Même en pleine tractation difficile avec le RNI pour la formation
d’une mouture gouvernementale II, pourquoi Benkirane n’arrive-t-il pas à sortir
de sa rigidité entre heurs et malheurs ?
Il est vrai que depuis presque deux ans
de l’adoption de la nouvelle constitution et l’arrivée du conglomérat
gouvernemental sous la houlette islamiste, on n’a pas cessé d’assister à des
essais par l’affrontement des valeurs sur les enjeux de gouvernance même au
sein de la coalition gouvernementale. De ce fait donc, c’est avec une immense
stupeur que le gouvernement Benkirane I aperçut après l’arrivée de Chabat aux
commandes du PI, tous les voyants sociaux économiques et politiques clignoter
en même temps bouleversant ses moments d’heurs. Tellement qu’hélas le naufrage
politique de la coalition gouvernementale était déjà notifié à qui de droit,
en l’occurrence le peuple marocain se trouvant en sevrage conditionnel des
reformes économiques suivant normalement celle judiciaire dont désormais on en
voit le premier jet.
C’est vrai les investissements publics
ont accusé un retard sidérant, ne s’inscrivant même pas dans les cycles de
maintenance, s’étant fait subir une rupture brutale voire un amaigrissement des
budgets alloués. Dont l’opposition institutionnelle en porte une part de responsabilité
morale, l’ayant laisser se noyer dans ses malheurs entre dérapage et dé-rayage. Et
qu’apparemment, elle aurait poussé surtout le PJD à faire n’importe quoi, ne
sachant malheureusement pas apprécier l’élasticité de ses controverses entre le
vrai et le faux. Ce qui a fait de ce gouvernement le chantre de
l’incompréhension des demandes anamorphosées sur tout le territoire national,
particulièrement, entre son incapacité de production des bonnes idées et sa
stagnation contraignante sur sa posture nationale. Surtout dans le monde rural,
lequel ne montrant en effet que souffrance à tout bout de champ vis-à-vis des superpositions
des inégalités des richesses structurelles où induites.
Sauf que, de tout temps depuis
l’indépendance, il n’est pas d’homme politique à l’Exécutif qui n’ait fait
mention d’aspiration au mieux pour la population. Malheureusement, il y eut
beaucoup de déconvenues pendant tout ce temps pour des raisons connues et
compréhensible maintenant. Or, actuellement, bien que non officiellement
reconnues par l’Exécutif, ces ratages en gouvernance font du bruit à
l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Et qu’enfin il ne saurait acceptable
pour le futur gouvernement de continuer de se rappeler ces essais innombrables
des échecs sans se mettre au travail. Déjà, il y a eu une perte de temps
politiquement inestimable en tardant à ne pas se distinguer par rapport aux
législatures d’avant sous l’ancienne constitution.
Cependant, il ne s’agit certes pas d’une
suspicion généralisée fortuitement
balancée envers les protagonistes de l’arène politique. Mais, d’une dissection
des interpénétrations ac-cumulatrices d’intentions malveillantes par la
surenchère revancharde entre coalisés et opposition institutionnelle. Voire à
certain degré se voulant liberticide de la parole notamment de la part de
quelques pjdistes hors gouvernement bien dans leur rôle de diffuseurs de
calomnies. Et, incompréhensiblement, eu égard au raisonnement d’hérisson pour
d’autres, s’invitant à même de verser dans le satanisme de dénigrement de la
mémoire des morts. Justement, parce qu’en remuant des souvenirs par
l’approximatif et l’inexactitude réactionnelle,
en conséquence de leur sénilité gériatrique dépendante. Que par
ailleurs, ils ne font que jeter de l’huile au feu, croyant ainsi pouvoir se
débarrasser de leur lourd héritage d’exilés notoires de la politique simplement
dans leurs têtes.
Mais c’est quoi l’arme déterminante de l’envol du Maroc, où du
moins, n’est-il réellement en bonne voie de consécration ?
Aujourd’hui au Maroc, après publication
de multiples rapports brillants concis et pertinents sur la situation sociale
économique culturelle et politique, de surcroît émanant des diverses institutions
constitutionnelles indépendantes mais pesantes tels le CNDH, le CCSE-E, la COUR DES COMPTES, le HCP
et BANK AL MAGHRIB, voilà qu’on assiste à un changement de braquet dans l’action
publique au plus haut sommet de l’Etat. Et ce, loin des lynchages par débats interposés
fixés par des souffleurs de chaud et froid entre manipulation et intoxication à
l’égard des marocains. Qu’au demeurant risque si rien n’est rattrapé, de
provoquer une entaille plus profonde dans le long processus de réconciliation
consciemment accepté de tout un chacun dès le début des travaux de l’IER
initiée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, en plus et surtout après le oui
référendaire du 01 Juillet 2011.
En ce sens, on peut désormais dire la
marche royale dès 2012 constitue le nouveau modèle de décollage et d’envol du
Maroc dans tous les domaines. De sorte, qu’il s’agisse même de début de
propulsion du Maroc parmi les rares pays en voie d’émergence selon Ban Ki Moon
à prendre le taureau par les cornes en matière des droits de l’homme.
Qu’en fait il en a reconnu intrinsèquement la dynamique royale, se félicitant
de l’appel solennel du souverain au respect des droits des migrants sur le
territoire marocain. Réitérant un vœu que Benkirane puisse sortir de sa
lenteur, et s’atteler à l’exécution de ce programme ambitieux que toute la
communauté internationale a salué. Même si l’Algérie des généraux n’en convient
pas à reconnaître ce pas de géant initié par le souverain, allant dans sa
conception première de mettre les bâtons dans les roues du Maroc. Et donc,
continuant dans son défaut de ne vouloir recevoir aucun vent de changement
venant de l’Ouest, jusqu’en n’acceptant que les allures de travers portées par
ses sous-mariniers dinars-dépendants. D’ailleurs, ce n’est pas l’essai de son
désensablement par le large remaniement ministériel ayant fait appel à la
cohorte d’amis du président Bouteflika aux affaires, qui empêcherait le Maroc
de continuer dans sa voie raisonnée et structurée pour relever les défis
mondialisés. Parce qu’en plus elle aura à faire face à ses propres problèmes
internes pointant à l’horizon à même la genèse du concept « arroseur
arrosé », malgré la distribution d’argent colossal par le gouvernement
sortant Sellal I, pour palier aux cris diversifiés à l’indépendance des
territoires de Kabylie Hoggar Chaouia et autres. C’est d’ailleurs ce que
corroborent les appels aux manifestations sur tout le territoire pour Al Karama
du peuple algérien à court et moyen voire au long terme.
Bien sur au Maroc, tout cela n’est pas
venu comme ça par hasard ! N’est-ce pas qu’il y a eu un travail de fond,
de surcroît maîtrisé dans la temporalité de son adaptabilité aux fondamentaux
du nouveau Maroc qui se construit jour après jour ? N’est-ce pas que la
lutte anti-terroriste de tout un peuple en harmonie avec les services de
sécurité dans la cohésion et la responsabilité, y a aussi contribué ?
N’est-ce pas le rayonnement du souverain par ses multiples voyages et contacts
directs en interne, et /où, en externe ONU Afrique pays du Golf Asie
Europe USA et ailleurs, ont placé la diplomatie marocaine sur de bons
rails ? N’est-ce pas quand même, en corrigeant avec célérité certaines
incartades de suivisme idéologique chez certains novices se prétendant
diplomates d’envergure, que la marche du roi par sa réactivité a jalonné le
chemin à suivre assurant l’inviolation des terres marocaines car attirant des
convoitises ? N’est-ce pas le suivi socio-économico-écologique de Nizar
Baraka marchant sur les pas de Benmoussa par le schéma de production des
richesses locales, a en plus accentué l’impact prévisionnel de l’économie de
colocalisation et partenariat du Go to Sahara marocain dans le cadre de la
régionalisation avancée dissuadant les sahraouis de migrer vers le nord ? N’est-ce
pas la nouvelle stratégie de communication par des discours royaux itératifs
puissants dans la forme la symbolique le temps choisi et le fond, a provoqué un
désir de changement dans le traitement des caractéristiques monographiques du
pays loin de l’approche à l’ancienne donnant plus de temps au temps ?
Finalement, depuis la Moudouana avec Youssefi,
c’est le Maroc dans tous ses états de révolution apaisée dont il s’agit. Car
s’étant par la suite plus investi par le made in morrocco en plein souffle
printanier amazigho-arabe, de sorte même les pjdistes zélés s’en sont
dernièrement accoutumés ne s’enfermant plus dans la pensée des frères égyptiens
se mettant derrière le génie de la construction honorable du pays.
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