mercredi 30 janvier 2013

POURQUOI BENKIRANE ET BOULIF VIS-A-VIS DE BENSALEH, SE SONT-ILS TOUS RÉSIGNÉS A ABANDONNER LEURS PRÉJUGÉS POUR ALLER ENSEMBLE A DAVOS?



   BENKIRANE LE CHEF DU GOUVERNEMENT, BOULIF LE MINISTRE PJDISTE CHARGÉ  DES AFFAIRES GÉNÉRALES ET GOUVERNANCE, AINSI QUE  MADAME BENSALEH LA PATRONNE DU CGEM, ONT FORMÉ  UN TRIO INÉDIT POUR REPRÉSENTER OFFICIELLEMENT LE MAROC A DAVOS. L’ONT-ILS VRAIMENT FAIT DE PLEIN GRÉ  ET CE, AVANT PEUT ETRE L’ADIEU QUI SE PROFILE À L’HORIZON ? OU, SEULEMENT RIEN QU'EN SE GUIDANT ENTRE RÉALISME DE TRANSITION GESTIONNAIRE DES AFFAIRES DE L’ETAT, ET TOURISME TRANSITAIRE D’ECHANGES DE VŒUX ENTRE ETATS.

EN CE SENS, SI DAVOS NOUS EST CORRECTEMENT CONTÉ PAR NOS MÉDIAS, ON  COMPRENDRAIT SUREMENT QUE CE QUI EST SATISFAISANT ET DYNAMISANT DE L’ENRICHISSEMENT PRODUCTIF DES PAYS ÉMERGENTS DANS L’ORDRE DE LA GLOBALISATION, EST AUSSI BON POUR LE MAROC.

IL EST VRAI QUE POUR BEAUCOUP D’OBSERVATEURS AVERTIS ET AU PARFUM DE CE QUI CE PASSE DANS LE MONDE, LES COULISSES ET PODIUMS A DAVOS NE SONT QUE DES LIEUX DE PEAUFINAGE D’IMAGES A L’INTERNATIONAL. CE QUI CONSTITUE  POUR EUX, PLUTÔT  UNE PRÉCIEUSE OCCASION DE RELATIONS PUBLIQUES MONDIALISEES. N’EST-CE PAS QUE DAVOS ÉTAIT UN EXCELLENT SUPPORT POUR RALLIER AU MAROC D’AUTRES SOUTIENS A SA CAUSE NATIONALE PAR L’EXPLICATION DES FONDEMENTS DE SA RÉGIONALISATION AVANCÉE ? DE SORTE QUE LE TRIO NE POUVAIT DÉTACHER SES YEUX DE CE FABULEUX CHALLENGE, DE SURCROÎT ÉTALÉ AVEC SAINE RAISON DEVANT LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE.

D'autant plus comme avant, c'est d’échanges entre les intervenants économiques, normalement, en réponse à l’attente des peuples dont il s’agit. De fait, aujourd’hui avec le traitement minute de l’information, désormais, rien n’est plus tu, vu qu’il y a un appétit auprès du grand public à prendre part aux débats. Twitter Facebook et d’autres réseaux sociaux ont distillé en temps réel les conversations, comme ça les utilisateurs en ont profité filtrant les tweets et notifications en fonction du type du contenu et même recherchant des tendances spécifiques, hashtags et mots clés.

     Vraiment cette année Klauss schwarb, le fondateur du forum a mis les bouchées doubles. Plus de 2500 invités et visiteurs de marque dont 50 chefs d’Etats et de gouvernements, avec en plus 300 ministres et représentants de gouvernements. Beaucoup de chefs d’entreprises chinois russes et africains, montrant une mutation de plus en plus diversifiée avec une représentativité des femmes à 17%. Tous ces affairistes, dirigeants politiques, universitaires et autres de la société civile, se sont engagés à améliorer l’état du monde par de nouvelles stratégies mondiales et régionales. Alors que la religion et autres questionnements philosophiques s’y sont invités au World Economic Forum WEF, plus pertinents que jamais de par le fil d’actualités du moment en l’occurrence.


Est-il vrai que Davos reste encore ce terrain où, certains valeureux planificateurs n’en n’ignorant aucun des recoins se félicitent hypocritement mutuellement ?

       EN TOUT CAS, APRES LE DOUTE ANXIOGÈNE QU’À VÉCU LE MONDE DES FINANCES ET DE L’ECONOMIE DEPUIS 2007, CETTE ANNÉE AU FORUM DE DAVOS, UNE GRANDE MAJORITÉ DES PARTICIPANTS ONT MONTRÉ UN OPTIMISME. DE FAIT, S’AGIT-IL D’UNE MATURATION COLLECTIVE POUR EVITER TOUTE AUTRE IMPROVISATION A PROPOS D’ÉVENTUELLES SECOUSSES ? OU, ENCORE DE VRAIS RESSENTIMENTS DU BESOIN DE CES DÉCIDEURS  D’INFLUENCER LES PENSÉES GESTIONNAIRES ET LES ACTES DÉCISIONNELS LES UNS PAR RAPPORT AUX AUTRES. ET CE, MALGRÉ QUE LES ALTERMONDIALISTES LES CONSIDÈRENT TOUJOURS COMME DES VISITEURS D’UNE FOIRE AUX VANITÉS POUR LES VANITEUX.

       D’AILLEURS, BENKIRANE DANS SON DISCOURS A MONTRÉ SON BON VOULOIR DE RÉSISTER A TOUS LES RISQUES DU CONTINUUM CONTRASTÉ ENTRE LYRISME ET CYNISME DU GOUVERNEMENT. DISSERTANT A BENKIRANISATION FORCÉE SUR L’HISTORICITE DU DÉROULEMENT DU PRINTEMPS ARABO-AMAZIGH, MÊME N’AYANT RIEN FAIT, MAIS RAFLANT LA MOISSON ÉLECTORALE DU 25 NOVEMBRE 2011 PAR OPPORTUNISME. EN EFFET, POUR CE GOUVERNEMENT FORT DE L’AJOUT-ATOUT CONSTITUTIONNEL DU 01 JUILLET 2011, NE FALLAIT-IL PAS D’ABORD S’ATTAQUER DE FRONT À LA BUREAUCRATIE ET LA CORRUPTION ? POUR MIEUX FAIRE FONCTIONNER ET PROMOUVOIR LES ATOUTS MAROCAINS POUR L’INVESTISSEMENT.

     N’EST-IL PAS VRAI QUE RIEN N’A VARIÉ  AU TRAVERS UNE GESTION ALÉATOIRE ET OSCILLATOIRE DES AFFAIRES PAR LA COALITION GOUVERNEMENTALE, QUE DAVANTAGE D’ESSAIS D'ENFUMAGE SUR LA CORRUPTION ? CAR, CETTE TROMPERIE DÉLOYALE CONTINUE TOUJOURS DE GANGRENER LES ROUAGES DE L’ADMINISTRATION, MALGRÉ L’EXISTENCE  DE QUELQUES CAS DE SANCTIONS ICI ET LA. PARFOIS, RELAYES TAMBOURS BATTANT PAR DES MÉDIATEURS PROTÉIFORMES TANTÔT POUR TANTÔT CONTRE. N’EST-CE PAS QUE LE TEMPS DE PRÉVENTION ET DE RÉPRESSION TOUT AZIMUT EST ARRIVÉ ? PARCE QU'EN PLUS, C’EST UNE NÉCESSITÉ DANS LAQUELLE SE TROUVE TOUTE LA SOCIÉTÉ MAROCAINE DE NE PAS CÉDER. AINSI, CETTE LUTTE SERAIT JUSTIFIÉE CONTRE TOUS CES ÉLÉMENTS NUISIBLES VOULANT CONTINUER À LA RONGER. ET DELÀ ELLE SERAIT AUSSI PORTEUSE D’ESPOIR POUR EVITER LES MANŒUVRES FALLACIEUSES D’ANTAN ET GÉNÉRIQUES D’AUJOURD’HUI.

  NE SAIT-ON PAS QUE SOUS D’AUTRES CIEUX, CETTE AUTODÉFENSE SOCIÉTALE ET ÉTATIQUE A REVÊTU DES FORMES DIVERSES, PARVENANT A UNE ADÉQUATION CIBLÉE DES MOYENS DE LUTTE ET CLARIFICATION MÊME SEGMENTÉE DES BUTS A ATTEINDRE CONTRE CE FLÉAU ? QUE PAR CONSÉQUENT À CET ÉGARD  UNE BONNE REFORME DE  JUSTICE, SURTOUT DANS SON VOLET D’UNE MISE À NIVEAU DU SYSTÈME JURIDIQUE SPÉCIALEMENT PERFECTIONNÉ ET QUI N’A QUE TROP TARDE, SERAIT INCITATEUR AIDANT À L’ERRADICATION PROGRESSIVE DE CETTE HÉCATOMBE.

Mais à quoi joue Benkirane par son langage d’affrontement en se télescopant aux fortes têtes de l’opposition? Peut être sent-il que l’herbe est entrain d’être coupée sous ses pieds, voulant assez vite les brûler sur les bancs de l’hémicycle.

       C’est bizarre comme pour se donner raison, Benkirane après son deuxième passage à Davos ne commence-il pas à garder la porte de sortie basse, afin de pouvoir se courber sans être gêné en quittant la chefferie du gouvernement ? Tellement qu’il donne l’impression que mentalement il s’y prépare déjà, avançant reculant comme un somnambule lampe à huile éteinte à la main. Car sub-consciemment, il sait que la perspective économique est inquiétante, surtout avec un taux de chômage en hausse de 3% dans tous les secteurs PTP Industrie Agriculture et Services. Même si au WEF, il s’y est engagé à améliorer le climat social à même de rechercher les tendances spécifiques de l’apaisement. Apparemment en recourant aux distributions de subsides aux classes démunies, pour raisons humanitaires de solidarité nationale et non politico-électoralistes, rien que ça.

       Certainement, il n’aurait idée à s’impliquer comme ça, que pour faire tomber l’opposition dans des escarmouches de langage, les amenant aux frontières de l’insupportable par ces mêmes démunis. En cela, l’opposition pourrait se trouver en mauvaise posture politique, et donc doit faire attention de ne pas manquer ce rendez-vous avec la couche sociale ciblée. Parce que, ne pouvant le décrier sans arriver à démontrer qu’il s’agit d’artifice de rafistolage social par l’argumentaire et non la surenchère. Bien sur, c’est en intégrant un positionnement d’expert comptable de l’Etat, pour carrément l’en empêcher de procéder ainsi. Même si, c’est vrai la technicité de mise sur pied est difficile il aurait tout à fait raison d’appliquer la politique qu’il considère juste et équitable. Aussi il y a risque d’une autre rafle de la mise électorale par le PJD, dont l’opposition en avait eu un avant-gout aux législatives partielles dernières. Ce à quoi le PI sous Chabat apeuré, a compris, en lui envoyant des flèches traumatisantes sous forme d’un mémorandum  devenu sujet de débats entre politologues de tout bord, voire de discorde entre composantes ministérielles de la coalition ne voulant que conforter leurs titres de cotation dans le tableau de  bourse gouvernementale.  

       C’est vrai que pendant longtemps ses sorties médiatiques  aux dires indiscrets de ses proches, ne l’ont pas aidé à se démarquer de ce genre d’improvisations que ses détracteurs irréductibles qualifient de basses productions. Ce faisant, elles l’ont quand même fatigué, l’ayant rendu, irrité et horripilé s’énervant rien qu’à entendre la moindre critique, notamment après avoir vu Chabat le narguer et le défier en plein jour. Au point d’en être devenu anxieux, voire révulsé du manque de préparatif de sa coalition face aux principaux défis qu’il s’était lui-même intimement fixé pour son mandat à l’Exécutif. Ainsi, ne faut-il pas par ailleurs pour lui, de chercher à utiliser les atouts du Maroc de la façon la plus rationnelle, en veillant à leur réorientation et à leur renouvellement en fonction du rythme et capacité d’une bonne gouvernance ? Sans  s'éterniser dans sa course de lenteur n’accélérant que les déficits à tout point de vue, même si, parfois il a tout à fait raison de remettre à leur place certains vendeurs de faux espoirs dans l’opposition. 

       En revanche, faire les louanges de la stabilité politique même à Davos n’est pas suffisant, alors qu’il y a des carences de fonctionnement de par l’embrouillamini décisionnel sans objectifs clarifiés de la part de l’Exécutif. Aussi, il ne suffit pas d’établir un catalogue de souhaits où des « sawfas », il faut pouvoir avec maîtrise l’accompagner et le compléter de dispositions et réglementations qui vont avec. Et, dont il convient de ne pas avoir recours automatiquement au subterfuges et solutions brutales et irrémédiables, que les syndicats pourraient d’emblée rejeter. En plus, que peut-on dire en matière de  de sécurisation par la bastonnade exagérée par les forces de l’ordre à l’égard des grévistes, des marcheurs revendiquant plus d’équité dans les territoires et/où autres faiseurs de sit in ? Elle n’apporterait que désappointements et désapprobations de tout un chacun, pensant que c’en était fini de cette prospection de découragement et de déni des réalités.

       Qu’en est-il du stade de clarification du processus de régionalisation avancée et stabilisation du découpage administratif pour annoncer le calendrier électoral que tout le monde attend ? En revanche, plus il y a retardement dans le dépassement du langage de je m’en foutisme du chef du gouvernement ne montrant qu’une obsolescence de mentalité gestionnaire des affaires de l’Etat, plus la cérémonie du thé d’Adieu s’approchera montrant sa faiblesse de ne pouvoir aller vers des horizons qui semblent ne pas cesser de se succéder  Et, c’est là ou Benkirane est déconcerté  parce que ses conseillers son entourage comme aussi les députés pjdistes devenus indociles, n’ont rien compris à l’appel entre les lignes du discours royal à l’ouverture de la session parlementaire.

       Tout ce beau monde n’usant que de piques plus que jamais controversées  envers leurs opposants et aussi vis-à-vis de leurs amis de la coalition gouvernementale, donnant une assez désolante image de sa gouvernance sous la nouvelle constitution. Parce que, ce n’est pas comme ça qu’on pourrait se faire valoir par la péréquation d’historicité politique des grands hommes du pays, à l’instar de Mehdi Allal Omar Abderrahim Ali S’iid Abdelkrim et d’autres encore. En effet, désormais, ils se distinguent tous seulement selon le type d’auto-satisfaction personnalisée et non de l’enrichissement dynamisant du parlement. Vraiment cet état de fait, usant d’autres mobiles de domination pensant les rendre hors portée de l’opposition par le brouhaha de la ligéfairassion en sous-entendement, ressemble bizarrement à l’hégémonisme à propos de tout et dans tous les domaines.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire