samedi 14 septembre 2013

LE NOUVEAU MAROC EN QUÊTE D’EXPLOITS PERMANENTS DANS SES DÉMARCHES SOCIALES ECONOMIQUES ET POLITIQUES EST NÉ NON SEULEMENT DES CENDRES DES ANNÉES DE BIAISES DE SES ANCIENNES GOUVERNANCES !

Même en pleine tractation difficile avec le RNI pour la formation d’une mouture gouvernementale II, pourquoi Benkirane n’arrive-t-il pas à sortir de sa rigidité entre heurs et malheurs ?

       Il est vrai que depuis presque deux ans de l’adoption de la nouvelle constitution et l’arrivée du conglomérat gouvernemental sous la houlette islamiste, on n’a pas cessé d’assister à des essais par l’affrontement des valeurs sur les enjeux de gouvernance même au sein de la coalition gouvernementale. De ce fait donc, c’est avec une immense stupeur que le gouvernement Benkirane I aperçut après l’arrivée de Chabat aux commandes du PI, tous les voyants sociaux économiques et politiques clignoter en même temps bouleversant ses moments d’heurs. Tellement qu’hélas le naufrage politique de la coalition gouvernementale était déjà notifié à qui de droit, en l’occurrence le peuple marocain se trouvant en sevrage conditionnel des reformes économiques suivant normalement celle judiciaire dont désormais on en voit le premier jet.

       C’est vrai les investissements publics ont accusé un retard sidérant, ne s’inscrivant même pas dans les cycles de maintenance, s’étant fait subir une rupture brutale voire un amaigrissement des budgets alloués. Dont l’opposition institutionnelle en porte une part de responsabilité morale, l’ayant laisser se noyer dans ses malheurs entre dérapage et dé-rayage. Et qu’apparemment, elle aurait poussé surtout le PJD à faire n’importe quoi, ne sachant malheureusement pas apprécier l’élasticité de ses controverses entre le vrai et le faux. Ce qui a fait de ce gouvernement le chantre de l’incompréhension des demandes anamorphosées sur tout le territoire national, particulièrement, entre son incapacité de production des bonnes idées et sa stagnation contraignante sur sa posture nationale. Surtout dans le monde rural, lequel ne montrant en effet que souffrance à tout bout de champ vis-à-vis des superpositions des inégalités des richesses structurelles où induites.

       Sauf que, de tout temps depuis l’indépendance, il n’est pas d’homme politique à l’Exécutif qui n’ait fait mention d’aspiration au mieux pour la population. Malheureusement, il y eut beaucoup de déconvenues pendant tout ce temps pour des raisons connues et compréhensible maintenant. Or, actuellement, bien que non officiellement reconnues par l’Exécutif, ces ratages en gouvernance font du bruit à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Et qu’enfin il ne saurait acceptable pour le futur gouvernement de continuer de se rappeler ces essais innombrables des échecs sans se mettre au travail. Déjà, il y a eu une perte de temps politiquement inestimable en tardant à ne pas se distinguer par rapport aux législatures d’avant sous l’ancienne constitution.

       Cependant, il ne s’agit certes pas d’une suspicion généralisée  fortuitement balancée envers les protagonistes de l’arène politique. Mais, d’une dissection des interpénétrations ac-cumulatrices d’intentions malveillantes par la surenchère revancharde entre coalisés et opposition institutionnelle. Voire à certain degré se voulant liberticide de la parole notamment de la part de quelques pjdistes hors gouvernement bien dans leur rôle de diffuseurs de calomnies. Et, incompréhensiblement, eu égard au raisonnement d’hérisson pour d’autres, s’invitant à même de verser dans le satanisme de dénigrement de la mémoire des morts. Justement, parce qu’en remuant des souvenirs par l’approximatif et l’inexactitude réactionnelle,  en conséquence de leur sénilité gériatrique dépendante. Que par ailleurs, ils ne font que jeter de l’huile au feu, croyant ainsi pouvoir se débarrasser de leur lourd héritage d’exilés notoires de la politique simplement dans leurs têtes.

Mais c’est quoi l’arme déterminante de l’envol du Maroc, où du moins, n’est-il réellement en bonne voie de consécration ?

       Aujourd’hui au Maroc, après publication de multiples rapports brillants concis et pertinents sur la situation sociale économique culturelle et politique, de surcroît émanant des diverses institutions constitutionnelles indépendantes mais pesantes tels le CNDH, le CCSE-E, la COUR DES COMPTES, le HCP et BANK AL MAGHRIB, voilà qu’on assiste à un changement de braquet dans l’action publique au plus haut sommet de l’Etat. Et ce, loin des lynchages par débats interposés fixés par des souffleurs de chaud et froid entre manipulation et intoxication à l’égard des marocains. Qu’au demeurant risque si rien n’est rattrapé, de provoquer une entaille plus profonde dans le long processus de réconciliation consciemment accepté de tout un chacun dès le début des travaux de l’IER initiée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, en plus et surtout après le oui référendaire du 01 Juillet 2011.

       En ce sens, on peut désormais dire la marche royale dès 2012 constitue le nouveau modèle de décollage et d’envol du Maroc dans tous les domaines. De sorte, qu’il s’agisse même de début de propulsion du Maroc parmi les rares pays en voie d’émergence selon Ban Ki Moon à prendre le taureau par les cornes en matière des droits de l’homme. Qu’en fait il en a reconnu intrinsèquement la dynamique royale, se félicitant de l’appel solennel du souverain au respect des droits des migrants sur le territoire marocain. Réitérant un vœu que Benkirane puisse sortir de sa lenteur, et s’atteler à l’exécution de ce programme ambitieux que toute la communauté internationale a salué. Même si l’Algérie des généraux n’en convient pas à reconnaître ce pas de géant initié par le souverain, allant dans sa conception première de mettre les bâtons dans les roues du Maroc. Et donc, continuant dans son défaut de ne vouloir recevoir aucun vent de changement venant de l’Ouest, jusqu’en n’acceptant que les allures de travers portées par ses sous-mariniers dinars-dépendants. D’ailleurs, ce n’est pas l’essai de son désensablement par le large remaniement ministériel ayant fait appel à la cohorte d’amis du président Bouteflika aux affaires, qui empêcherait le Maroc de continuer dans sa voie raisonnée et structurée pour relever les défis mondialisés. Parce qu’en plus elle aura à faire face à ses propres problèmes internes pointant à l’horizon à même la genèse du concept « arroseur arrosé », malgré la distribution d’argent colossal par le gouvernement sortant Sellal I, pour palier aux cris diversifiés à l’indépendance des territoires de Kabylie Hoggar Chaouia et autres. C’est d’ailleurs ce que corroborent les appels aux manifestations sur tout le territoire pour Al Karama du peuple algérien à court et moyen voire au long terme.


       Bien sur au Maroc, tout cela n’est pas venu comme ça par hasard ! N’est-ce pas qu’il y a eu un travail de fond, de surcroît maîtrisé dans la temporalité de son adaptabilité aux fondamentaux du nouveau Maroc qui se construit jour après jour ? N’est-ce pas que la lutte anti-terroriste de tout un peuple en harmonie avec les services de sécurité dans la cohésion et la responsabilité, y a aussi contribué ? N’est-ce pas le rayonnement du souverain par ses multiples voyages et contacts directs en interne, et /où, en externe ONU Afrique pays du Golf Asie Europe USA et ailleurs, ont placé la diplomatie marocaine sur de bons rails ? N’est-ce pas quand même, en corrigeant avec célérité certaines incartades de suivisme idéologique chez certains novices se prétendant diplomates d’envergure, que la marche du roi par sa réactivité a jalonné le chemin à suivre assurant l’inviolation des terres marocaines car attirant des convoitises ? N’est-ce pas le suivi socio-économico-écologique de Nizar Baraka marchant sur les pas de Benmoussa par le schéma de production des richesses locales, a en plus accentué l’impact prévisionnel de l’économie de colocalisation et partenariat du Go to Sahara marocain dans le cadre de la régionalisation avancée dissuadant les sahraouis de migrer vers le nord ? N’est-ce pas la nouvelle stratégie de communication par des discours royaux itératifs puissants dans la forme la symbolique le temps choisi et le fond, a provoqué un désir de changement dans le traitement des caractéristiques monographiques du pays loin de l’approche à l’ancienne donnant plus de temps au temps ? Finalement,  depuis la Moudouana avec Youssefi, c’est le Maroc dans tous ses états de révolution apaisée dont il s’agit. Car s’étant par la suite plus investi par le made in morrocco en plein souffle printanier amazigho-arabe, de sorte même les pjdistes zélés s’en sont dernièrement accoutumés ne s’enfermant plus dans la pensée des frères égyptiens se mettant derrière le génie de la construction honorable du pays.

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