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EN EFFET L’ENCLOS DANS LEQUEL SE TROUVAIENT CES PAYS,
S’OUVRAIT DANGEREUSEMENT SUR LES COULOIRS SOMBRES DU TERRORISME. PARCE QUE LES
PEINES ENDURÉES PENDANT SI LONGTEMPS PAR LES POPULATIONS LES METTAIENT
FACILEMENT A DISPOSITION COMME DES PROIES DE DIGESTION.
C'EST VRAI QUE DANS LE CAS DE LA SYRIE, OU LA SOI-DISANT ÉLITE AVEUGLÉE PAR UN SOUTIEN SANS CONDITION AU RÉGIME, ELLE AVAIT TRAINÉ LES PIEDS, SI L’ON SE REMÉMORISE SA DÉMARCHE HÉSITANTE A REJOINDRE LES MARCHES DES RÉVOLUTIONS. N'EST-CE PAS POUR CELA APRÈS,
CERTAINS PARMI CETTE ÉLITE AVAIENT SU RÉVULSER A POINT NOMMÉ LEUR YEUX? POUR NE
MONTRER QUE LA FUREUR ROUGE ET SE POSITIONNER EN PÔLE POSITION POUR ÉVENTUELLEMENT
JOUER LA PARTITION DE LA TRANSITION LE CAS ÉCHÉANT. MAIS VAUT MIEUX TARD QUE
JAMAIS !
N’est-ce pas
que vouloir chasser Assad ne veut automatiquement pas dire instaurer le
salafisme en Syrie ?
Hélas
pour certains c’est oui ! De sorte que cette interrogation source de
transformation vers des choix démocratiques n’a pas encore trouvé preneur en
Syrie. Parce que, l'agressivité racontée de part et d’autre par le fil
d'actualité d'images insupportables, fait peur au microcosme politique international
au point qu’elle est scrutée à huis clos entre les USA et la Russie seulement.
Faisant fi des autres, et ce, depuis le premier double véto de surcroit
toujours incompréhensible pour le restant des membres du conseil de
sécurité y compris les permanents. Qu'au demeurant avait favorisé une
incroyable coopération de résilience de la charte onusienne, contrairement au
cas libyen motivé par des soubassements purement financièro-économiques pétrolifères
et gazéiformes. Et dont on pense qu’elle est devenue multi potentielle à même
l’épuisement de leur résistance que Loulichki lors de la présidence du Maroc du
Conseil de Sécurité à l’ONU a du mesurer de près.
Opportuniste et/où vacillante pour les Etats-Unis d’Amérique pour ne pas voir une autre naissance d’enfant terrible sur son dos pour raison géopolitique de soutien inébranlable à Israël, en plus ayant gouté amèrement de l’implication d’Al Qaida ailleurs surtout à Benghazi qui a couté le poste de secrétaire d’Etat à Suzanne Reis par ailleurs raflé par John Kerry, et dont le Maroc doit s’en accomoder. Voire structurelle pour la Russie de Poutine le vainqueur préprogrammé de l’élection présidentielle vivant dans la crainte d’apprendre fortuitement le départ d’Assad, qu’en vérité même faisant dos rond ne voulant pas perdre la place de Damas en face de Qatar l’Arabie Saoudite et la France. Et évidemment conjoncturelle pour la Chine victorieuse économiquement à l’international imposant peu à peu son raisonnement étroitement voilé, en restant à mi-distance s’en étant même immunisée par peur de contagion vu qu’elle porte encore les cicatrices de la place Tienanmen.
Opportuniste et/où vacillante pour les Etats-Unis d’Amérique pour ne pas voir une autre naissance d’enfant terrible sur son dos pour raison géopolitique de soutien inébranlable à Israël, en plus ayant gouté amèrement de l’implication d’Al Qaida ailleurs surtout à Benghazi qui a couté le poste de secrétaire d’Etat à Suzanne Reis par ailleurs raflé par John Kerry, et dont le Maroc doit s’en accomoder. Voire structurelle pour la Russie de Poutine le vainqueur préprogrammé de l’élection présidentielle vivant dans la crainte d’apprendre fortuitement le départ d’Assad, qu’en vérité même faisant dos rond ne voulant pas perdre la place de Damas en face de Qatar l’Arabie Saoudite et la France. Et évidemment conjoncturelle pour la Chine victorieuse économiquement à l’international imposant peu à peu son raisonnement étroitement voilé, en restant à mi-distance s’en étant même immunisée par peur de contagion vu qu’elle porte encore les cicatrices de la place Tienanmen.
Ce
qui nonobstant interpelle surtout sur ces pays à vitrage diplomatiquement fumé,
risquant ainsi de fragiliser le vieil apprentissage de la démocratie le
transformant en quête initiatique du doute sur son utilité dans ce monde à
plusieurs vitesses. Et que normalement l'ONU avait cherché à bannir de la
conscience collective des peuples comme des États par ses résolutions non
contraignantes et autre reconnaissance comme pour l’État de Palestine en
assemblée plénière. Avec invraisemblablement pour ce qui concerne la Syrie, un
faux espoir de mieux faire par l’envoi d’Ibrahimi le marcheur patient en
remplacement de Kofi Annane le prestataire timoré malgré lui. Parce que les
attitudes du pouvoir vont dans le sens contraire des vents de ce printemps
syrien, usant de sa ruse de toujours gagner du temps.
Que la troisième rencontre avec l’octogénaire Ibrahimi ne donne aucun développement positif entre tous les protagonistes, contrairement au cas du Yémen avec l’envoyé subtile et agile Ben Omar ayant quand même réussi son challenge. Et dont on pourrait y voir peut être sans aucune médisance, une recherche onusienne d’équilibrage algéro-marocain d’envoyés internationaux.
Que la troisième rencontre avec l’octogénaire Ibrahimi ne donne aucun développement positif entre tous les protagonistes, contrairement au cas du Yémen avec l’envoyé subtile et agile Ben Omar ayant quand même réussi son challenge. Et dont on pourrait y voir peut être sans aucune médisance, une recherche onusienne d’équilibrage algéro-marocain d’envoyés internationaux.
Mais pourquoi ce
courage des insurgés marchant nuit et jour sur les positionnements des restants
fidèles au régime, ne semble-t-il pas encore effrayer Assad ?
N’est-ce
pas que Bachar Al Assad après son référendum constitutionnel tout en continuant
ses tueries, il s’est permis d’organiser des élections législatives au nez et à
la barbe de toute la communauté internationale ? Proférant cyniquement un
« TOZ» à elle! Et c’est parce qu’il sait qu’il y a une absence de recours par
la communauté internationale à l’intervention militaire, qu’il continue à
bombarder par ses MIGS les files d’attente aux portes des boulangeries et
autres points de distributions de rationnements. Voire même ses tentatives et
essais de transposer le conflit dans les pays limitrophes par sa capacité de
nuisance, provoquant déjà la peur par l’utilisation de son arsenal d’armes
chimiques où bactériologiques. Encore une honte de plus pour les décideurs
planétaires, se gargarisant de prétextes pour refuser une disgrâce de ce
sanguinaire malheureusement à cause du précédent libyen. Dont tout le monde en
parle constatant de visu et pratiquement en direct les premières retombées,
comme au Sahel Mali Niger Mauritanie Tchad Nigeria et Kenya dans l’attente
d’autres points de chutes comme le cas désolant de Guinée Bissau gangrénée de
filiales de trafics de drogue et armes. N’est-ce pas que les exemples
d’Ethiopie Soudan Somalie Rwanda et autres bien avant le prouvent, par ce genre
d’objectif nul de refus des réalités par les dirigeants d’où ils ont presque atteint le
zéro ? Pas facile de s’y retrouver alors dans cette infinie variété de théâtres
d’expositions, se transformant pour les uns du rituel de conception hégémoniste
familiale en moment d’exception de bouillonnement voire d’implosion à leur
dépens, et pour les autres des pratiques néo-coloniales jadis ordinaire, en
déstructuration du semblant étatisme préexistant et/où restant.
Bien
sûr qu’actuellement, chaque pays possède sa fragilité spécifique face à ce
tsunami grondant, s’essayant de s’appliquer pour contenir les procédés
d’incubation du terrorisme où des aspirations séparatistes qui l’accompagnent. Dont le Maroc ne montre aucunement de faiblesse malgré qu’il est assailli de
tentatives d’enrôlement de quelques apprentis terroristes par des prête-noms
pour l’AQMI comme la cellule de Fès. En ce sens, c’est aussi ce qui rend les autres pays encore plus vulnérables
de par le déni commun de leurs dirigeants inconscients de la réalité
géopolitique qui devient inéluctablement étape par étape un temps arabo-africain
mondialisé contre eux. Qui n’est d’autre qu’une conséquence directe de leurs
biens mal acquis, ainsi que de leurs familles et proches collaborateurs au
détriment de leurs peuples respectifs. N'a-t-on pas vu récemment une partie du
butin amassé par la horde de Benali-Trabelsi en vente par adjudication, apparemment pour palier au manque en infrastructure dans les régions délaissées? Est-ce
que ces pays arabes et aussi africains ne méritent-ils pas mieux que le
traitement qu’on leur prodigue sur fond de guéguerre ethnoculturelle et
confessionnelle larvée ? Entre nostalgie de certains dirigeants aux
méthodologies colonialistes cruelles et injustes, et dérive économique gestionnaire
ne sachant plus comment faire après avoir profité des richesses de leurs pays. Ajouté
à cela la tromperie des nouveaux pays émergents par des partenariats de façade les
favorisant sans conteste, ne respectant aucune des clauses de la démocratie
sociale environnementale écologique et encore moins politique. Surtout dans
l’exploitation minière, forestière, halieutique et même les ressources humaines
par le débauchage des cerveaux.
Comment faire
pour sortir des surenchères diplomatiques voire de contre balancement ?
Ce
faisant, si on ajoute l’envie expressive à cet intéressement des peuples à la
question qui se pose, en l’occurrence de quelle démocratie s’agit-il dans
ce monde de jungle n’avantageant que ceux toujours au Startup ? Confirmant que
le travail intellectuel aussi puissant soit-il à même d’être sévère vis-à-vis des dirigeants, ne peut aucunement se
substituer à l’aspiration réelle des peuples à la démocratie sur le terrain. Aussi, le premier
défi à la communauté internationale dans le cas syrien pour cibler les
différents besoins des insurgés, c'est comment répondre aux questions qui la
taraudent sur la faisabilité technico-politique démocratique du futur programme
de la coalition hétéroclite d’ores et déjà en contre-balancement entre l'opposition de l'intérieur tolérée par le régime et celle de l'extérieur ne voulant rien savoir d'Assad.
Que le sommet des amis de la Syrie à Marrakech a essayé de ranimer par les actes de vigilance et par d’analyse des malentendus s’exprimant d’un coté par des jugements négatifs, et de l’autre par des rejets violents de l’ordre de consanguinité préexistant. En plus de l’argumentaire convainquant pour l’aide humanitaire diversifiée mais ciblée, dont l'ONU tire la sonnette d'alarme sur le risque d’abandon de son programme par défaut de financement.
Que le sommet des amis de la Syrie à Marrakech a essayé de ranimer par les actes de vigilance et par d’analyse des malentendus s’exprimant d’un coté par des jugements négatifs, et de l’autre par des rejets violents de l’ordre de consanguinité préexistant. En plus de l’argumentaire convainquant pour l’aide humanitaire diversifiée mais ciblée, dont l'ONU tire la sonnette d'alarme sur le risque d’abandon de son programme par défaut de financement.
En
ce sens, est-ce que nier les autres composantes confessionnelles par des
discours disqualifiant à même xénophobes, parfois à les refuser ou à les
refouler sous des prétextes de non cohésion-ethnicité, ne semble pas aller à
contre sens par d’autant de provocations pour la conscience universelle ?
Sans jamais se remettre soi-même en question, en puisant dans la réserve
humanitaire de solidarité interdépendante entre ces mêmes composantes du même peuple.
Bien sur en tenant compte des limites évidentes de structuralité dans l’action,
voire même de conjoncturalité aidant à faire disparaitre définitivement les
symptômes des vecteurs de dislocation structurelle de l’État syrien. Ce que ne
cessent de ressasser beaucoup d’analystes et surtout Poutine, y faisant
allusion en subliminaire en posant les vraies questions sur le choc des pros et
antis Assad de par le déroulé du fil d’actualité à ce jour.
Abdelaziz IKKROU