vendredi 19 avril 2019

QUAND LA FRATERNITE DES PEUPLES MAROCAIN ET ALGERIEN ENTRE EN SCENE.

N'EST-CE LA OÙ L'ON S'APERÇOIT QUE GAID SALAH N'EST PAS L'HOMME DE LA SITUATION, PARCE QUE SA HAINE DU MAROC DÉPASSE L'ENTENDEMENT ?

       Ça arrive, qu'on ne le veuille ou pas, en Algérie ! La révolution du sourire dans le combat du peuple contre le système Boutaflika bat son plein. Aussi, à l'issue de ce neuvième vendredi des manifestations, de toute évidence la décision est prise de continuer de faire du dégagisme la première ligne de réplique défensive  contre la bande à Said le péstiferé. Dont, à valeur d'aujourd'hui rien n'a filtré sur le deal avec Gaid Salah, longtemps bien aimé de lui et de son frėre l'ex-président. De fait, il faut le repeter sans gêne, l'utilisation de la carte "Gaid Salah" en tant que "joker", ne verra jamais son aboutissement. Évidemmemt, devant les risques de revirement et de renversement  de situation, les algériens de tous les bords ne se privent pas de monter au front de la contestation des rumeurs des manipulations et menaces proferées ici et là par les caciques sataniques de ce systeme corrompu. D'ailleurs, si l'on s'en tient à l'ambiance qui règne aujourd'hui au neuvième vendredi, n'est-ce le mauvais sort semble les poursuivre ainsi que leurs portes-flingues journaleux et hommes de l'ombre. Et ce, même si, Gaid Salah pur et dur produit du Boutaflikisme avec ses retournements de veste, veut se montrer ne faisant pas partie de cette horde sauvage. Mais pourquoi se montre-t-il hésitant à s'engager pour de bon du côté du peuple ? N'est-ce pas dans son essai de mettre sur pied un mouvement de soutien à sa personne, en tant, soi-disant garant indéfectible du respect de la constitution, est non accepté de tout un chacun. 

       Par conséquent, la transition renouvelée du régime qu'il souhaite installer n'est-elle caduque et non avenue ? Non seulememt parce que l'intelligensia algérien monte au créneau en faisant barrage aux ralliements de dernière heure à ce subterfuge machiavelique. Mais aussi, au vu que quelques réspondables administratifs, seconds couteaux du systeme, veulent encore tirer profit du fort sentimemt éthnoculturel et régionalisme que certains aventuriers brandissent. Tout simplement, pour braquer les authentiques familles des moujahidines, habituellememt discrètes sur la chose politique publique, les unes contre les autres. A cet effet, que retenir de tout cela, si ce n'est Gaid Salah fut l'un des inconditionnels zélés qui ont rejoint la machine Boutaflika. Faisant allegeance sans sourciller, assurant fidelité et de surcroit montrant obéissance sans égale aux  machinations du régime bien avant l'éviction du Général Taoufiq alias Mediene.  Ce à quoi, Feu Général Ammari son ex-patron dans l'archi-arcane militaire d'Alger, doit se retourner dans sa tombe. Oui, on peut le dire, Gaid Salah profite de la situation pour imposer, publiquememt, sa vision de redistribution des pouvoirs en Algerie. Alors que la majorité de la population ne veut ni de lui ni de quiconque autre des deux B restant encore aggripés a leurs fauteils réspectifs. Pour s'en convaincre, il suffit de voir la densité des marches dans toutes les Wilayas les appelant a déguerpir dare-dare. Et d'ou, mêmes les notables de l'ère boutaflikienne, eux-aussi, prennent fait et cause pour le dégagisme total contre ceux-là qui se targaient il n'y a pas longtemps, ne craindre même pas Dieu. C'est vrai, il y a peu, il était impossible de parler de ces notables sans en relater qu'ils étaient la courroie de transmissiom de ces faucons du régime. Parfois,  même en les citant dans leurs zèles, d'abord d'indifference spécifique à l'endroit du Maroc. Puis, dans leurs positions-clés au sein du dispositif institutionnel civil-militaire pour leur proximité douteuse avec l'entité fantoche le Polisario. 

       Voilå pourquoi, dans le contexte actuel que vit l'Algérie, et avec le souci de préserver sa cohésion et son unité, le Maroc s'est permis d'officialiser devant la communauté internationale sa non ingérance dans les affaires internes du voisin de l'Est. Autrement dit, gloire au peuple algérien frère, parce qu'effectivement, loin d'être un cas isolé, l'accroc qui a trop duré autour du Sahara marocain traduit un malaise qui se vit au quotidien par lui. D'autant plus, voyant le pays doté de richesses naturelles dont il n'en voit toujours pas les effets directs sur le developpement de son bien-être. N'est-ce là, la legitimité de ce diagnostic ayant inspiré le peuple dans toutes ses composantes, à en découdre définitivement avec ce système rancunier haineux et pourri ? D'ailleurs son malheur c'est d'être resté aveugle autiste et arrogant même étant dans les choux et aux abois. Notamment, aprės l'interview du président mauritanien qui, n'a pas fait dans la dentelle, en montrant l'objectif et la tendance des USA et l'UE à ne pas laisser la création d'un quelconque État entre le Maroc et son pays la Mauritanie. Donc, s'il y a un sujet qui fâche, déchaine et suscite les contreverses les plus vives entre les ex-soutiens de Gaid salah c'est bien les appels à son départ, parce qu'il est le problème et non la solution dans le cadre de l'ONU du conflit du Sahara marocain. D'ailleurs les magistrats les avocats les étudiants et pratiquement tous les corps socioprofessionnels n'y vont pas avec le dos de la cuillère contre l'interventionnisme de l'État algérien dans les affaires des pays limitrophes. S'ajoutant au continuum gestionnaire à tire larigot du pays par la horde au pouvoir à Ksar Lamouradia même vide aujourd'hui de l'ex-skwater. Un mal dont a souffert l'Algérie des années durant, et d'où, il s'en est découlé la mauvaise gouvernance entrainant la "hogra" par l'inégalité l'injustice et la paupérisation des populations dans toutes les Wilayas. A bon suiveur, bon décryptage !

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