dimanche 17 février 2013

LA MISSION DE LA NASA A ERFOUD, UNE HISTOIRE DES AFFAIRES NON ETRANGERES !



   QUOI QU’IL EN SOIT, IL S’AGIT D’UNE PERSPECTIVE DE L’AVENEMENT D’ERFOUD  ENTRE ATTIRANCE DU SITE ET DEFIANCE DES EXCAVATEURS DU MEME SITE !

     Après la tombée d’une météorite à Dakhla, voilà que l’espace a retenu le souffle de la communauté scientifique en Russie constatant l’horreur des dégâts d’une pluie de météorites sur la région Tcheliabinsk du début de l’Oural par suite à l’effet de passage d’un stéroïde frôlant la terre à environ 28000 Km . Fort heureusement, il a fallu l’intuition des services civils anti catastrophes russes pour ne pas laisser la population locale se faire impressionner par l’onde de choc laissant plus de 1200 blessés légers.

    Aussi, tout le monde aura aperçu voire compris l’intérêt d’une mission de simulation martienne du 13 au 28 Février 2013 à Erfoud, dont l’historicité des moments forts vécus entrecoupés de péripéties trainées passionnément étonnent ces chercheurs et les interpellent. Qu’automatiquement a aussi crée les conditions idéales de communication et d’échanges entre les savants du monde entier via les interconnexions satellitaires sur l’espace oasien erfoudien. Parce que, par cette valeur ajoutée grâce à la taille de ce  site représentatif d’environ 80 Km à la ronde, diriger cette opération à distance de l’ASF (Austrian Space Forum) permet d’en assimiler les avantages et contraintes de l’expérience opérationnelle pour la future mission humaine sur MARS.

     Désormais Erfoud ne peut continuer de se voir marginaliser, n’ayant pas été relevé au rang d’une province pour raison inexpliquée. Par conséquent, d’ores et déjà il peut à bon endroit être ravi et se féliciter de cette haute considération, ne doutant plus de ses multiples potentialités socio-économiques et culturelles. Néanmoins, sa population n’a toujours pas digéré cette discrimination infondée de non octroi de statut de province, alors que c’est dans son cas par rapport à toutes les autres créations qu’il y’avait plus d’éléments référentiels de concrétisation de ce projet.

    Oui, peu de territoires marocains ont enduré autant de privations et de souffrances que le Tafilalet jadis se suffisant à lui-même, qu’à cet égard nul ne peut ignorer l’impact et les répercussions macro-économiques de cet évènement planétaire, se déployant dans sa continuité territoriale oasienne. D’ailleurs, il n’est qu’à songer à la longue maturation et sédimentation de plus de six cent millions d’années des roches et carrières de marbres fossilisé, parsemées ici et là à ciel ouvert, mais anarchiquement excavées et exploitées,  pour en assimiler la portée magique de cette mission pour la deuxième fois dans le désert d’Erfoud hautement sécurisé.

    Ceci dit, dans cette perspective, l’élan pour satisfaire la population autochtone et la faire accéder au rang des privilégiés par la proximité financièro-administrative dans le cadre de la régionalisation avancée, ce n’est nullement d’établir simplement un bilan précoce de ce que pourrait apporter cette mission. Mais aussi de faire savoir dans le futur, à tout le monde, que l’espace oasien du Tafilalet n’est pas chose simple à sauvegarder sans en avoir les moyens. En ce sens, cela suppose fusion totale des aspects innombrables de cet évènement, ne pouvant qu’aider à la mise en évidence du motif conducteur pour le développement de cet espace, surtout en exploitant culturellement les passions humaines suscitées pour la réalisation de ce défi.

     En effet, l’évolution de cette idée ne peut donc se faire que dans le cadre de l’agence du développement des oasis, mais, loin de l’attribution officialisée de son rôle expressif dans les foires et les symposiums. Qu’au demeurant, malheureusement à ce jour n’allant pas dans le sens définissant les potentialités touristiques des ambiances rêvées de tous les sites oasiens jour comme nuit. Alors même qu’il pourrait dès à présent user de l’inertie de base de cette reconnaissance de la NASA, et s’attaquer de front au cumul des handicapes de cet espace. Ce n’est nullement une délation déguisée, ni un appel à plus d’interventionnisme coercitif de l’Etat, que de dire que la cadence d’extraction anarchique et illicite de blocs de marbre fossilisé a atteint la cote d’alerte.

  COMBIEN D’ENTRE NOUS SAVENT-ILS LA SOMME D’IDEES, D’IMAGINATIONS ET CONNAISSANCES QUI ONT CONTRIBUE À LA SIMULATION DE MISSION MARSIENNE À ERFOUD ?

    Aujourd’hui l’organisation de toute expérience scientifique fut-elle une simulation, est un enjeu de communication en interne mais aussi en externe pour tous les intervenants. De fait, à Erfoud sur le site Boutechrafine, il est vrai qu’au-delà des aspects formels de cette simulation, les diverses interventions sur le terrain ne peuvent se comprendre que dans le contexte d’une perception positive. Par ailleurs aucun trouble ni incompréhension pouvant toucher à l’exigence de l’exactitude et la prévisibilité ne doit planer aux alentours.

     Certes, l’évolution d’une telle conception ne peut se faire qu’avec des services rodés ayant le savoir professionnel de sécurisation des sites sensibles, en l’occurrence Forces Armées Royales, Gendarmerie Royale, Forces Auxiliaires et autres services de catring et logistique dont les outils de gestion des ressources humaines impliquées sont harmonisés et cohérents. D’autant plus, il importait pour le gouvernement, la presse marocaine et la société civile de dépasser toute légèreté et prendre leur responsabilité pour servir cette grande orientation au service de la science et de la population locale.

     Si l’on s’imagine l’aspect géologique originel de tout l’espace oasien, surtout du site Boutechrafine d’Erfoud au Tafilalet dont même l’âme est en parfaite concordance avec le décor de la planète rouge, on comprendrait ce choix judicieux de la NASA d’en faire le laboratoire grandeur nature pour sa simulation de mission martienne, bis-répetita de l’expérience 2011 dans le sud d’Espagne. C’est ainsi dans le cadre du programme de recherche de PolAres, que le Forum Autrichien de l’Espace en partenariat avec le centre Ibn Battuta  et le département de géologie de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, mène cette simulation de mission martienne à Erfoud dans plusieurs domaines. En l’occurrence l’ingénierie, les activités planétaires de surface, l’astrobiologie, la géologie/géophysique/géodésie et les sciences de la vie.

     C’est vrai que le site Boutechrafine d’Erfoud recèle de falaises intéressantes permettant de faire des tests du véhicule de reconnaissance de paroi, d’essayage de combinaison spatiale, du fonctionnement du Laser-détecteur de vie du sous-sol et surtout l’interactivité avec l’astronaute. Et ce, parce qu’il ressemble topographiquement géologiquement et surtout de par la composition du sable et le flamboiement des couleurs ocre sur fond marbré fossilisé noirâtre. Malheureusement, dont chaque année des milliers de tonnes de blocs, plaques et articles façonnés sur place, sont déversés sur les marchés du monde sans contrôle efficace de cubage ni surveillance de délimitation et de sauvegarde.

     Ce qui illustre l’attrait qu’il exerce sur les nouveaux rentiers-industriels excavateurs ravageurs sans scrupule de cet espace, comme aussi la fascination sur les acheteurs via Internet des lots de (blocs, plaques, trilobites, ammonites, facobs, oursins,  roses des sables, et même les débris de météorites) par des enchères internationales à circuits fermés. En revanche, cette euphorie est difficilement mesurable par cette production combinée formelle et informelle estimée à quelques cinquante millions de dirhams par an. Usant de modélisation plus poussée des règles de l’économie mondialisée, dont les banques et autres supports de médiation de transfert des devises, en sont l’outil marqueur de cette croissance passant par les services des douanes et l’office des changes. 

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