QUOI QU’IL EN SOIT, IL S’AGIT D’UNE PERSPECTIVE DE L’AVENEMENT
D’ERFOUD ENTRE ATTIRANCE DU SITE ET
DEFIANCE DES EXCAVATEURS DU MEME SITE !
Aussi,
tout le monde aura aperçu voire compris l’intérêt d’une mission de simulation
martienne du 13 au 28 Février 2013 à Erfoud, dont l’historicité des moments
forts vécus entrecoupés de péripéties trainées passionnément étonnent ces
chercheurs et les interpellent. Qu’automatiquement a aussi crée les conditions
idéales de communication et d’échanges entre les savants du monde entier via
les interconnexions satellitaires sur l’espace oasien erfoudien. Parce que, par
cette valeur ajoutée grâce à la taille de ce
site représentatif d’environ 80 Km à la ronde, diriger cette opération à
distance de l’ASF (Austrian Space Forum) permet d’en assimiler les avantages et
contraintes de l’expérience opérationnelle pour la future mission humaine sur
MARS.
Désormais
Erfoud ne peut continuer de se voir marginaliser, n’ayant pas été relevé au
rang d’une province pour raison inexpliquée. Par conséquent, d’ores et déjà il
peut à bon endroit être ravi et se féliciter de cette haute considération, ne
doutant plus de ses multiples potentialités socio-économiques et culturelles.
Néanmoins, sa population n’a toujours pas digéré cette discrimination infondée
de non octroi de statut de province, alors que c’est dans son cas par rapport à
toutes les autres créations qu’il y’avait plus d’éléments référentiels de
concrétisation de ce projet.
Oui,
peu de territoires marocains ont enduré autant de privations et de souffrances
que le Tafilalet jadis se suffisant à lui-même, qu’à cet égard nul ne peut
ignorer l’impact et les répercussions macro-économiques de cet évènement
planétaire, se déployant dans sa continuité territoriale oasienne. D’ailleurs,
il n’est qu’à songer à la longue maturation et sédimentation de plus de six
cent millions d’années des roches et carrières de marbres fossilisé, parsemées
ici et là à ciel ouvert, mais anarchiquement excavées et exploitées, pour en assimiler la portée magique de cette
mission pour la deuxième fois dans le désert d’Erfoud hautement sécurisé.
Ceci
dit, dans cette perspective, l’élan pour satisfaire la population autochtone et
la faire accéder au rang des privilégiés par la proximité
financièro-administrative dans le cadre de la régionalisation avancée, ce n’est
nullement d’établir simplement un bilan précoce de ce que pourrait apporter cette
mission. Mais aussi de faire savoir dans le futur, à tout le monde, que
l’espace oasien du Tafilalet n’est pas chose simple à sauvegarder sans en avoir
les moyens. En ce sens, cela suppose fusion totale des aspects innombrables de
cet évènement, ne pouvant qu’aider à la mise en évidence du motif conducteur
pour le développement de cet espace, surtout en exploitant culturellement les
passions humaines suscitées pour la réalisation de ce défi.
En
effet, l’évolution de cette idée ne peut donc se faire que dans le cadre de
l’agence du développement des oasis, mais, loin de l’attribution officialisée
de son rôle expressif dans les foires et les symposiums. Qu’au demeurant,
malheureusement à ce jour n’allant pas dans le sens définissant les
potentialités touristiques des ambiances rêvées de tous les sites oasiens jour
comme nuit. Alors même qu’il pourrait dès à présent user de l’inertie de base
de cette reconnaissance de la NASA, et s’attaquer de front au cumul des
handicapes de cet espace. Ce n’est nullement une délation déguisée, ni un appel
à plus d’interventionnisme coercitif de l’Etat, que de dire que la cadence d’extraction
anarchique et illicite de blocs de marbre fossilisé a atteint la cote d’alerte.
COMBIEN D’ENTRE NOUS SAVENT-ILS LA SOMME
D ’IDEES, D’IMAGINATIONS ET CONNAISSANCES QUI ONT CONTRIBUE À LA SIMULATION DE MISSION MARSIENNE
À ERFOUD ?
Aujourd’hui
l’organisation de toute expérience scientifique fut-elle une simulation, est un
enjeu de communication en interne mais aussi en externe pour tous les
intervenants. De fait, à Erfoud sur le site Boutechrafine, il est vrai
qu’au-delà des aspects formels de cette simulation, les diverses interventions
sur le terrain ne peuvent se comprendre que dans le contexte d’une perception
positive. Par ailleurs aucun trouble ni incompréhension pouvant toucher à
l’exigence de l’exactitude et la prévisibilité ne doit planer aux alentours.
Certes,
l’évolution d’une telle conception ne peut se faire qu’avec des services rodés
ayant le savoir professionnel de sécurisation des sites sensibles, en
l’occurrence Forces Armées Royales, Gendarmerie Royale, Forces Auxiliaires et
autres services de catring et logistique dont les outils de gestion des
ressources humaines impliquées sont harmonisés et cohérents. D’autant plus, il importait pour le
gouvernement, la presse marocaine et la société civile de dépasser toute légèreté et prendre leur responsabilité pour servir cette grande orientation au service de la science et de la population locale.
Si
l’on s’imagine l’aspect géologique originel de tout l’espace oasien, surtout du
site Boutechrafine d’Erfoud au Tafilalet dont même l’âme est en parfaite
concordance avec le décor de la planète rouge, on comprendrait ce choix
judicieux de la NASA
d’en faire le laboratoire grandeur nature pour sa simulation de mission
martienne, bis-répetita de l’expérience 2011 dans le sud d’Espagne. C’est ainsi
dans le cadre du programme de recherche de PolAres, que le Forum Autrichien de
l’Espace en partenariat avec le centre Ibn Battuta et le département de géologie de l’Université
Cadi Ayyad de Marrakech, mène cette simulation de mission martienne à Erfoud
dans plusieurs domaines. En l’occurrence l’ingénierie, les activités planétaires
de surface, l’astrobiologie, la géologie/géophysique/géodésie et les sciences
de la vie.
C’est
vrai que le site Boutechrafine d’Erfoud recèle de falaises intéressantes
permettant de faire des tests du véhicule de reconnaissance de paroi,
d’essayage de combinaison spatiale, du fonctionnement du Laser-détecteur de vie
du sous-sol et surtout l’interactivité avec l’astronaute. Et ce, parce qu’il
ressemble topographiquement géologiquement et surtout de par la composition du
sable et le flamboiement des couleurs ocre sur fond marbré fossilisé noirâtre.
Malheureusement, dont chaque année des milliers de tonnes de blocs, plaques et
articles façonnés sur place, sont déversés sur les marchés du monde sans
contrôle efficace de cubage ni surveillance de délimitation et de sauvegarde.
Ce
qui illustre l’attrait qu’il exerce sur les nouveaux rentiers-industriels excavateurs
ravageurs sans scrupule de cet espace, comme aussi la fascination sur les
acheteurs via Internet des lots de (blocs, plaques, trilobites, ammonites, facobs,
oursins, roses des sables, et même les
débris de météorites) par des enchères internationales à circuits fermés. En
revanche, cette euphorie est difficilement mesurable par cette production
combinée formelle et informelle estimée à quelques cinquante millions de dirhams
par an. Usant de modélisation plus poussée des règles de l’économie mondialisée,
dont les banques et autres supports de médiation de transfert des devises, en
sont l’outil marqueur de cette croissance passant par les services des douanes
et l’office des changes.
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