jeudi 7 mars 2013

LE GOUVERNEMENT MAROCAIN BAT-IL DE L’AILE ENTRE ASSURANCE DE L’ESSENTIEL, ET PERSPECTIVE DE RESURGENCE D’UNE BONNE GOUVERNANCE ?



     N’EST-CE PAS QU’EN GÉNÉRAL LA POLITIQUE EST EN RELATION AVEC CE QUI SE PASSE DANS LE MONDE ? TELLEMENT QU’ON DOIT SE PRÉOCCUPER DES MOINDRES ESSAIS ET MÉTHODOLOGIES DE SA CONSTRUCTION.

IL EST VRAI QUE L'ÉVOLUTION DES BONNES IDÉES NE PEUT SE CONCEVOIR QUE DANS LE CADRE DES VALEURS PERÇUES POSITIVEMENT, TANT EN TERME DE DYNAMISME ÉCONOMIQUE QU’EN EFFICACITÉ DE GOUVERNANCE.

EN CE SENS L’INITIATIVE ROYALE A TITRE PRIVE D’INJECTER DANS LA TRÉSORERIE DE L’ÉTAT DES DEVISES, S’INTÈGRE MERVEILLEUSEMENT DANS LE CONTEXTE D’APAISEMENT SOCIAL ÉCONOMIQUE ET POLITIQUE. N’EST-ELLE PAS DE NATURE À OUVRIR DES PERSPECTIVES DE CLARIFICATION DES SUIVIS DES SUBVENTIONS DE L’ÉTAT PAR DES INTERVENTIONS INOPINÉES DE LA COUR DES COMPTES ? SURTOUT CONCERNANT L’ EXÉCUTION DES PROGRAMMES PRIORITAIRES PAR LES BÉNÉFICIAIRES (PARTIS, ASSOCIATIONS ET AUTRES).

AUJOURD’HUI A L’APPUI DE CES DONNEES, LE PJD VOLE-T-IL DANS LE CIEL AU MAROC ?

       Le PJD a commencé petit sous Docteur Al Khatib, s’étant même fait  catapulter le plus loin possible pour raison compréhensible maintenant. Devenu en quelques années la star des jeux politiques, il en a récolté la moisson après le déclenchement du printemps arabo-amazigh marocain initié par le M20F. Ainsi, c’est loin du brouhaha au milieu des crieurs aux longs cous des différentes jeunesses, en plus des nonistes et autres arrivistes, qu’il s’était frayé opportunément son chemin version 25 Novembre 2011.

       Oui, depuis cet hiver 2013, il parait incontournable suite aux législatives partielles malgré les remous provoqués au sein de la coalition sur l’exemplarité de leur déroulement. D’ailleurs selon certains observateurs, il est héros d’un jeu politicien d’une simplicité déconcertante n'acceptant aucun renoncement de son aura dans la coalition. Non pas par son positionnement en tête des résultats, mais par ce tour joué jusqu’à en faire le must de son stratagème populiste feutré. Au point que par mimétisme il s’est arrogé le droit pour ne pas dire le devoir, de rendre au trésor plus de deux milliards de surplus dans sa comptabilité des subventions amassées depuis 2009. Déroutant n’est-ce pas ce changement de posture par copiage, croyant le lançant à la verticalité dans la bourse des valeurs des partis, et aussi à l’horizontalité dans la propagation de sa moralité au sein des consciences des petites gens. Mais qu’en sait-on des réalités sur le terrain de ce choc de sensibilisation, nouveau repérage de rattrapage maximalisé des déficiences d’octroi des subventions, voire des incohérences des lois mises sur pied et leur application efficiente ?

       Et pourtant, à l’ombre de la coalition il continue à pas de danse politicienne à se servir d’elle dans plusieurs secteurs, lui distribuant de bons points en huis clos au moment des séminaires et autres réunions au sommet quadripartite. Ce qui a poussé Chabat a en rajouté, allant jusqu’à annoncer à qui voudrait l’entendre que sa liaison avec le PJD est transitoire pouvant prendre fin en 2016. Peut être pour lui, ça vaut mieux, que de continuer ses essais par l’affrontement entre manipulation et intoxication sur les enjeux politiques à l’égard des marocains. Mais toute chose étant égale à elle-même, il s’agit sûrement de surenchères revanchardes entre les composantes de la coalition ne menant nulle part, si ce n'est au mieux à un remaniement.

       Par ce constat, sachant qu’une bonne gouvernance est la résultante des logiques de consentements mutuels, les patrons et autres influents de la coalition au lieu de dénoter d’orgueil, ne devraient-ils pas débloquer la situation par une volonté participative en s’attaquant de face aux abus sur leurs obligations, en l’occurrence toutes les formes d’interventions empêchant la concrétisation des grandes options d’articulation des enjeux socio-économico-culturo-politiques ? Où se remettre de nouveau au suffrage des marocains, en respectant la constitution pouvant aider à la dynamisation diaphane et visible d’une autre coalition. C’est dans cette optique que le PJD se montre plus serein, sûr de lui, les survolant hautainement vu ses quelques appels du pied à d’autres partis facilement mobilisables. Alors même que ces derniers essayent de déterminer leur raison de répondre positivement, par l’utilité de leur expérimentation dans la gestion des affaires de l’État. Surtout après s’être convaincu d'avoir été manipulés dans ce qu'on peut désormais appeler l'indélicatesse G8. Qui vivra verra!



EST-IL UTILE DE CITER LE DESARROI PERCEPTIBLE DES COALISÉS ENVERS CETTE CONSTRUCTION POLITICIENNE, CAUSE ET EFFET DE LA DUALITE DE FONCTIONNEMENT DU PJD ?


       En effet, tandis que le MP et le PI commencent à le gêner dans sa course pour des raisons différentes voire particulières à chacun d’eux, le PPS se met allégrement pour ne pas dire étrangement sans l’avouer en état d’accoutumance à son vis-à-vis. Mais, ce parti référencé à Feu Ali Yata, ne se sert-il pas de cette attirance de conjoncture pour circonscrire tout risque de tomber dans l’oubli en faisant appel aux inconditionnels meneurs pjdistes, et pour cause, le sauvetage de son candidat aux législatives partielles à Chemmaia ? En tout cas, ça n’en fait pas seulement un hébergé de circonstance, servant de pourvoyeur de technicité politique pour augmenter l’espérance de vie du gouvernement par les temps qui courent. Mais aussi comme baladeuse de dépannage de nuit en cas d’accident fortuit menant à la souffrance de la lampe à huile. Il n'y a qu'à se rememorer attentivement les grondements au sein du MP, de par les déclarations sans équivoques d’Ouzzine ministre mpéiste de la jeunesse et sport, en réponse à l’attitude des pjdistes et istiqlaliens à Sidi Kacem, Settat et ailleurs.

       Ceci augure du risque d’une explosion en vol de la coalition, si bien qu'il faudrait l'éviter avant le remaniement tant désiré par le PI sous Chabat. D’autant plus on a coutume de ne pas voir l’occupation des postes ministériels régaliens durer plus de temps, et c’est tant mieux de sorte que leur turn-over ne dépasse pas deux ans pour éviter les allégeances non fondées aux titulaires de ces portes-feuilles, comme autrefois dans l'ancien temps pour Basri. Comprendra qui voudra ! A tel point que les concepteurs de cette donne rassurante, n’ont pas intérêt à la varier. Notamment, en comptant conjointement sur la modélisation encastrée dans les mœurs du nouveau règne et le respect de la constitution du 01 Juillet 2011. De ce fait, pour l'intérieur pour ne citer que ce département trop sensible, à l’exemple du curseur d’excellence pour la participation active de lutte anti terroriste et aussi supervision des élections, la détermination restera toujours totale loin des calculs et/où surenchères politico-électoralistes. D'où l’intérêt de mise sur pieds du Conseil Supreme de Sécurité pour se mettre en conformité constitutionnelle du 01 Juillet 2011.

      Aussi, ce jeu politicien entre coalisés n’empêche pas de scruter la puissance des échanges verbaux  et courbes de tir des piques de chaque composante de l’opposition, l’une par rapport à l’autre, et surtout envers l’action gouvernementale. Il permet en plus pour les accros de la politique de télé partager leurs pensées et réflexions, sur les raisonnements et modes d’actions intimes de ce beau monde. N’est-ce pas là le bon procédé pour essayer de comprendre le pourquoi et le comment faire tomber politiquement son adversaire dans la faute où erreur le mettant en difficultés?
  

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