lundi 1 septembre 2014

LE COUPLE MAROC-ALGÉRIE PEUT-IL ENCORE EVITER LA COUPURE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES VOIRE MÊME L’ABSURDITÉ DES JEUX DE LA GUERRE ?


S’AGIT-IL DU CRÉPUSCULE POLITIQUE ALGERO-MAROCAIN DES ECHANGES ROUTINIERS DE VŒUX ET PERIPETIES D’INCIDENCES DIPLOMATIQUES  GRAVISSIMES LONGTEMPS MAÎTRISÉES ?

       Bien avant la Massira (Marche Verte) en Novembre 1975, Feu Hassan II Roi du Maroc d’alors connaissait mieux que personne le caractère imprévisible de l’action politique du pouvoir algérien. Preuve en est, c’est qu’il n’eût été étonné de voir immédiatement les conséquences qu’avaient entraîné les manipulations de Boumediene le goupil et les manigances de son ministre des affaires étrangères Bouteflika le tribun aux plaisanteries politiciennes triviales. Au point qu’en plus des escarmouches provoquées ici et là le long des frontières après le 06 Novembre 1975, ils y en ont tous les deux envisagé et commencé leur plan honteux d’expulsion de plus de 75000 marocains dans des conditions inhumaines à partir du 18 Décembre 1975 jour d’Aid Aladha. Et qu’ensuite ils ont fait appel au soutien du trublion colonel Kadhafi, allant jusqu’à la création d’une entité fantoche la RASD à coup de liasses et autres avantages de lubricité mondaine pour l’enfant de l’UNEM El Ouali Essaid créateur-fondateur du Polisario et ses suiveurs de l’époque dont Abdelaziz El Marrakchi. Contrairement à ce qu’il leur a fait subir le Cab 1 d'Oufkir jusqu’en 1971 et sa Zabaniat après sa mort les poussant entre les mains de l’Algérie.

       Aussi, le pouvoir algérien n’espérait-il comme ça pouvoir tromper la communauté internationale d’en avoir accès direct sur l’Atlantique, de par sa manipulation non moins maîtrisée des jeunes sahraouis déserteurs des Instituts et d’amphithéâtres des facultés de Rabat ? Allant jusqu’à enlever leurs familles de forces, sans que le Maroc n’use de son droit de poursuite, à même d’être restées en séquestration à ce jour dans les camps de la honte ? Evidemment, leur intérêt à Boumediene et Bouteflika, c’était de s’y employer à exécuter leur tactique machiavélique de réalisation du non dit lors du sommet tripartite en 1972 à Ifrane (Maroc-Algerie-Mauritanie). En l’occurrence, ne s’atteler qu’à harceler le Royaume du Maroc qu’ils pensaient qu’il est affaibli par suite des tentatives des coups d’Etats militaires 1970 et 1971 et des insurrections du 02 Mars 1973 survenues après transfèrement d’énormément d’argent liquide, et, transbordement d’hommes et armes de Libye via l’Algérie vers l’intérieur du territoire du Maroc, dans le but de le déstabiliser voire lui porter le coup de Grace et l’anéantir pour de bon. Une histoire sans gloire, ayant porté sur moins de deux cent personnes révélant la richesse matérielle actuelle des uns par rapport à la souffrance et dépression des autres quant au chapitre de passage effectif aux actes de sabotage et assassinat, surtout à Moulay Bouazza Khénifra Assoul Figuig Casa et Oujda. Mais c’était sans compter sur l’engagement pris par le peuple marocain au coté de son Roi au delà du Kassam Al Massira, bien sûrement derrière les Forces Armées Royales FAR, les Forces auxiliaires FA et tous les services du Ministère de l’Intérieur y compris Sûreté Nationale DST et DGED, pour la protection de son Sahara d’une importance vitale. Justement l'Algérie d'une façon générale, après ses tentatives militarisées pour ne pas dire attaques portées à répétition à l'intégrité du territoire marocain sur son Sahara, elle a montré qu'il n'y pouvait rien contre le Mur de défense construit de sable coté marocain. Au point que d'un coup d'amertume orgueilleuse, elle a passé la main à Kadahfi auréolé de ses mercenaires, pensant que ça lui servirait d'exutoire à son agressivité déclarée contre le Maroc.

       Cependant, en ce sens, pourquoi certains analystes politiques au demeurant quelque part naïfs, pensent-ils toujours qu’entre le Maroc et l’Algérie il n’existerait de point de non retour au-dessous duquel ils ne peuvent réchauffer leurs relations diplomatiques ? Encore une vision analytique déformée par la tromperie politicienne algérienne distillée à doses préprogrammées, au point qu’ils aient omis délibérément qu’il y a longtemps que le pouvoir algérien s’y était approché du zéro diplomatique vis-à-vis du Maroc ? Pire encore, ne sachant que les essais pourtant calculés menés par des pays tiers tels ceux du CCG pour le rapprochement Maroc-Algérie, disparaissaient aussitôt que des résistances diplomatiques coté algérien de gens insensés présentant des signes de paranoïa obsessionnelle anti Maroc, s’exprimaient ne voulant rien savoir. N’est-ce ainsi que ça dure depuis trente neuf ans à propos du Sahara marocain, ne cessant d’alimenter la chronique d’actualités des multiples péripéties politiques algériennes par le mensonge outrancier en montrant du doigt le Maroc comme leur pire ennemi ? Ne s’agit-il en effet d’une faiblesse du caractère mystérieux des généraux du DRS, dans leur analyse détaillée des instants de tension que connait l’Algérie à même ces jours-ci ? Notamment en passant par l’hécatombe meurtrière des accrochages militaires des années 90 contre le FIS, ayant fait monter la course au surarmement à budgets colossaux jusqu'à effrayamment du voisinage. Et même, allant jusqu’aux relances terroristes internes provoquant des incidences diplomatiques négatives avec les représentants des pays permanents au conseil de sécurité de l’ONU comme après l’attaque d’In Anemas. Dont Ramtane Laamamra le ministre algérien des affaires étrangères essaye d’en effacer la hantise, se targuant d’un soutien fictif de la communauté internationale à l'Algérie de sa soi-disant lutte anti-terroriste, dès lors qu’Alger coiffe en ce moment les pourparlers entre factions maliennes à propos de l’Azawad. Alors que Bilal Agha Chérif secrétaire général du MNLA, n'ayant pas confiance en l'Algérie préfère que le Maroc puisse continuer dans ses approches plus honnêtes équitables et viables au vu de son aura auprès du président malien et aussi chez tous les autres protagonistes.

       Néanmoins, ne ressent-on une étrange sensation, quand, comparant le rêve fantastique de la construction du Grand Maghreb, à la réalité d’aujourd’hui au bord de la rupture des relations diplomatiques si ce n’est carrément risque de déclenchement de la guerre absurde ? C’est même devenu une impression bizarroïde, du fait qu’elle soit incrustée par la routine des vœux et leur redondance politicienne troublante dont certains tenants et aboutissants de Ksar Lamradia s’y sont faussement accommodés. Au point qu'on assiste de leur part à une purge sans précédent dans les arcanes des pouvoirs civils et militaires, à même de sembler vivre des expériences irréalistes qui leur sont propres, mais n'augurant rien de bon ni rassurant pour la région. Malheureusement au détriment de l’approche de l’imagination moderne de l’espace maghrébin que désire le peuple algérien au coté de ses frères marocains tunisiens libyens et mauritaniens. A l’évidence, en dépit, de ce que les observateurs avertis savent aujourd’hui sur les causes et effets de cette déconfiture politique de ce rêve grandiose, il y va de crever l’abcès de cette création post-printemps arabo-amazigh de ce monde maghrébin délétère. Dont les portes de l’abîme se sont déjà entrouvertes en Libye la disloquée, et en voie de devenir battantes en Algérie la tumultueuse et même en Tunisie que l’on croyait apaisée. De ce fait, ne peut-on affirmer que l'exception marocaine où le réalisme étatique structurel sécuritaire entièrement enthousiasmant sans hypocrisie, l'emporte sur la conversion conjoncturelle sans lendemain du pouvoir algérien à propos des intentions de lutte anti terroriste non convaincante ?


       Ce faisant, est-ce que la débandade se généralisant au Machrek au Maghreb au Sahel et Afrique, ne décrit-elle pas les âmes tourmentées des peuples par la découverte de l’enfer daechien ? A cet égard, ne faudrait-il mettre au point des rouages sécuritaires communs de confiance, qui dénonceraient obligatoirement l’hypocrisie et la fausseté des pays sceptiques en explorant leurs démotivations pétrifiant tout un chacun ? De sorte, au moins au Maghreb, il va de soi que toutes ses applications inaugureraient une nouvelle ère diplomatique par rapport à l’attitude insensée et inappropriée de ce qu’a montré le pouvoir algérien jusqu’à présent. Sauf qu’il semble du coté généraux algériens, d’une part on ne veut pas de cela et que l’on revienne plutôt à rouvrir d’anciennes cicatrices de la guerre des sables, et d’autre part vers une nouvelle virulence et hardiesse anti Maroc annonçant des bruits de bottes. Parce que l’influence algérienne ne se fait plus sentir et ne rencontre plus la grande faveur même chez les anciens suiveurs, tellement qu’elle est devenue franchement illisible pour tout le monde. Contrairement à la maîtrise marocaine imposant une diplomatie apaisée exemplaire, car assimilant tous les mobiles mêmes ceux inconscients des apprentis terroristes. Et donc, les traitant, par anticipation en ce moment où toutes les formes et tendances sont soumises à des analyses minutieuses de par le monde. D’autant plus le Roi du Maroc fait naître aujourd’hui le plus grand espoir à l'international, au vu du nombre d’articles de louanges témoignages reconnaissance et encouragement quant à son style de gouvernance et sa pensée objective moins dispersée et aiguë dans le traitement des sujets avec tous les pays du monde. Surtout Grand Maghreb, USA, CCG, UE, BRICS, l'Asie l'Amérique du Sud et l'Afrique. N'a-t-il dans ses tournées africaines démontré preuve à l'appui, que la ligne-initiative de coopération-cooptation des échanges partenariaux ganant-gagnant avec le Maroc, est la condition d'alléger la souffrance humaine africaine et construire la paix durable? N’a-t-il dénoncé la fermeture des frontières avec l’Algérie lors de son discours de la raison mémorable à la chambre constituante tunisienne ? N'a-t-il poussé avec courtoisie mais fermement Ban Ki Moon à revoir sa copie à propos du premier jet du rapport d'Avril 2014 sur le Sahara marocain? Au point que les masses médias et réseaux sociaux en Algérie se voyant encourager de tous les moyens propagandistes mis à leur disposition par le pouvoir, se sont emballés pour dénigrer la gouvernance marocaine. Non seulement en tant que défense prenante et coûteuse du chimérique Polisario au nom d’un principe révolu au détriment du peuple algérien, mais en plus lançant des justifications à tire larigot sur la fermeture des frontières. Ne sachant pas que désormais cette soi-disant objectivité biscornue est honnie de par le monde, voire que d’emblée sa conception est battue en brèche par les temps qui courent.

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