vendredi 14 décembre 2012

LE MAROC, DANS L’ATTENTE DU CONSEIL SUPREME DE SECURITE…(ARTICLE 54)

 
    Dans cette attente intérieurement scrutée liée à la sécurité du pays, il semble que l'un des soucis premiers des marocains c’est de voir l'Etat, constitutionnellement rehausser sérieusement la maîtrise des gestions des crises et événements, qu’ils soient fortuits où imposés préfabriqués.

N’est-ce pas pour cela que par la responsabilisation assumée de l’État, en usant seulement de l’esprit de la nouvelle constitution loin des frustrations d’antan, il ne pourrait apparaître ce qu’il n’est évidemment plus ? 

En effet certainement, car les défis à relever sont multiples et préoccupants en l’occurrence. Notamment la lutte contre les trafics d’armes, drogues, faux-médicaments, immigration clandestine subsaharienne. En plus d'autres faits terroristes gravissimes voire dangereux pour la stabilité non seulement du pays, mais toute la région maghrebo-sahelo-africaine. S'ajoutant au flou de la recrudescence d’entreprises et organisations de sécurité privée, dont les vrais responsables les dirigent et supervisent de loin à travers le monde. De surcroît, ne fournissant que des points de contact pour les clients, en se prévalant qu'ainsi pouvoir assurer la conformité de leurs prestations avec les exigences gouvernementales et les nuances juridiques de chaque pays demandeur. N'est-ce là encore une recherche de leviers de puissance d’interposition de leur part, à hauteur de leur ambition pour la conquête  du tissu sécuritaire de tous ces pays?

D'ailleurs, à ce propos, pour l’État marocain, seul un choix d’une conception programmatique de renforcement de la sécurité interne comme externe aussi par le futur Conseil Suprême de Sécurité, permettrait ce rehaussement d'anticipation des exigences sécuritaires sans interdépendances. Mais seulement, en tenant compte de la réappropriation du nouveau concept de l’autorité dont le souverain n’a cessé d’en réitérer les appels dans plusieurs discours. Et ce, en concomitance avec le respect scrupuleux de tous les droits susmentionnés dans la constitution du 01 Juillet 2011. Particulièrement, les droits politiques culturels sociaux économiques cultuels écologiques et humains individuels et collectifs. S'additionnant bien sûr aussi à ceux étatiques, loin de tout essai de manipulation par une quelconque composante sociétale (partis, associations, corporatisme, où autre administration spin parallèle où antiparallèle à même l’exécutif).


    Préambule sur l’historicité d’événements cruciaux, ayant rendu le Maroc victorieux à beaucoup d’égards, capable de maîtriser son impatience et ses inquiétudes. Et ce, en poursuivant dans la stabilité et la sécurité le chantier grandiose de sa mise en conformité universelle dans tous les droits, devenant même contagieux par sa nouvelle constitution.

    AU LENDEMAIN DE L’INDÉPENDANCE DU MAROC ET AU COMBLE DE L’EXCITATION POPULAIRE, IL ÉTAIT SI ÉVIDENT DE CONSTRUIRE UN NOUVEL PROFILAGE DE FRONTIÈRES POUR SE SAUVER DES VENGEANCES PERCEPTIBLES, SURTOUT DE LA FRANCE HÉLAS.

CAR LES DIRES DE L’ÉPOQUE ET ÉCRITS CONFIDENTIELS D’ALORS QUI ACCOMPAGNAIENT LES ACTES DE LA FRANCE SUR L'ÉTABLISSEMENT DU TRACÉ, N'ÉTAIENT PAS EXPLICITES NI RASSURANTS. ET D’OU SE DISTILLAIENT DES PAROLES MENAÇANTES OBLIGEANT LE MAROC A OBTEMPÉRER ATTENDANT DES JOURS MEILLEURS.

PUIS L’INDÉPENDANCE DE L’ALGÉRIE ARRIVA, NON SANS L’AIDE CONFIRMÉE DES PAYS LIMITROPHES FRÈRES  EN L’OCCURRENCE LA TUNISIE ET LE MAROC. MALHEUREUSEMENT L’ÉTAT FRANÇAIS ARROGANT FUT ENVAHIT DE COLÈRE N'AYANT  GOBER SA DÉFAITE, IL POUSSA  VERS LA TENDANCE DE LA SOUFFLERIE PANARABISME ANTI-MONARCHIE AU MACHREK. POUR LA DÉSTRUCTURATION DE L’ÉBAUCHE DU MAGHREB AMAZIGHO-ARABE PRE-MAQUETTÉE PAR L'ELITE MAGHRÉBINE QUELQUES ANNÉES AUPARAVANT A TANGER.

   INSTINCTIVEMENT L’ALGÉRIE ET LE MAROC SE RETROUVÈRENT FACE A FACE, ET CE FUT LA GUERRE DU SABLE PAR CET AFFRONTEMENT DÉSOLANT POUR LES DEUX PARTIES. DONT, PAR LA SUITE LE POUVOIR ALGÉRIEN N’ATTENDAIT QUE DE REFAIRE CETTE GUERRE POUR UNE HYPOTHÉTIQUE REVANCHE SUR LE MAROC. AINSI CHEMIN FAISANT,' IL CROYAIT POUVOIR PARSEMER DES EMBÛCHES PLUS MORTELLES POUR LE MAROC DANS SA MARCHE VERS L'AVENIR, VIA MERCENARIAT INTERPOSÉE AU SAHARA ET AILLEURS. EN EFFET, TOUT CELA DANS UN BUT GÉOPOLITIQUE POUR ÉVENTUELLEMENT PASSER AU TRAVERS LES DUNES VERS LA CRÉATION DE SON COMPTOIR MARITIME SUR L’ATLANTIQUE.

   MAIS C’ÉTAIT SANS COMPTER SUR LA VIGILANCE DU MAROC, SURTOUT LE FLAIR LA CLAIRVOYANCE ET LA DÉTERMINATION DU ROI HASSAN II, MALGRÉ LES PERCERETTES DE DÉSTABILISATIONS DANGEREUSES QU’AVAIT CONNU LE PAYS COMME A ATLAS-ASNI A MARRAKECH AUX CONSÉQUENCES RELATIONNELLES OFFICIELLES DÉSASTREUSES À CE JOUR.  

DONT, LES HISTORIENS COMMENCENT A EN FILTRER QUELQUES ENSEIGNEMENTS APRES L’AVÈNEMENT DU NOUVEAU RÈGNE. MAIS POURQUOI CERTAINS PAYS ARABES N'EN ONT RIEN COMPRIS DU SECRET ASSURÉMENT INVIOLABLE DE CETTE RÉSISTANCE DU MAROC? N'EST-ELLE DEVENUE PLUS TRANCHANTE ET RESPONSABLE VIS-A-VIS DE CES PAYS? POURTANT APPARTENANT AU MÊME LIGNAGE PARFOIS DU SANG, ET QUE CERTAINEMENT DANS UN PROCHE AVENIR PAR RÉALISME, ILS DÉPASSERAIENT LEUR AVILISSEMENT ANTI-MAROC, VU QUE L'HISTOIRE S’ACCÉLÈRE DANS LE DOSSIER DU SAHARA QUI LES A TANT MIS A LA RENVERSE.


Le Maroc a-t-il vraiment mis définitivement sur le carreau, les vautours de l’ancien temps qui tournoyaient autour avant la deuxième alternance sous Youssefi, afin de mettre en place le CSS sans hésitation ni doute ?

       Tant pis de dire les choses! Ce qui tourmente, c’est qu’aucun des marocains n’était épris de leurs façons de maltraitance bien dans leur genre. Et qu’au juste les marocains avaient usé de malice en baissant les yeux, alors qu'ils les exécraient et n’espéraient que le temps de la revanche dans leur intimité. Qu’en fait l’IER investie par le souverain pour remettre le pays sur les rails de la démocratie, a été capable d’en franchir les voiles et su maîtriser par « Attawssiates » recommandations et propositions, tout dérapage vers le lynchage où autres traitements sans jugements ne pouvant être que déconcertants pour l’image du pays.

       Justement, et pour rafraîchissement de mémoire ! Lorsqu’on suit les itinéraires qu’Oufkir et ses suiveurs prenaient très souvent dans leurs déplacements, et qui serpentaient à travers le royaume menant à des endroits quelconques pour le commun des marocains, on s’aperçoit de leur vraie brutale utilisation en tant que points fixes portant des numéros de série.  Parce que les autres responsables de ce dossier lugubre, venant après lui, n’avaient fait que du copier coller. Ils ont utilisé les mêmes structures d’hospitalité sauvage et usé pareilles méthodologies barbares de torture à la SAVAC STASI SDECE MOSSAD KGB CIA...et autres tout aussi performants dans cette besogne honteuse

      Car il s’agissait de villas habitées aujourd’hui, fermes de colons redistribuées depuis, hangars actuellement servant de magasins pour fret, sous-sols de bars cantines commissariats, résidences dans kalaas et ksours etc… Par conséquent, même aujourd’hui au moment de s’approcher de ces lieux, on est saisi par des frissons glacés jusqu’aux entrailles. Car en découvrant de visu ces mystérieux endroits où entraient les enlevés d’une nuit, mais qui restaient par la suite pour la majorité toute une vie dans les caves et silos, on ne peut pas ne pas avoir une pensée pour eux.

       Décidément à l’émission Moubachara Maakoum du 12  Décembre 2012, pour ne citer que celle-ci vu le tribu payé par le parti, les postulants à la chefferie de l’USFP avaient montré une disponibilité à l’auto-flagellation. Parce que remémorant cette période longue, seulement du bout de la lorgnette, sans vrai débat de fond sur les raisons de l’effritement du parti et de surcroît ne montrant qu’une unanimité de façade à ce propos. D’ailleurs chacune des phrases prononcées en ce sens par eux, étaient calculée enrobée de rictus ensorcelant. Allant tous jusqu’à admettre, que le parti  y a laissé des plumes pour que le Maroc puisse sortir des lectures de ses blessures. Une leçon biaisée de narration de cette histoire, dont la trahison de certains était aussi présente que la détermination et le courage de rester fidèle à ses idées pour d'autres.

Bien évidemment des opportunistes n’ayant rien fait pendant toutes ces années de plomb, si ce n’est s’engouffrer dans des zaouïas pour se terrer. Et qu’après que Sa Majesté Mohamed VI ait desserrer pour de bon l’étau des atteintes des droits humains, ils en ont profité usant de discours populistes tout en s’adossant au mur très haut érigé par le M20F au moment de l’éclatement du printemps amazigho-arabe marocain. Tout cela n’avait qu’une importance pour via leur embuscade, c’est conquérir le pouvoir exécutif ! Ce qui était arrivé, gouttant actuellement des nouveaux délices constitutionnels, se targuant même d’en être les initiateurs. Encore un recel manifeste de la volonté populaire par l'enfumage, n'est-ce pas?

       Mais ce qui interpelle, c’est qu’en plus ils continuent toujours à pérorer sans blêmir ni sourciller, disant que ce sont eux les vrais sauveteurs de la monarchie d’un catastrophisme annoncé pour le Maroc. Et dont leurs relais à l’ambassade américaine essayent de diluer  dans le tissu intellectuel et associatif marocain, de par le contenu d’un rapport confidentiel mais pas du tout secret, mettant en garde qui de droit sur leur éloignement de l’exécutif. Sauf que tout le monde sait que les américains en font tellement de rapports, parfois contradictoires à toute fin utile, pour être toujours à la page voire justifier leurs prévisions. Mais le couac inadmissible de Benghazi en Libye post-révolution, pour ne pas dire contre-révolution les a cloué dans leur pré-assurance, dont Suzanne Rais en a payé les frais de ne pouvoir avoir le poste de secrétaire d’État au foreign-office.

     Que les américains soient tranquilles, un pays séculaire qu'est le Maroc, tolèrent  bien à la page de l’évolution mondialisée, assimilant de surcroît l’universalité nouvelle de co-localité d’alliances sécuritaires économiques et sociétales respectueuses de l’islam modéré, ne peut tomber dans le phalangisme ni dans la dialectique existentielle islamiste outrancière que connaissent tant de pays dont ceux l'ayant hypocritement malmené des années durant.   

       N’est-ce pas qu’au colloque de Cannes en France, sur les projections de stabilité des pays du pourtour méditerranéen suite à l’embrouillamini déclenchée ici et là depuis le printemps arabo-amazigh, ils ont tous cautionné la méthodologie insufflée par Sa Majesté le Roi Mohamed VI, se référant au discours mémorable du 09 Mars 2011 sorte de feuille de route claire ? Suivi par l’appropriation adéquate de mesures rapides de production d’une constitution très en avance, ce qui a permis au Maroc de faire un saut dans l’avenir sans se laisser rattraper par les affres des tergiversations stériles qu’on voit encore ici et là. Une révolution dans les révolutions, sans langue de bois ni faux fuyants marquant son évolution actuelle vers la réussite dont tous les pays en parlent. Malgré les prédictions des nouveaux Nostradamus du temps du cumin qui devrait selon eux faire suite à celui du jasmin. Prenant leurs rêves pour argent comptant, omettant qu'il y a eu auparavant celui de l'élargissement des droits humains garantissant la pérennité de la royauté dans la sécurité et la resposabilité. Et qu’en plus le G5+5 de la défense à Rabat, ayant fait le même constat positif de l’approche marocaine du chantier, il a  traité au-delà des frontières de chacun des pays le profil des risques terrestres aériens et maritimes de déstabilisation et aussi des résistances légalistes aux destructions écologiques. Attribuant ainsi une très bonne appréciation pour le professionnalisme de l’armée marocaine, que par ailleurs a confirmé Hérvé Ladssous secrétaire général adjoint aux Nations Unies pour les opérations de maintien de la paix.

       N’empêche qu’il est vrai qu’en ce moment, le Maroc présente quelques inquiétudes, vu les répercussions de réserve émanant surtout de la société civile et les partis de l’opposition institutionnelle où pas, à propos des dérives sécuritaires parfois non fondées dans le traitement par la bastonnade à même le sang de situations ne les méritant aucunement. D’ailleurs, il suffit d’analyser la progression de ce genre d’atteintes qu’il connait  à tous les niveaux pour se persuader qu’il souffre du peu de communication officielle gouvernementale à ce sujet. Parce que, chemin faisant même s’il s’affirme instant après instant  au nom de sa respectabilité nouvelle, par ses essais de reconstitution de la vie politique, étant passé par des élections libres sans ambages du 25 Novembre 2011 suivies de  constitution de gouvernement coalisé guidé par Benkirane le pjdiste, il lui reste de parvenir rapidement au bon traitement de cette reculade manifeste dans les droits de l’homme qu'avait relevé le CNDH dans son rapport. Mais ne s’illusionnant guère du spectacle-cirque d’échanges de sornettes et balivernes politiciennes que donnent les protagonistes du champ partisan, s’il l’on se réfère exclusivement aux deux chambres du parlement. N’en parlons pas des guéguerres dans les manchettes et autres supports médiatiques en plus des réseaux sociaux, croyant paraître puissants mais de fait les mettant vraiment tous à nus.

       En ce sens il est vraiment temps de déstructurer l’arc rouge de cette répression sans valeur ajoutée, pour ne pas se sentir le besoin de lutter contre le découragement après la joie du triomphe de la constitution. Dont William Burns aux travaux de la conférence des amis de la Syrie à Marrakech, a assuré que les Etats-Unis d’Amérique se tiendront toujours comme par le passé du coté du Maroc sur la bonne voie de réformes significatives. N’est-ce pas qu’après l’instauration du Conseil Suprême de Sécurité pour entre autre l’institutionnalisation de la bonne approche de gouvernance sécuritaire, le Maroc se mettrait en conformité avec ses aspirations constitutionnelles très en avance ? D’où l’appui sans contre partie de la communauté internationale de l’aider dans ce chantier, sachant que la sécurité à un prix de par le financement de son organisation et fonctionnement.

  



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