Pourquoi et comment les causeries ramdaniennes
augmentent-elles la valeur spirituelle-cultuelle du Roi du Maroc ?
La causerie
ramdanienne inaugurale du 18 Juin 2015 n’est-elle une première dans sa
conception résistante à l’usure du temps ? En quelque sorte, ne s’agit-il aujourd'hui de l’aboutissement de la fabrication de la légitimité de la percée du modèle
social-cultuel solidaire marocain? Et/où
s’insère la conviction aux conventions signées dans ce volet avec beaucoup de
pays surtout africains. En ce sens, il faut savoir que lors de cette causerie ramdanienne,
le ministre des affaires islamiques et Habouss a fait augmenter le débit de
connexion à cette image cultuelle universaliste du Maroc. Tellement, l’explication de la connaissance du passé semble fondée s’additionnant à la subtilité des mots utilisés de façon à pousser
à libérer les consciences de l’impact des contraintes que veulent imposer aujourd'ui les extrémistes islamistes et autres équipementiers de l’Islam politique. Certes qu’il l’ait fait et annoncé dans
une locution profondément structurée logiquement construite se basant sur l'apport iconoclaste en religiosité d'un saint marocain en l'occurrence Bel Abbas Sebti (1130-1205), mais distillée en plus sans omettre de
rappeler que ce fut sur commande du Souverain par le choix pertinent et intelligent du sujet.
Vraiment, de
l’aveu implicite du ministre lui-même Ahmed Taoufiq, il s’agit de la meilleure
des résolutions d’introduction de nouvelle visibilité politique basée sur la
régularité de l’action du Souverain en tant que commandeur des croyants. Ainsi,
la nuance est de taille pour comprendre la revalorisation de la crédibilité du pays et de
ses institutions de régulation du champ cultuel loin des scènes de cafouillage
comme sous d’autres cieux non envieux. Non seulement comme objectif d’accélérer
le rythme de l’offre de la formation des Oulémas Imams et autres prédicateurs hommes et femmes, selon rite sunnite d’obédience malékite. Mais, aussi pour continuer à rester
vigilant dans l’application des cahiers des charges de la nouvelle organisation et dans l’accomplissement
de ce chantier grandiose de tolérance. D’autant plus qu’il faut noter le regain
d’intérêt d’autres pays lointains, pour la consommation de ce modèle de production
de richesse immatérielle spirituelle. D'ailleurs, ne l’en voient-ils pouvant mettre fin à
l’animosité qui empoisonnent les fédérations et ‘’rabitats’’ islamiques de par
le monde? Et ce, pour ne continuer à y laisser des plumes par l’incohérence des
appréciations de l’unicité d’Al Oumma.
En effet, c’est
extraordinaire cette appréciation-comparaison de l’évolution historique des
rivalités constructives dont le Maroc fut le champ de prise en compte et de
mise en œuvre. De fait, de ce point de vue pour le lancement de nouvelles
lignes sans heurts ni contraintes, le Ministre Ahmed Taoufiq n’a-t-il objectivement
lancé à qui veut l’entendre en interne comme en externe, des messages de
noblesse et non de faiblesse, pour l’appréciation culturelle cultuelle
spirituelle philosophique et même politique marocaine du temps présent ?
Parce qu’en faisant passer en revue par segment l’évolution de conscience du
penseur Sebti Belabbass à propos de sa doctrine en matière de solidarité et
unicité, il a suscité des interrogations entre la valeur d’introduction de la nouvelle
visibilité solidaire cultuelle et politique du Roi du Maroc et les enjeux
colossaux socio-économiques culturels écologiques et sécuritaires que vit le
monde aujourd’hui.
Certes, ce fut un grand
moment de dissertation-réflexion comparative claire d'Ahmed Taoufiq sur la perception de l'idéal-ascétisme ''Azzouhd'' de cet homme exceptionnel, l'ayant fait devant le
Roi et un parterre de sommités d’oulémas et diplomates. Notamment au travers ses
appréciations par rapport au déroulé de la vie de Belabbass dans le contexte de
soufisme et bouillon de culture de l’époque. En somme, il en a disséqué les
facettes multiples et expliqué en long et en large l’évolution de la notion de solidarité
dont les résultats pèsent encore jusqu’à nos jours. Voilà pourquoi, il est
désormais aisé de savoir que le Maroc n’en a de leçon à ne recevoir de
personne. Au contraire, par ce genre de débat il impose son approche
visionnaire, s’étant vu faire lui-même sa mue socio-économique cultuelle
culturelle et sécuritaire. Néanmoins, pour asseoir davantage sa légitimité en tant que leader dans ce segment concurrentiel, il table sur l’augmentation
des investissements étrangers montrant qu’il est le pays le plus serein et le plus sûr
de tout le grand Maghreb ayant subi les affres du printemps arabo-amazigh 2011.
Cependant, la
question, y’aura-t-il réévaluation de la pensée islamiste en ON en interne,
après cette introduction taoufiquienne à connotation spirituelle-cultuelle pour la nouvelle
cotation internationale du Maroc dans l’échelle de la générosité solidaire
participative ? C’est vrai, les réussites enregistrées diversifiées au
Maroc et à l’Etranger, sous l’influence directe du Souverain dans divers
domaines de lutte contre la précarité et la paupérisation, sont fortement appréciées
partout dans le monde. N’empêche qu’il reste encore des options non tranchées
sur le redéploiement des réseaux partisans égoïstes trop portés sur Al BOUKHL (avarice) à
risque sociétal en interne. De surcroît traînant encore les pieds dans le partage par conviction, parce que n'ayant que faire des retombées puissent-elles être significatives. Ainsi, comme ça ils ne donnent correctement sa vraie valeur à l’héritage
culturel marocain de la générosité axée sur les services solidaires. Et c’est bien là le
drame, car ne pouvant intégrer la conception de Sebti Belabbass à propos de ses
nombreuses qualités ressemblant à une sorte de charte comportementale. Dont il
va falloir en élaborer vite les contours de façon à s’auto immuniser de toutes
les dérives façon islamo-daechiste n’engendrant que mal-être surtout au sein
des arcanes des institutions même celles constitutionnelles. Car le point noir qu’on
ne le veuille où pas, est dans la neutralité de certains politiques, lesquels semblant
même s’en accommoder facilement vis-à-vis de ces manquements et dérapages insolidaires. Malheureusement, conséquemment détournés au profit de quelques responsables toujours
en état de phagocytose des positions pour plus d’enrichissement illicite.
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