dimanche 17 août 2014

LE MAROC ET LA CHINE A LA RECHERCHE DU MODÈLE DES MEILLEURS CADRAGES DE CRÉATIONS D'OPPORTUNITÉS D’ECHANGES STRATÉGIQUES !

MAIS, C’EST QUOI QUI COMPTE POUR LE MAROC ET LA CHINE DANS CETTE RECHERCHE PRÉFÉRENTIELLE DES OPPORTUNITÉS ?

       Le Maroc contemporain et la Chine post maoïste, sont tous deux pays issus de cette pensée paysanne longtemps restée sous l’effet de la production de la ruralité rudimentaire, n’atteignant ni quantification des intérêts ni  rationalisation de leur praticabilité sur le terrain. Ce qui n'est plus le cas aujourd’hui, qu’au demeurant on le voit dans leur rapprochement, ils s’essayent de s’élever vers la perfection d’équilibre dans leurs échanges sectoriels multidirectionnels. D'abord entre eux, en s’ouvrant sur l’avenir dans un cadre de ciblage de partenariats organisés et structurés d’ordre infrastructurel commercial-économique et socioculturel, et ensuite aussi avec tous les pays du monde qui en font la demande. D'autant que l’abondance et la diversité des ressources de la Chine du temps présent, en ont incontestablement forgé le mode de vie des chinois qui est d’une passionnante originalité permettant aux scrutateurs du fil d'actualités chinoises de recueillir des données macro-économiques et/où macro-sociales. Que ce soit à l’échelle d’une ville d’un village ou d’un quartier, dépassant ainsi la formulation du Maréchal Lin-Piao de 1965 disant que "Seule la campagne est la base révolutionnaire pouvant mener les paysans à la victoire finale".

       Aussi, de fait, ce dépassement de cette pensée maoïste de par sa remise en cause, semble être l’une des caractéristiques géopolitiques de la Chine "communiste" d’aujourd’hui, comptant plus de 1,3 milliard d’habitants pour une étendue territoriale de plus de 9,5 millions de km². Ce à quoi ne faut-il y voir donc dans la dynamique de croissance chinoise meme avec le début d’essoufflement, la forme originale d’organisation du pouvoir local des acteurs ordinaires tels les petits commerçants et entrepreneurs ? Par rapport à l’Etat central ayant délaissé le temps de l’économie planifiée en faveur de celui de l’économie de marché avec des modalités concrètes d’ajustements, se comportant conséquemment en mode semi-interventionniste dans les domaines de l’agriculture l’élevage et la pêche ? Ne s’agit-il là d’imbrications de rapports de forces entre les divers acteurs en présence, pour élaborer les politiques jusqu’à d’en chercher à s’installer en métayage sur de vastes terrains en Érythrée Soudan Ethiopie Tanzanie voire Argentine pour les mettre en culture céréalière où vivrière rizière? Tout en combinant d’autres partenariats gagnants-gagnants avec ces mêmes pays, dans l’industrie le commerce la culture l’éducation et même la formation de leurs armées. Et ce, en vue d’arriver à la fructification durable et concertée de coopération-cooptation en investissement-équipement, sans trop tenir compte des divergences idéologiques et politiques pouvant surgir à propos des gouvernances et positionnements de chacun de ces pays. Surtout en ce moment où d’autres pays usant de subterfuges informationnels vis-à-vis de tout le monde, croyant disposer de programmation-promotion ayant trait à leur surmoi, de par leurs intonations-leçons en matière soi-disant du respect des clauses de sauvegarde de l’environnement, des libertés syndicales, des conditions acceptables de travail et de rémunérations justes.

       Néanmoins, n’est-ce pour cela en ce moment toute proportion gardée, le Maroc et la Chine dans une hauteur de vue d’une grande originalité, qu’ils font l’objet de comparaisons de leurs ressemblances de recherche d’opportunités d’échanges gagnants-gagnants entre eux, et aussi de leurs divergences en économie sociale loin des sacralités et passions sans raison ? Tout simplement, parce qu’à cet égard, c’est vrai qu’actuellement ils partent tous les deux de données géopolitiques réelles diamétralement situées, mais avec une conscience de décryptage et analyse performante de continuer à réussir les défis chacun dans sa région selon ses moyens. Particulièrement en usant d’éléments de cadrage sur la pertinence d’évaluation de tout ce qui a été fait jusqu’à présent entre eux. En plus, s’appuyant non sur la tradition mais sur la comparaison effective des infrastructures de grandes portées ayant pignon sur rue, loin des surenchères ne servant que la propagande des ennemis surtout du Maroc. En conséquence de quoi, comme ça, ne peut-on affirmer que le Maroc et la Chine n’ont-ils atteint tous les deux un degré d’impassibilité face aux écrans de fumées lancés ici et là par ces sociétaires de l’exagération mensongère non essentielle et excessive ? Dès lors hélas, qu’ils continuent dans le déni sans relâchement et sans élégance diplomatique ni finesse dans leurs propos, allant jusqu’à s’entremêler leurs idées défavorables à la thèse marocaine d’autogestion au Sahara marocain.

       Mais combien même ils le font en sus de leurs jugements erronés, ne restent-ils de fait dans l’autodérision et donc à mille lieux par rapport à la prise en charge effective par le Maroc dans la pratique d’enracinement et d’exécution de la culture des droits de l’homme ? Notamment, ne sachant pas qu’en plus la chine usant de grande foi dans ses capacités, elle continue d’exercer en silence son influence grandiose à l’international, en s’appropriant méthodiquement cette pratique par paliers successifs rien qu’en conjuguant le tracé de sa réussite économique et l’espace de sa puissance mondialisée par les temps qui courent. Et dont le Maroc, procédant par touches allusives tout en glorifiant naturellement sa diplomatie vraie juste et honnête dans toutes ses expressions mêmes banales, faisant de même en Afrique grâce à un cheminement politique plus où moins direct avec infiniment de détermination pour y arriver. Qu’évidemment en l’occurrence, personne ne peut en nier les succès immédiats des visites royales en Afrique, se caractérisant d’une qualité et d’une diversité qu’aucun autre chef d’Etat de la génération du Roi ne sut entamer et donc enrichir d’un éclat superbe à l’international.

       C’est vrai, de tout temps les chinois étaient des négociateurs délicats, jouant brillamment avec les situations qui se présentent à eux, tout en restant de marbre face à leurs interlocuteurs. Toujours cherchant seulement à utiliser leurs engagements en fonction de l’éclaircissement des opportunités, surtout de la façon la plus avantageuse pour eux vis-à-vis de la rythmique de la bonne exploitation sécurisée. D’ailleurs, qui mieux que Deng Xiaoping dans les années 80-90 dans ses approches raisonnables libérales, put recréer avec une telle puissance d’analyse et pragmatisme les conditions idéales de prospérité et promotion de la Chine nouvelle ? Dont le résultat de développement tous azimuts et ses vagues de lutte actuellement contre la corruption confirmant la poursuite de l’œuvre grandiose des dirigeants du moment, y sont incantatoires que les récits des sinologues chevronnés semblant parfois n’être que cadreurs des idéaux de toutes ces actions et initiatives. N’est-ce là où l’Etat-Maroc est attendu en s’appropriant ce genre d’approche réaliste pour s’imposer définitivement comme leader dans sa région ? Notamment, avec une conscience paisible et une reconnaissance de la fécondité des idées de la nouvelle Chine dans le domaine économique commercial infrastructurel et industriel. Rien qu’en changeant le ton moralisateur du aux envolées emphatiques non calculées de certains de nos politiques touchés d’avitaminose diplomatique et carence communicative. Comme aussi des autres immatriculés du nonisme stérile et à tire larigot, en ne faisant de place à leurs fioritures dont il se pourrait qu’ils s’en soient entichés au vu de leur suivisme à leurs pourvoyeurs de fonds.

       D’autant plus, dans l’attente de la visite royale officielle en terre de chine, ces réadaptations à la culture de négociation avec les chinois, réclament des réajustements et réorientations selon la spécificité des dossiers à traiter en l’occurrence. Tout simplement en développant des relations plus étroites avec les entreprises chinoises surtout les PME-PMI, dont il est primordial pour le gouvernement marocain et le CGEM d’y montrer une volonté de rapidité d’exécution des partenariats dans la cohérence via la future succursale de Bank of China au Maroc et la bourse de Casablanca. A l’évidence cela doit se faire pour accroître la coopération-cooptation de co-localité d’investissement dans tous les domaines, surtout en ce qui concerne les énergies renouvelables, l’aménagement des territoires, la modernisation de secteur de la pêche et agroalimentaire, les grands chantiers du rail et autoroutes dernières générations, les barrages et installations sportives, l’écologie et traitement des eaux usées et ordures en plus de requalification des villes et cités en évitant l’hécatombe de la pollution de l’air. Mais aussi d’en conserver à terme les perspectives tenant compte des transferts des ressources et des compétences dans l’industrie de l’acier plastic et PVC, en plus de l’automobile l’aéronautique et l’aviation civile, les échanges culturels et universitaires, le tourisme, la médecine traditionnelle, le nucléaire les mines en particulier les phosphates. Désormais c’est clair, les USA l’UE les BRICS le CCG la Turquie et d’autres pays, savent que maintenant le Maroc précurseur d’idées depuis le discours royal du 09 Mars 2011, est devenu la porte d’entrée sûre en Afrique. Lequel, en tant qu’héritage partie intégrante du cours de l’histoire du printemps arabo-amazigh, ne cesse de donner l’image d’un hub voire tremplin ne portant plus de portes où fenêtres grillagées pour l’investissement, que par ailleurs lui reconnaissent toutes les instances internationales.


       Finalement, ce n’est qu’un avant-gout du chemin politico-diplomatique qui attend le Maroc à travers cette recherche de l’excellence normalisée quantifiée et rationalisée des échanges sino-marocains. Vu qu’il y a une concurrence farouche de l’Argentine Thaïlande Vietnam Singapour Malaisie Tanzanie Mozambique Kenya Mexique et Ethiopie. Néanmoins, en effet, il convient de saluer les dirigeants chinois doués du sens de la contribution à évaluer le potentiel du nouveau règne au Maroc, et, dont le peuple marocain tout entier leur apporte une insigne reconnaissance. Parce qu’ils avaient montré une détermination d'aller encore plus loin en compagnie du Maroc, sachant d’emblée que l’osmose créatrice de stabilité est due en grande partie au génie rayonnant de son roi. En ce sens, n’avaient-ils donné un gage de bonne foi en soutenant sans ambages le Maroc lors de la crise USA-ONU d’Avril 2013 fomentée pour des raisons non fondées ? Aussi, voilà ce que démontre le bon sens avec détermination et abnégation des dirigeants chinois, du fait de leur talent particulier d’offrir à leur peuple cet élément déterminant formant la base des premiers résultats économiques de la chine nouvelle. Apportant cependant en plus à leur art politique diplomatique discret, un rayonnement conséquent qui différencie la Chine de certains autres pays ne faisant agiter que chaos où images flottantes de déchaînements des passions.

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