc et en Afrique.
C’est vrai,
maintenant tout le monde sait que le méga projet de l’énergie solaire Nour1-2-3
à Ouarzazate, est un sous-ensemble dans ce mixe où le positionnement marocain
vient de marquer sa singularité. D’ailleurs il ne s’agit pas là seulement d’une
opération consentie en matière de production énergétique verte pour être dans le
peloton en tête des Etats pour la COP22 à Marrakech en Novembre 2016. Mais
d’une vision géostratégique organisée pour faire éviter les difficultés d’accès
à l’Energie en perspective de 52% de celle renouvelable à l'horizon 2030. Et, aussi afin de palier aux inepties et velléités qui essayent de sur-multiplier les doutes sur la capacité du Maroc à faire venir les
investisseurs de grandes renommées internationales. Sauf que chemin faisant le
Maroc continue à monter l'ayant montré de fait, arguant que ses potentialités sont loin d’être
attaquables et qu’il faudrait pour eux se rendre à l’évidence sur le terrain. Aussi
bien pour l’investissement domestique et structurant que pour l’évolution de la
courtisanerie des pays émergents envers lui non au grand dam de tous les
partenariats gagnants-gagnants avec les puissances amies qui ont prévalu
auparavant.
Cependant, pour
en comprendre l’enjeu il faut savoir que le Maroc a précocement recouru au
concept de l’énergie renouvelable hydroélectrique par sa politique des barrages depuis les années 60.
S’ajoutant aujourd’hui à celle de transformation photovoltaïque, dont les
comparaisons avec son entourage viennent à l’appui de sa détermination, afin
qu’il ait partout des unités de recherche pour plus d’imagination avec plus de
garanties de développement local de proximité. Qu’au demeurant sensibiliseront
le peu des décideurs politiques et économiques africains restant, pour renverser
leurs idées reçues et rejoindre cette tendance marocaine à aller de l’avant vers
l’émergence socio-économico-écologique paisible et sereine. N’est-ce là où on
voit que dans le pourtour méditerranéen, le Maroc est placé seul pays du Sud à
croissance appréciable pouvant assurer le tremplin pour l’entrée en Afrique,
malgré le charivari sociétal in-sécuritaire régional allant jusqu’à la descente
aux enfers pour certains ? A bon suiveur bonne lecture !