vendredi 1 décembre 2017

L'ORAGE QUI S'AMONCELAIT DANS LA RÉGION MENA-SAHEL SUBSAHARIENNE AFRICAINE D’OÙ, LA FOUDRE POUVAIT JAILLIR A TOUT INSTANT A CAUSE DU POLISARIO, EST-IL VRAIMENT DISSIPÉ ?

NE PEUT-ON D'ORES ET DÉJÀ CONCLURE APRÈS LE SOMMET UE-UA D'ABIDJAN QUE L'OPTION N'EST PLUS ENTRE LA GUERRE PROBABLE ET LA GUERRE INÉVITABLE MAROC-ALGÉRIE, MAIS ENTRE PAIX DES BRAVES ET PAIX IMPOSÉE ?

       Si l'Algérie paraissait au Sommet UE-UA d'Abidjan 29-30 Novembre 2017 avoir perdue toute raison dans ses agissements anti-Maroc, c'est qu'il y a une autre raison que plus vite sera réglé le sort de la fantoche RASD au sein de l'UA. Peut-être maintenant, elle saura la recouvrer en acquiesçant sans autre objection l'attitude décidée du Maroc à ne plus se laisser marcher sur les pieds. Sans doute, ça lui conviendrait mieux que les réserves émises pour qu'elle révise sa position, dès lors que la conjoncture géopolitique et géostratégique militaire a changé. Aussi, l'engagement qui existait avec les thèses bellicistes qui prévalaient au sein du pouvoir Boutaflika via réarmement du Polisario destiné à harceler le Maroc, est maintenant caduc. Il s'agit, donc pour le Maroc, du réalisme défensif du projet sociétal rendant nécessaire et urgente la constitution d'un système pour contrer la radicalisation des positionnements anti marocains de ce pouvoir ingrat. Non seulement en restant vigilant tout en savourant en même temps les succès prônant la suprématie de la maitrise de soi via la diplomatie géopotentielle marocaine responsable. Mais aussi en confirmant à cette Algérie que l'objectif n'est pas de l''affaiblir encore plus par des refroidissements des bonnes relations, alors qu'elle aurait du se libérer de sa courte vue sans délai, après la fin des hostilités et escarmouches militaires en 1991 à la suite du cessez-le-feu. Parce que l'obstination de camper en faveur de l'orientation séparatiste a fait échouer la politique de construction du Grand Maghreb qui s'est trouvée freinée par ce fait. En revanche, en tout état de cause, voilà pourquoi Alger doit déférer aux revendications de légitimation pour le moment encore limitées seulement au Sahara marocain et non à l'espace oriental ex-territorialisé par la France sous De Gaule. 

       Ce qu'évidemment doit savoir Horst Kohler en l'occurrence, c'est  qu'on a fait une inflation de Résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU depuis, qu'en réalité celles des dernières années sont dégarnies des allégations algériennes. Pour toutes ces raisons, l'exigence du Maroc du représentant spécial d'Antonio Gutterress c'est d'éviter de continuer de préparer son approche en tenant le Maroc dans l'ignorance des sollicitations des lobbys. Au risque de la conflagration Rabat-Alger qui pourrait à tout moment s'embraser, notamment s'il tente de reprendre l’Arrêté de la Cour de Justice de La Haye 1975 rien que sous l'angle d'historicité des relations du Maroc et non de son souverainisme, et ce au mépris de la foi jurée pendant la Massira par tous les marocains. En effet,  cela ne veut pas dire que le Maroc tient à couper les ponts avec lui ni à l'acculer à une détermination désespérée. Même si, il faut le répéter avec force, toute menace aux intérêts vitaux du Maroc, d'où qu'elle puisse venir, provoquerait l'ire de tout le peuple de Tanger à Lagouira.  A cet égard, ne peut-on dire, c'est là où le Maroc ne fait qu'actionner le plus sur moyen d'approfondir, au fur et à mesure, l’intérêt renouvelé de coopération tripartite Afrique-Maroc-UE dans tous les secteurs normatifs du nouveau deal coopératif Nord-Sud et Sud-Sud ? Même si, on peut le deviner, ça ne convient à cette Algérie boutaflikienne en déliquescence subséquente à ses polémiques politiciennes qu'inéluctablement va la conduire vers la catastrophe. Au vu des impératifs diplomatiques qu'elle s'est appliquées dans ses stratégie-tartufferies, d'essayer au détriment de sa stabilité sociale et politique de mettre le Polisario au centre des obligations des intérêts européens en Afrique

       Évidemment, tout cela sans réussir la réalisation de ses plans machiavéliques ni de ne tenir pour inévitable une guerre avec les voisins. Sans les nommer ou ne désigner les objectifs dans un délai de deux à trois ans, comme l'aurait laissé entendre le vaniteux, léger et bavard Ouyahya au président Boutaflika lors de ses moments d'éveil, en présence de Gaid Salah et Messahel. Sauf qu'à présent, heureusement, il commence à comprendre l'inutilité et la dangerosité de cette entreprise pour son pays, au sens où il se leurre étrangement sur l'état réel de la balance des forces, notamment balistiques tactiques du côté de l'Ouest. Cependant, ce qui ressort de sa poignée de main avec le Roi Mohamed VI lors de ce Sommet sous l’œil arrangeant d’Emmanuel Macron pour qui l'Algérie, elle aussi, s'en est convaincue que le Maroc a établi son système composite de défense. Cela s'appelle, le FMP (Format Compact Maroc) d'initiatives intelligentes et actions concrètes, sans se voir contraindre à s'imposer de trop dispendieux efforts pour maintenir son avancée de géolocalisation stratégique sur terre sur mer et en l'air. Du reste, de ce point de vue, peut-on affirmer qu'il est loin le temps où l'Algérie cherchait à s'imposer dans le conflit du Sahara marocain à la pointe de ses missiles balistiques. Rien n'est moins sur, mais cela n’empêche de se préparer à toutes les éventualités, maintenant qu'en plus il fait partie des puissances ayant un œil du ciel. De nature à corroborer les interprétations des agissements agressifs par rapport aux bases de données certifiées sur l'état réel des mobilisations des forces. Parce que, pourquoi Boutaflika a-t-il prescrit à ses trois armées de procéder aux préparatifs, qui leur incombent en conséquence ? D'une manière imperceptible du dehors, voulant absolument, qu'en aucun cas les mesures à prendre ne paraissent comme des préparatifs de guerre. Et pourtant il n'y a pas lieu de douter de cette incroyable légèreté d'agissement dont fit preuve ce pouvoir algérien, prenant quand ça l'arrange, les marocains par les sentiments du bon voisinage de défiance. D'autant plus, qu'il se décharge de ce soin sur ses services de renseignement pour agir avec discrétion en parlant de paix tout en préparant la guerre. Dont on note la frayeur avec laquelle, il a observé la mise sur orbite du satellite Mohamed VI enivrant de sa puissance résolutive d'observation la fierté des marocains. Certes, c'est à la fois un merveilleux instrument de balayage scrutateur dans divers domaines et un très habile moyen d'enveloppement stratégique de la zone MENA-Sahel subsaharienne africaine, voire même au-delà. 

       Quoi qu'il en soit, peu importe les questions pendantes Rabat-Alger, assurément, aujourd'hui la frontière marocaine au Sahara n'ambitionne guère les généraux algériens zélés à la changer pour avoir une jetée sur l'Atlantique. Ils ne sont plus dans le cas du cynisme voyant d'antan, avec lequel le pouvoir Boutaflika avait violé la parole donnée, en continuant son interventionnisme dans les affaires internes du Maroc. En plus l'ayant fait par le mépris depuis 43 ans du principe de la souveraineté historique qu'a le Maroc sur ses territoires sahraouis, au nom duquel il les a revendiqués bien avant l'existence de l'Algérie. Et, aussi récupérés par ses propres moyens de pression et de négociations diplomatiques avec l'Espagne de Franco. D'ailleurs, n'est-ce pour cela le Maroc essaye d’élever le débat géopolitique au niveau africain ? Ne cherchant même pas à affirmer qu'elle ne tiendrait face à sa force multiposte diplomatique interactive de normalisation relationnelle avec les pays jusque là récalcitrants, dont les interventions futures étonneraient plus d'un. De fait, conséquemment sur la foulée, la participation de la soi-disant RASD à la signature d'un quelconque document de l'UA avec l'UE et que contresignait le Maroc semblait n'assurer que mésentente et donc précipiter les périls des divisions au sein de l'Afrique. Somme toute, est-ce que les rencontres successives du Roi Mohamed VI avec les présidents angolais et sud-africain au nez et à la barbe de l'Algérie n'en étaient la garantie qu'ils se sont proposés de conjurer mutuellement, voire ensemble ?  Aussi, de la sorte, Abidjan ne s'en était-elle assurée avant le Sommet UE-UA dans le grand secret tant à Rabat qu'à Pretoria ? 

       Néanmoins, à ce propos l'on peut avancer que probablement il y eut une sorte d'assurance tacite des secrétaires généraux de l'UE et UA, Jean-Claude Juncker et Moussa Fafi Mahamed pour que le Polisario n'entre dans aucun arrangement quel qu'il soit, qui plus est pour déranger des instruments diplomatiques mis en œuvre. N'est-ce là où l'on voit un coup de maitre de la part du Roi du Maroc pour stopper net la non neutralité de Zuma, et ce, avec une logique visionnaire de coopération bilatérale de grande envergure que ni l'UA ni l'UE et encore moins l'ONU ne pourrait contester ? Et après tout, pourquoi rester dans cet état d'ankylose diplomatique avec ces pays, pour faire plaisir à ce pouvoir algérien n'ayant cherché qu'à mettre le Maghreb et toute l'Afrique en situation métastable ? Finalement, pourquoi l'Algérie tarde-t-elle de sortir des péripéties d'aventurismes amateurs voire immatures destinés à froisser l'image du Maroc ? Alors que la balance géopolitique entre sa grandeur à lui et sa décadence à elle est si évidente, attestant que le modèle marqué par la représentation idéologique de soutien au Polisario a échoué. Parce que basé sur le mensonge, le guidage perfide des flux migratoires, le soutien illicite au terrorisme et la sous-traitance de la contrebande des drogues d'armes de médicaments et autres produits prohibés à l'international. En cela, n'est-ce pas la non temporisation des âpres accents de ses diatribes, n'en est que l'une des conséquences de sa rage envers l'UA l'UE et aussi l'ONU sans tendre à résoudre calmement sereinement ses propres contradictions ? A bon entendeur, salut !

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