MAIS, C’EST QUOI QUI COMPTE POUR LE MAROC ET LA CHINE DANS
CETTE RECHERCHE PRÉFÉRENTIELLE DES OPPORTUNITÉS ?
Le
Maroc contemporain et la Chine post maoïste, sont tous deux pays issus de cette
pensée paysanne longtemps restée sous l’effet de la production de la ruralité rudimentaire,
n’atteignant ni quantification des intérêts ni rationalisation de leur praticabilité sur le
terrain. Ce qui n'est plus le cas aujourd’hui, qu’au demeurant on le voit dans leur rapprochement, ils s’essayent de s’élever vers la
perfection d’équilibre dans leurs échanges sectoriels multidirectionnels. D'abord entre eux, en s’ouvrant sur
l’avenir dans un cadre de ciblage de partenariats organisés et structurés
d’ordre infrastructurel commercial-économique et socioculturel, et ensuite aussi avec tous les pays du monde qui en font la demande. D'autant que l’abondance et la diversité des ressources de la Chine du temps présent, en ont incontestablement forgé le mode de vie des chinois qui est d’une passionnante originalité permettant aux scrutateurs du fil d'actualités chinoises de recueillir des données macro-économiques et/où macro-sociales. Que ce soit à l’échelle d’une ville d’un village ou d’un quartier, dépassant ainsi la formulation du Maréchal Lin-Piao de 1965 disant que "Seule la campagne est la base révolutionnaire pouvant mener les paysans à la victoire finale".
Aussi, de fait, ce dépassement de cette pensée maoïste de par sa remise en cause, semble
être l’une des caractéristiques géopolitiques de la Chine "communiste" d’aujourd’hui, comptant plus de 1,3 milliard d’habitants pour une étendue territoriale de plus
de 9,5 millions de km². Ce à quoi ne faut-il y voir donc dans la dynamique de croissance chinoise meme avec le début d’essoufflement, la forme originale
d’organisation du pouvoir local des acteurs ordinaires tels les petits
commerçants et entrepreneurs ? Par rapport
à l’Etat central ayant délaissé le temps de l’économie planifiée en faveur de celui de l’économie
de marché avec des modalités concrètes d’ajustements, se comportant conséquemment en mode
semi-interventionniste dans les domaines de l’agriculture l’élevage et la
pêche ? Ne s’agit-il là d’imbrications de rapports de forces entre les
divers acteurs en présence, pour élaborer les politiques jusqu’à d’en chercher
à s’installer en métayage sur de vastes terrains en Érythrée Soudan Ethiopie Tanzanie voire Argentine pour les mettre en culture céréalière où vivrière rizière? Tout
en combinant d’autres partenariats gagnants-gagnants avec ces mêmes pays, dans
l’industrie le commerce la culture l’éducation et même la formation de leurs
armées. Et ce, en vue d’arriver à la fructification durable et concertée de
coopération-cooptation en investissement-équipement, sans trop tenir compte des
divergences idéologiques et politiques pouvant surgir à propos des gouvernances
et positionnements de chacun de ces pays. Surtout en ce moment où d’autres pays
usant de subterfuges informationnels vis-à-vis de tout le monde, croyant
disposer de programmation-promotion ayant trait à leur surmoi, de par leurs
intonations-leçons en matière soi-disant du respect des clauses de sauvegarde
de l’environnement, des libertés syndicales, des conditions acceptables de
travail et de rémunérations justes.
Néanmoins,
n’est-ce pour cela en ce moment toute proportion gardée, le Maroc et la Chine dans
une hauteur de vue d’une grande originalité, qu’ils font l’objet de
comparaisons de leurs ressemblances de recherche d’opportunités d’échanges
gagnants-gagnants entre eux, et aussi de leurs divergences en économie sociale loin
des sacralités et passions sans raison ? Tout simplement, parce qu’à cet
égard, c’est vrai qu’actuellement ils partent tous les deux de données
géopolitiques réelles diamétralement situées, mais avec une conscience de
décryptage et analyse performante de continuer à réussir les défis chacun dans
sa région selon ses moyens. Particulièrement en usant d’éléments de cadrage sur
la pertinence d’évaluation de tout ce qui a été fait jusqu’à présent entre eux. En plus, s’appuyant non sur la tradition mais sur la comparaison effective des
infrastructures de grandes portées ayant pignon sur rue, loin des surenchères
ne servant que la propagande des ennemis surtout du Maroc. En conséquence de
quoi, comme ça, ne peut-on affirmer que le Maroc et la Chine n’ont-ils atteint
tous les deux un degré d’impassibilité face aux écrans de fumées lancés ici et
là par ces sociétaires de l’exagération mensongère non essentielle et
excessive ? Dès lors hélas, qu’ils continuent dans le déni sans relâchement et
sans élégance diplomatique ni finesse dans leurs propos, allant jusqu’à s’entremêler
leurs idées défavorables à la thèse marocaine d’autogestion au Sahara marocain.
Mais combien
même ils le font en sus de leurs jugements erronés, ne restent-ils de fait dans
l’autodérision et donc à mille lieux par rapport à la prise en charge effective
par le Maroc dans la pratique d’enracinement et d’exécution de la culture des
droits de l’homme ? Notamment, ne sachant pas qu’en plus la chine usant de
grande foi dans ses capacités, elle continue d’exercer en silence son influence
grandiose à l’international, en s’appropriant méthodiquement cette pratique par
paliers successifs rien qu’en conjuguant le tracé de sa réussite économique et
l’espace de sa puissance mondialisée par les temps qui courent. Et dont le
Maroc, procédant par touches allusives tout en glorifiant naturellement sa diplomatie vraie
juste et honnête dans toutes ses expressions mêmes banales, faisant de même en
Afrique grâce à un cheminement politique plus où moins direct avec infiniment
de détermination pour y arriver. Qu’évidemment en l’occurrence, personne ne
peut en nier les succès immédiats des visites royales en Afrique, se
caractérisant d’une qualité et d’une diversité qu’aucun autre chef d’Etat de la
génération du Roi ne sut entamer et donc enrichir d’un éclat superbe à
l’international.
C’est vrai, de
tout temps les chinois étaient des négociateurs délicats, jouant brillamment
avec les situations qui se présentent à eux, tout en restant de marbre face à
leurs interlocuteurs. Toujours cherchant seulement à utiliser leurs engagements
en fonction de l’éclaircissement des opportunités, surtout de la façon la plus
avantageuse pour eux vis-à-vis de la rythmique de la bonne exploitation
sécurisée. D’ailleurs, qui mieux que Deng Xiaoping dans les années 80-90 dans
ses approches raisonnables libérales, put recréer avec une telle puissance
d’analyse et pragmatisme les conditions idéales de prospérité et promotion de
la Chine nouvelle ? Dont le résultat de développement tous azimuts et ses
vagues de lutte actuellement contre la corruption confirmant la poursuite de
l’œuvre grandiose des dirigeants du moment, y sont incantatoires que les récits
des sinologues chevronnés semblant parfois n’être que cadreurs des idéaux de
toutes ces actions et initiatives. N’est-ce là où l’Etat-Maroc est attendu en
s’appropriant ce genre d’approche réaliste pour s’imposer définitivement comme
leader dans sa région ? Notamment, avec une conscience paisible et une
reconnaissance de la fécondité des idées de la nouvelle Chine dans le domaine
économique commercial infrastructurel et industriel. Rien qu’en changeant le
ton moralisateur du aux envolées emphatiques non calculées de certains de nos
politiques touchés d’avitaminose diplomatique et carence communicative. Comme
aussi des autres immatriculés du nonisme stérile et à tire larigot, en ne
faisant de place à leurs fioritures dont il se pourrait qu’ils s’en soient entichés
au vu de leur suivisme à leurs pourvoyeurs de fonds.
D’autant plus, dans
l’attente de la visite royale officielle en terre de chine, ces réadaptations à
la culture de négociation avec les chinois, réclament des réajustements et
réorientations selon la spécificité des dossiers à traiter en l’occurrence.
Tout simplement en développant des relations plus étroites avec les entreprises
chinoises surtout les PME-PMI, dont il est primordial pour le gouvernement
marocain et le CGEM d’y montrer une volonté de rapidité d’exécution des
partenariats dans la cohérence via la future succursale de Bank of China au
Maroc et la bourse de Casablanca. A l’évidence cela doit se faire pour accroître la coopération-cooptation de co-localité d’investissement dans tous
les domaines, surtout en ce qui concerne les énergies renouvelables,
l’aménagement des territoires, la modernisation de secteur de la pêche et
agroalimentaire, les grands chantiers du rail et autoroutes dernières
générations, les barrages et installations sportives, l’écologie et traitement
des eaux usées et ordures en plus de requalification des villes et cités en
évitant l’hécatombe de la pollution de l’air. Mais aussi d’en conserver à terme
les perspectives tenant compte des transferts des ressources et des compétences
dans l’industrie de l’acier plastic et PVC, en plus de l’automobile
l’aéronautique et l’aviation civile, les échanges culturels et universitaires, le
tourisme, la médecine traditionnelle, le nucléaire les mines en particulier les phosphates.
Désormais c’est clair, les USA l’UE les BRICS le CCG la Turquie et d’autres
pays, savent que maintenant le Maroc précurseur d’idées depuis le discours
royal du 09 Mars 2011, est devenu la porte d’entrée sûre en Afrique. Lequel, en
tant qu’héritage partie intégrante du cours de l’histoire du printemps
arabo-amazigh, ne cesse de donner l’image d’un hub voire tremplin ne portant plus de portes
où fenêtres grillagées pour l’investissement, que par ailleurs lui
reconnaissent toutes les instances internationales.
Finalement, ce
n’est qu’un avant-gout du chemin politico-diplomatique qui attend le Maroc à
travers cette recherche de l’excellence normalisée quantifiée et rationalisée
des échanges sino-marocains. Vu qu’il y a une concurrence farouche de
l’Argentine Thaïlande Vietnam Singapour Malaisie Tanzanie Mozambique Kenya
Mexique et Ethiopie. Néanmoins, en effet, il convient de saluer les dirigeants
chinois doués du sens de la contribution à évaluer le potentiel du nouveau
règne au Maroc, et, dont le peuple marocain tout entier leur apporte une
insigne reconnaissance. Parce qu’ils avaient montré une détermination d'aller encore plus loin en compagnie du Maroc, sachant
d’emblée que l’osmose créatrice de stabilité est due en grande partie au génie
rayonnant de son roi. En ce sens, n’avaient-ils donné un gage de bonne foi
en soutenant sans ambages le Maroc lors de la crise USA-ONU d’Avril 2013
fomentée pour des raisons non fondées ? Aussi, voilà ce que démontre le bon sens
avec détermination et abnégation des dirigeants chinois, du fait de leur talent
particulier d’offrir à leur peuple cet élément déterminant formant la base des
premiers résultats économiques de la chine nouvelle. Apportant cependant en
plus à leur art politique diplomatique discret, un rayonnement conséquent qui
différencie la Chine de certains autres pays ne faisant agiter que chaos où images
flottantes de déchaînements des passions.
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