samedi 20 juin 2015

LA CAUSERIE RAMDANIENNE INAUGURALE 2015, UN HYMNE DE VALORISATION DE L’EXCEPTION MAROCAINE !

Pourquoi et comment les causeries ramdaniennes augmentent-elles la valeur spirituelle-cultuelle du Roi du Maroc ?

       La causerie ramdanienne inaugurale du 18 Juin 2015 n’est-elle une première dans sa conception résistante à l’usure du temps ? En quelque sorte, ne s’agit-il aujourd'hui de l’aboutissement de la fabrication de la légitimité de la percée du modèle social-cultuel solidaire marocain?  Et/où s’insère la conviction aux conventions signées dans ce volet avec beaucoup de pays surtout africains. En ce sens, il faut savoir que lors de cette causerie ramdanienne, le ministre des affaires islamiques et Habouss a fait augmenter le débit de connexion à cette image cultuelle universaliste du Maroc. Tellement, l’explication de la connaissance du passé semble fondée s’additionnant à la subtilité des mots utilisés de façon à pousser à libérer les consciences de l’impact des contraintes que veulent imposer aujourd'ui les extrémistes islamistes et autres équipementiers de l’Islam politique. Certes qu’il l’ait fait et annoncé dans une locution profondément structurée logiquement construite se basant sur l'apport iconoclaste en religiosité d'un saint marocain en l'occurrence Bel Abbas Sebti (1130-1205), mais distillée en plus sans omettre de rappeler que ce fut sur commande du Souverain par le choix pertinent et intelligent du sujet.

       Vraiment, de l’aveu implicite du ministre lui-même Ahmed Taoufiq, il s’agit de la meilleure des résolutions d’introduction de nouvelle visibilité politique basée sur la régularité de l’action du Souverain en tant que commandeur des croyants. Ainsi, la nuance est de taille pour comprendre la revalorisation de la crédibilité du pays et de ses institutions de régulation du champ cultuel loin des scènes de cafouillage comme sous d’autres cieux non envieux. Non seulement comme objectif d’accélérer le rythme de l’offre de la formation des Oulémas Imams et autres prédicateurs hommes et femmes, selon rite sunnite d’obédience malékite. Mais, aussi pour continuer à rester vigilant dans l’application des cahiers des charges de la nouvelle organisation et dans l’accomplissement de ce chantier grandiose de tolérance. D’autant plus qu’il faut noter le regain d’intérêt d’autres pays lointains, pour la consommation de ce modèle de production de richesse immatérielle spirituelle. D'ailleurs, ne l’en voient-ils pouvant mettre fin à l’animosité qui empoisonnent les fédérations et ‘’rabitats’’ islamiques de par le monde? Et ce, pour ne continuer à y laisser des plumes par l’incohérence des appréciations de l’unicité d’Al Oumma.

       En effet, c’est extraordinaire cette appréciation-comparaison de l’évolution historique des rivalités constructives dont le Maroc fut le champ de prise en compte et de mise en œuvre. De fait, de ce point de vue pour le lancement de nouvelles lignes sans heurts ni contraintes, le Ministre Ahmed Taoufiq n’a-t-il objectivement lancé à qui veut l’entendre en interne comme en externe, des messages de noblesse et non de faiblesse, pour l’appréciation culturelle cultuelle spirituelle philosophique et même politique marocaine du temps présent ? Parce qu’en faisant passer en revue par segment l’évolution de conscience du penseur Sebti Belabbass à propos de sa doctrine en matière de solidarité et unicité, il a suscité des interrogations entre la valeur d’introduction de la nouvelle visibilité solidaire cultuelle et politique du Roi du Maroc et les enjeux colossaux socio-économiques culturels écologiques et sécuritaires que vit le monde aujourd’hui.

       Certes, ce fut un grand moment de dissertation-réflexion comparative claire d'Ahmed Taoufiq sur la perception de l'idéal-ascétisme ''Azzouhd'' de cet homme exceptionnel, l'ayant fait devant le Roi et un parterre de sommités d’oulémas et diplomates. Notamment au travers ses appréciations par rapport au déroulé de la vie de Belabbass dans le contexte de soufisme et bouillon de culture de l’époque. En somme, il en a disséqué les facettes multiples et expliqué en long et en large l’évolution de la notion de solidarité dont les résultats pèsent encore jusqu’à nos jours. Voilà pourquoi, il est désormais aisé de savoir que le Maroc n’en a de leçon à ne recevoir de personne. Au contraire, par ce genre de débat il impose son approche visionnaire, s’étant vu faire lui-même sa mue socio-économique cultuelle culturelle et sécuritaire. Néanmoins, pour asseoir davantage sa légitimité en tant que leader dans ce segment concurrentiel, il table sur l’augmentation des investissements étrangers montrant qu’il est le pays le plus serein et le plus sûr de tout le grand Maghreb ayant subi les affres du printemps arabo-amazigh 2011.


       Cependant, la question, y’aura-t-il réévaluation de la pensée islamiste en ON en interne, après cette introduction taoufiquienne à connotation spirituelle-cultuelle pour la nouvelle cotation internationale du Maroc dans l’échelle de la générosité solidaire participative ? C’est vrai, les réussites enregistrées diversifiées au Maroc et à l’Etranger, sous l’influence directe du Souverain dans divers domaines de lutte contre la précarité et la paupérisation, sont fortement appréciées partout dans le monde. N’empêche qu’il reste encore des options non tranchées sur le redéploiement des réseaux partisans égoïstes trop portés sur Al BOUKHL (avarice) à risque sociétal en interne. De surcroît traînant encore les pieds dans le partage par conviction, parce que n'ayant que faire des retombées puissent-elles être significatives. Ainsi, comme ça ils ne donnent correctement sa vraie valeur à l’héritage culturel marocain de la générosité axée sur les services solidaires. Et c’est bien là le drame, car ne pouvant intégrer la conception de Sebti Belabbass à propos de ses nombreuses qualités ressemblant à une sorte de charte comportementale. Dont il va falloir en élaborer vite les contours de façon à s’auto immuniser de toutes les dérives façon islamo-daechiste n’engendrant que mal-être surtout au sein des arcanes des institutions même celles constitutionnelles. Car le point noir qu’on ne le veuille où pas, est dans la neutralité de certains politiques, lesquels semblant même s’en accommoder facilement vis-à-vis de ces manquements et dérapages insolidaires. Malheureusement, conséquemment détournés au profit de quelques responsables toujours en état de phagocytose des positions pour plus d’enrichissement illicite. 

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