CE SYNDICALISTE DE LONGUE DATE N’EST-IL EN PASSE D'EXÉCUTER SON ULTIME ASSAUT DE LA GALERIE DU NOUVEAU RENOUVEAU ÉMANATION DU CYCLE-SYNDICALISME
CONSENSUEL POSITIF ET RÉALISTE ?
Maintenant en pleine
mobilisation inter et intra syndicale dans la perspective nouvelle d’après le
01 Mai 2014, Miloudi Al Moukhariq serait-il devenu de par l’effet feed-back de
son aura-reconversion, le seul vrai témoin crédible du chrono-changement
syndical marocain ? En effet, n'est-ce pas de multiples chocs sont provoqués après des
mises au point nécessaires par logique comparative entre syndicats, pour tout
savoir sur leurs contenus qu’ils soient d’inspiration voulue où dictée sur la
rétroaction gouvernementale ? Par conséquent au vu du constat sur le terrain, on
peut désormais affirmer que les précisions sur leur savoir-faire en gouvernance
syndicale, ne sont plus seulement dans les mémoires des intervenants en comités
restreints, mais aussi à la portée de tout le monde. En ce sens, même en s’efforçant de faire la synthèse positive des
différents positionnements du branle-bas amorcé de toutes les centrales
syndicales, le hic c'est que des désinformations et intox polluantes sont distillées par les politiques
affiliés ne facilitant le dépassement dextrement soit-il de la confusion
induite. Parce que c’est semble-t-il lié malheureusement à la présence de forces soudoyées
dans ce magma syndical-politicien, n’usant que de raisonnement et contre
façonnage évidemment logiquement contestés par les adhérents.
Cependant, à cet
égard, ceci engendre questionnement sur ce fléau et donc nécessité de réadaptation de la marche des structures syndicales aux nouvelles donnes mondialisées. A l'évidence, n’est-ce pas la longévité aux commandes d’un leader syndical contrairement à celle du
politique, aiguise les appétits et les envergures des postulants à sa
succession ? Et ce, en raison des combinaisons nombreuses en pratique
programmatique de concentration décisionnelle sans la moindre coordination des filières, qu’aucun relais médiatique honnête n’était capable de dénoncer voire de
déstructurer. Aussi, Al Moukhariq en tant que syndicaliste venu des rangs, dans
son cas, on ne peut être plus catégorique pour cette version des choses le
concernant après feu Benseddiq. Et ce, parce que sentant après avoir été porté
à la tête du syndicat que cette stratégie ne pourrait continuer à se pratiquer
dans le Maroc d’aujourd’hui. D’autant plus, restant convaincu que le mouvement syndical
est devenu mondialisé, en plus sachant pertinemment que Feu son ex-gourou avait
su maintenir son syndicat avec une main de fer hors champs politiques. Pour des
raisons de survie et d’utilité pour affaires invraisemblablement tenues
secrètes, dont la divulgation fut souvent punie de bannissement où de lynchage
de connivence médiatique. Allant parfois jusqu’à ce que écartement pour ne pas
dire mort sociale syndicale s’en suive pour tout un chacun s’essayant à ce jeu
dangereux.
Certes
le syndicalisme n’est pas une science exacte, c’est juste un combat
revendicatif multi sens de longue haleine à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Sauf qu'il est soumis à l'influence de la rythmique politicienne diversifiée, et /où l’homothétie dans
l’action contre nature entre centrales syndicales, leur auto copiage-collage dans
le traitement des crises pour raison d’opportunisme et leur entraide-copinage
de soutien sans fondement ni moralité, n’ont pas de place avec les temps qui
courent. Mais attention à l’illuminisme outrancier entre autre insubordination
dans l’Etat de droit, surtout avec l’arrivée du PJD aux affaires de l’Etat. Comme
ce qu’on voit ici et là et de toute part, menant à des situations parfois de
grand péril portant atteinte à la gouvernance et donc à la démocratie. N’est-ce
pas, les casseroles d’antan sont toujours dans l’antichambre, elles ne sont ni
lavées ni séchées ni rangées et encore moins placardées où emmurées ?
D’ailleurs la remontée en surface ces derniers temps de lourds dossiers dont celui de CNSS
comme d’autres, révèle à plus d’un titre l'envie d'en découdre avec les
pratiques des receleurs sociaux avides et dénués de scrupules.
Sauf qu’aussi Feu
Mahjoub, de son vivant même de par sa longue éclipse de la seine syndicale, de son attitude on le voyait récompenser seulement les proches et
défavorisait les frondeurs voire récalcitrants à sa méthodologie de gouvernance à distance.
A cet égard Al Moukhariq, pour le favori qu’il était devenu avec le temps,
n’ayant connu en fait que des missions pour situations de crises difficiles, ce
lourd fardeau formait pour lui à la fois une barrière redoutable et un défi
exaltant. Visiblement, tout compte fait, on ne peut pas dire qu'il n'ait pas montré sa valeur ajoutée
d’incontournable au sein du syndicat UMT de par sa compétence et assiduité.
N’est-ce pour cela, il continue à adapter sa centrale aux réalités surtout
nationales, ne l’organisant plus seulement à la verticale, mais aussi à
l’horizontale par la restructuration basale ? Evidemment, il se donne
beaucoup de mal pour vanter cette attitude adoptée, car les travailleurs comme
les patrons ne considèrent plus leur entreprise une entité unique et
indivisible, au vu des dangers de compétitivité mondialisée dans tous les
secteurs. Déjà au rythme benkiranien actuel rien n'augure que le nombre d'emplois nouveaux pourrait être appelé à augmenter, hormis qu'il serait probablement amené à subir d'importants glissements dans la répartition de fonctions et des qualifications.
C’est vrai, ce besoin de
rassurer en se rassurant lui-même, répond à son souci primordial de ne pas
susciter chez les autres centrales la tentation de l’éclatement dans les
revendications, même si, l’UGTM de Chabat continue de faire cavalier seul. Toutefois
comme il a déclaré récemment à l’issue de la manifestation unifiée tri syndicale FDT-CDT-UMT du 06
Avril 2014, il va falloir chercher des accords dans tous les domaines avec le
patronat et gouvernement sans renoncer aux valeurs d’Al Karama en collaboration
avec la société civile. Parce que pour lui, ce ne sont ni l’offre benkiranienne
d’un maroquin qu’il a refusé, ni l’émoi provoqué suite à la tentative
d’agression-accident sur l’autoroute Casa-Rabat qu’il ait vécu, ni les péri-para-phrases
du ministre du travail Abdeslam Seddiki visant à dégonfler artificiellement par
des jeux d’écriture les chiffres du chômage et encore moins l’annonce
gouvernementale à la veille du premier Mai 2014 de s’y être mis d’accord avec
les partenaires sociaux sur les augmentations des minima sociaux ayant mis le patronat en état de légitime défense, qui
pourraient amadouer ses positions envers la perspective gouvernementale dans
les traitement des grands chantiers attendus. A ce titre, aussi n'est-ce pas que dans son ultime conviction, le principal défi de la modernisation du pays qui attend le gouvernement comme les partenaires sociaux, est l'exigence de rapidité d'exécution programmatique sociale concertée dans la cohérence, tout particulièrement là ou le retard pris est loin d’être négligeable ? C'est pour cela dans la foulée pense-t-il que ces évolutions qui sont pour le moment timidement amorcées, mettront l'université les grandes écoles et les instituts dans l'obligation de revoir leurs objectifs et leurs méthodes de formation et de stage d'initiation continue, en développant des relations plus étroites avec les entreprises surtout PME-PMI.
Néanmoins, si l’on se réfère aux études du HCP de Bank Al Maghrib et aussi sur les désirs prospectifs du CGEM, on peut
entrevoir quels seraient si tout va bien les débouchés dans le plan émergence
2014-2020 préconisé par le ministre Hafid Alami devant Sa Majesté le Roi Mohamed
VI à Casa. Sauf que c'est mal parti, suite à l'inconfiance manifeste montrée de la part des partenaires sociaux à l'égard de ce qu'ils appellent la manœuvre politicienne de Benkirane en l’occurrence après les échecs cuisants aux élections législatives partielles de Moulay Yaacoub et Sidi Ifni. Aussi, il est important de citer ce qui reste à concrétiser impérativement dans, le domaine de la recherche dont la solution réside
sans doute dans la mobilisation des fonds et transferts des ressources, la
Maquassa que la répartition de productivité solidaire pourrait résoudre, les
caisses de retraites demandant malgré tout l’effort évident de réorientation
des cotisations dans la durée honorable tenant compte de la pénibilité et
travail des femmes, et enfin la régionalisation avancée dont la transformation
du corps industriel va affecter le corps social dans son ensemble selon la
spécificité régionale.
Désormais pour lui il
faudrait souvent se concerter et se solidariser, sinon il n’y aurait ni trêve
ni répit dans l’action intersyndicale. Pour autant, il ne cherche même pas
d’effrayer le gouvernement moralement désappointé par l’actuelle situation
socio-économique. Mais, souvenons-nous de son cri du cœur et de l’honneur au
moment du conflit déconcertant dans le secteur de la santé de Mme Baddou et qui
s’était accompagné de violentes bastonnades à l’encontre des manifestants
dépassant largement le maintien de l’ordre. N’avait-il improvisé son fameux
point sur la table, d'où son retrait immédiat de la discussion sans ambiguïté,
qui à l’époque a secoué le gouvernement de Abbas Al Fassi l’Istiqlalien ? Lequel
se trouvant devant un dilemme, où bien il propose des solutions loin des
rafistolages, où il aura tout loisir de mesurer la portée de la grève envisagée. Ce qui aboutit au fameux procès verbal protocole d'entente du 26 Avril 2011 entre syndicat et gouvernement, qu'au demeurant fait couler beaucoup d'encre à ce jour.
En tout cas, tous ceux qui
politiquement connaissent où pressentent le sens caché de son ultimatum à Mme
Baddou qui n’en disait pas son nom, ont aujourd’hui de bonnes raisons de penser
que l'homme est faussement modeste. Parce qu’incontestablement, il connaissait
à merveille l’art des conciliabules et aussi celui de jeter l’huile sur le feu.
En effet et toujours pour mémoire, sa sortie médiatique à l’émission Hiwar d’El
Alaoui en pleine consultation pacifique de la commission Mennouni sur la
constitution en 2011, n’avait-elle étonné plus d’un, face à des journalistes
décevants le regardant sourcil froncé. Il est vrai qu’il s’était illustré
expert en la matière maîtrisant parfaitement ses dossiers. Tellement que les
applaudissements non tolérés mais répétés jusqu’à l’énervement, avaient salué
sa prestation. Evidemment Benkirane le sait, et s’essaye malgré lui de n’attiser
les conditions de la marginalisation gouvernementale, par la fronde patronale qui monte en puissance risquant de plomber l'envol économique et aussi par les perturbations
sociales dont les syndicats sont capables de produire. Sauf qu’il n’y arrive pas de par ce manque de confiance à son gouvernement, d'abord du patronat dont désormais le RNI s'en trouve en mal d’être voire indisposé, puis et surtout du tissu syndical associatif et même politique.