mardi 14 juin 2022

LE NUCLÉAIRE CIVIL MAROCAIN, UNE TRANSITION ÉNERGITIQUE VERS LA DÉCARBONATION PRODUCTIVE ASSUMÉE.




LE NUCLÉAIRE CIVIL MAROCAIN, UNE ADAPTATION PRIORITAIRE AVEC UN GROS INVESTISSEMENT DE L'ÉTAT.


      Le Maroc, cette force tranquille a un besoin urgent de répondre à la demande croissante d'énergie pour faire face à l'essor colossal industriel qu'il connaît. C'est pourquoi il œuvre en coulisse et avance à pas sûrs pour ne plus se mettre en dépendance énergitique de qui que ce soit. D'où la réactivation de l'option nucléaire qui le taraudait il y a 12 ans pour reprendre ce programme qui fut refroidi après l'accident de Tchernobyl en Ukraine sous l'empire soviétique URSS 1986. Sans oublier celui de Fukushima suite au tsunami de 2011 au Japon qui a fait fissurer l'ossature de l'enceinte de la centrale nucléaire et détraquer le système de refroidissement provoquant des explosions en série. Aussi, lorsque la ministre de la transition énergitique Madame Laila BENALI a évoqué intentionnellement le rêve du défunt Roi Hassan II de déssalement de l'eau de mer grâce au nucléaire, elle faisait allusion à ce qu'ont déjà fait Israël, les Émirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite et dernièrement l'Égypte dans le monde arabe en ce sens. En somme, un choix géostratégique assumé de production décabonée sans liesse ni traumatisme transcendant tous les champs d'action avec en plus de gros investissements. Comme le centre d'études nucléaires au bled Dandoun à la forêt Maamoura près de Salé.


       De fait, aujourd'hui le Maroc avec une planification sérieuse et maîtrisée d'un Mix énergitique diversifiée voudrait arriver à couvrir 25% de ses besoins en électricité par ce programme en l'an 2050. En effet, tout un chacun sait que la décision politique est prise et qu'elle est avalisée par l'AIEA (Agence Internationale de l'Énergie Atomique) par la géolocalisation des sites et la capacité du pays à en assurer la sécurité. D'autant plus, les grandes manœuvres géostratégiques et géopolitiques ont d'ores et déjà résurgit autour de ce programme ambitieux marocain. Et ce, entre les grands groupes internationaux tels Areva le français, Général Électric l'américain et Atomstroyexport le russe dans l'attente du lancement de l'appel d'offre. Et que rien ne sera ni dans l'attermoiement ni dans le doute mais seulement dans la justesse d'assumer la faisabilité de ce programme avec un cahier des charges claires et nettes. D'abord pour essayer de rattrapper les retards alors-même que le Maroc possède une expérience technicienne en la matière. Et dont, ce n'est nullement une stratégie de préparation de guerre cachée contre le voisin de l'Est qui est atteint d'un catastrophisme incompréhensible à ce propos. Puis, pour intégrer le club des pays nucléarisés en s'y adaptant prioritairement aux défis de l'avenir dans l'interêt géopolitique du Maroc. À bon entendeur, salut !

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