BENKIRANE LE CHEF
DU GOUVERNEMENT, BOULIF LE MINISTRE PJDISTE CHARGÉ DES AFFAIRES GÉNÉRALES ET
GOUVERNANCE, AINSI QUE MADAME BENSALEH LA PATRONNE DU CGEM, ONT FORMÉ UN TRIO INÉDIT POUR REPRÉSENTER OFFICIELLEMENT LE MAROC A DAVOS.
L’ONT-ILS VRAIMENT FAIT DE PLEIN GRÉ ET CE, AVANT PEUT ETRE L’ADIEU QUI SE
PROFILE À L’HORIZON ? OU, SEULEMENT RIEN QU'EN SE GUIDANT ENTRE RÉALISME DE TRANSITION
GESTIONNAIRE DES AFFAIRES DE L’ETAT, ET TOURISME TRANSITAIRE D’ECHANGES DE VŒUX
ENTRE ETATS.
EN CE SENS, SI DAVOS NOUS EST CORRECTEMENT CONTÉ PAR NOS MÉDIAS, ON COMPRENDRAIT SUREMENT QUE CE QUI EST
SATISFAISANT ET DYNAMISANT DE L’ENRICHISSEMENT PRODUCTIF DES PAYS ÉMERGENTS DANS L’ORDRE DE LA
GLOBALISATION , EST AUSSI BON POUR LE MAROC.
IL EST VRAI QUE POUR BEAUCOUP D’OBSERVATEURS AVERTIS ET
AU PARFUM DE CE QUI CE PASSE DANS LE MONDE, LES COULISSES ET PODIUMS A DAVOS NE
SONT QUE DES LIEUX DE PEAUFINAGE D’IMAGES A L’INTERNATIONAL. CE QUI
CONSTITUE POUR EUX, PLUTÔT UNE PRÉCIEUSE OCCASION DE RELATIONS PUBLIQUES MONDIALISEES. N’EST-CE PAS QUE DAVOS ÉTAIT UN EXCELLENT SUPPORT POUR
RALLIER AU MAROC D’AUTRES SOUTIENS A SA CAUSE NATIONALE PAR
L’EXPLICATION DES FONDEMENTS DE SA RÉGIONALISATION AVANCÉE ? DE SORTE QUE
LE TRIO NE POUVAIT DÉTACHER SES YEUX DE CE FABULEUX CHALLENGE, DE SURCROÎT ÉTALÉ AVEC SAINE RAISON DEVANT LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE.
D'autant plus comme avant, c'est d’échanges entre les intervenants économiques, normalement, en réponse à
l’attente des peuples dont il s’agit. De fait, aujourd’hui avec le traitement
minute de l’information, désormais, rien n’est plus tu, vu qu’il y a un appétit auprès du grand public à prendre part aux débats. Twitter Facebook et d’autres
réseaux sociaux ont distillé en temps réel les conversations, comme ça les
utilisateurs en ont profité filtrant les tweets et notifications en fonction du
type du contenu et même recherchant des tendances spécifiques, hashtags et mots
clés.
Vraiment cette
année Klauss schwarb, le fondateur du forum a mis les bouchées doubles. Plus de
2500 invités et visiteurs de marque dont 50 chefs d’Etats et de gouvernements,
avec en plus 300 ministres et représentants de gouvernements. Beaucoup de chefs
d’entreprises chinois russes et africains, montrant une mutation de plus en
plus diversifiée avec une représentativité des femmes à 17%. Tous ces
affairistes, dirigeants politiques, universitaires et autres de la société
civile, se sont engagés à améliorer l’état du monde par de nouvelles stratégies
mondiales et régionales. Alors que la religion et autres questionnements
philosophiques s’y sont invités au World Economic Forum WEF, plus pertinents
que jamais de par le fil d’actualités du moment en l’occurrence.
Est-il vrai que
Davos reste encore ce terrain où, certains valeureux planificateurs n’en
n’ignorant aucun des recoins se félicitent hypocritement mutuellement ?
EN TOUT CAS,
APRES LE DOUTE ANXIOGÈNE QU’À VÉCU LE MONDE DES FINANCES ET DE L’ECONOMIE
DEPUIS 2007, CETTE ANNÉE AU FORUM DE DAVOS, UNE GRANDE MAJORITÉ DES PARTICIPANTS
ONT MONTRÉ UN OPTIMISME. DE FAIT, S’AGIT-IL D’UNE MATURATION COLLECTIVE POUR
EVITER TOUTE AUTRE IMPROVISATION A PROPOS D’ÉVENTUELLES SECOUSSES ? OU, ENCORE DE VRAIS RESSENTIMENTS DU BESOIN DE CES DÉCIDEURS D’INFLUENCER LES PENSÉES GESTIONNAIRES ET LES ACTES DÉCISIONNELS LES UNS PAR RAPPORT AUX AUTRES.
ET CE, MALGRÉ QUE LES ALTERMONDIALISTES LES CONSIDÈRENT TOUJOURS COMME DES
VISITEURS D’UNE FOIRE AUX VANITÉS POUR LES VANITEUX.
D’AILLEURS,
BENKIRANE DANS SON DISCOURS A MONTRÉ SON BON VOULOIR DE RÉSISTER A TOUS LES
RISQUES DU CONTINUUM CONTRASTÉ ENTRE LYRISME ET CYNISME DU GOUVERNEMENT.
DISSERTANT A BENKIRANISATION FORCÉE SUR L’HISTORICITE DU DÉROULEMENT DU
PRINTEMPS ARABO-AMAZIGH, MÊME N’AYANT RIEN FAIT, MAIS RAFLANT LA MOISSON ÉLECTORALE DU 25 NOVEMBRE 2011 PAR OPPORTUNISME. EN EFFET, POUR CE GOUVERNEMENT FORT DE L’AJOUT-ATOUT CONSTITUTIONNEL DU 01 JUILLET 2011, NE
FALLAIT-IL PAS D’ABORD S’ATTAQUER DE FRONT À LA BUREAUCRATIE ET LA CORRUPTION ? POUR
MIEUX FAIRE FONCTIONNER ET PROMOUVOIR LES ATOUTS MAROCAINS POUR
L’INVESTISSEMENT.
N’EST-IL PAS
VRAI QUE RIEN N’A VARIÉ AU TRAVERS UNE GESTION ALÉATOIRE ET OSCILLATOIRE DES
AFFAIRES PAR LA COALITION
GOUVERNEMENTALE , QUE DAVANTAGE D’ESSAIS D'ENFUMAGE SUR LA CORRUPTION ? CAR, CETTE TROMPERIE DÉLOYALE CONTINUE TOUJOURS DE GANGRENER LES ROUAGES DE
L’ADMINISTRATION, MALGRÉ L’EXISTENCE DE QUELQUES CAS DE SANCTIONS
ICI ET LA. PARFOIS, RELAYES TAMBOURS BATTANT PAR DES MÉDIATEURS PROTÉIFORMES TANTÔT POUR TANTÔT CONTRE. N’EST-CE PAS QUE LE TEMPS DE PRÉVENTION ET DE RÉPRESSION TOUT AZIMUT EST ARRIVÉ ? PARCE QU'EN PLUS, C’EST UNE NÉCESSITÉ DANS LAQUELLE
SE TROUVE TOUTE LA SOCIÉTÉ MAROCAINE DE NE PAS CÉDER. AINSI, CETTE LUTTE SERAIT JUSTIFIÉE CONTRE TOUS CES ÉLÉMENTS NUISIBLES VOULANT CONTINUER À LA RONGER. ET DELÀ ELLE SERAIT AUSSI
PORTEUSE D’ESPOIR POUR EVITER LES MANŒUVRES FALLACIEUSES D’ANTAN ET GÉNÉRIQUES D’AUJOURD’HUI.
NE SAIT-ON
PAS QUE SOUS D’AUTRES CIEUX, CETTE AUTODÉFENSE SOCIÉTALE ET ÉTATIQUE A REVÊTU DES FORMES DIVERSES, PARVENANT A UNE ADÉQUATION CIBLÉE DES MOYENS DE LUTTE ET CLARIFICATION MÊME SEGMENTÉE DES BUTS A ATTEINDRE CONTRE CE FLÉAU ? QUE PAR CONSÉQUENT À
CET ÉGARD UNE BONNE REFORME DE JUSTICE,
SURTOUT DANS SON VOLET D’UNE MISE À NIVEAU DU SYSTÈME JURIDIQUE SPÉCIALEMENT PERFECTIONNÉ ET QUI N’A QUE TROP TARDE, SERAIT INCITATEUR AIDANT À L’ERRADICATION
PROGRESSIVE DE CETTE HÉCATOMBE.
Mais à quoi joue
Benkirane par son langage d’affrontement en se télescopant aux fortes têtes de
l’opposition? Peut être sent-il que l’herbe est entrain d’être coupée sous ses
pieds, voulant assez vite les brûler sur les bancs de l’hémicycle.
C’est bizarre comme pour se donner
raison, Benkirane après son deuxième passage à Davos ne commence-il pas à
garder la porte de sortie basse, afin de pouvoir se courber sans être gêné en
quittant la chefferie du gouvernement ? Tellement qu’il donne l’impression
que mentalement il s’y prépare déjà, avançant reculant comme un somnambule
lampe à huile éteinte à la main. Car sub-consciemment, il sait que la
perspective économique est inquiétante, surtout avec un taux de chômage en
hausse de 3% dans tous les secteurs PTP Industrie Agriculture et Services. Même si au WEF, il s’y est engagé à améliorer le climat social à même de rechercher
les tendances spécifiques de l’apaisement. Apparemment en recourant aux
distributions de subsides aux classes démunies, pour raisons humanitaires de
solidarité nationale et non politico-électoralistes, rien que ça.
Certainement, il n’aurait idée à
s’impliquer comme ça, que pour faire tomber l’opposition dans des escarmouches
de langage, les amenant aux frontières de l’insupportable par ces mêmes démunis. En cela, l’opposition pourrait se trouver en mauvaise posture
politique, et donc doit faire attention de ne pas manquer ce rendez-vous avec
la couche sociale ciblée. Parce que, ne pouvant le décrier sans arriver à
démontrer qu’il s’agit d’artifice de rafistolage social par l’argumentaire et
non la surenchère. Bien sur, c’est en intégrant un positionnement d’expert comptable
de l’Etat, pour carrément l’en empêcher de procéder ainsi. Même si, c’est vrai
la technicité de mise sur pied est difficile il aurait tout à fait raison
d’appliquer la politique qu’il considère juste et équitable. Aussi il y a risque
d’une autre rafle de la mise électorale par le PJD, dont l’opposition en avait
eu un avant-gout aux législatives partielles dernières. Ce à quoi le PI sous
Chabat apeuré, a compris, en lui envoyant des flèches traumatisantes sous forme
d’un mémorandum devenu sujet de débats entre politologues de tout bord, voire
de discorde entre composantes ministérielles de la coalition ne voulant que
conforter leurs titres de cotation dans le tableau de bourse gouvernementale.
C’est vrai que pendant longtemps ses
sorties médiatiques aux dires indiscrets de ses proches, ne l’ont pas aidé à
se démarquer de ce genre d’improvisations que ses détracteurs irréductibles qualifient
de basses productions. Ce faisant, elles l’ont quand même fatigué, l’ayant
rendu, irrité et horripilé s’énervant rien qu’à entendre la moindre critique,
notamment après avoir vu Chabat le narguer et le défier en plein jour. Au point
d’en être devenu anxieux, voire révulsé du manque de préparatif de sa coalition
face aux principaux défis qu’il s’était lui-même intimement fixé pour son
mandat à l’Exécutif. Ainsi, ne faut-il pas par ailleurs pour lui, de chercher à
utiliser les atouts du Maroc de la façon la plus rationnelle, en veillant à
leur réorientation et à leur renouvellement en fonction du rythme et capacité
d’une bonne gouvernance ? Sans s'éterniser dans sa course de lenteur
n’accélérant que les déficits à tout point de vue, même si, parfois il a tout à
fait raison de remettre à leur place certains vendeurs de faux espoirs dans
l’opposition.
Tout ce beau monde n’usant que de piques
plus que jamais controversées envers leurs opposants et aussi vis-à-vis de
leurs amis de la coalition gouvernementale, donnant une assez désolante image
de sa gouvernance sous la nouvelle constitution. Parce que, ce n’est pas comme
ça qu’on pourrait se faire valoir par la péréquation d’historicité politique
des grands hommes du pays, à l’instar de Mehdi Allal Omar Abderrahim Ali S’iid Abdelkrim
et d’autres encore. En effet, désormais, ils se distinguent tous seulement selon
le type d’auto-satisfaction personnalisée et non de l’enrichissement dynamisant
du parlement. Vraiment cet état de fait, usant d’autres mobiles de domination pensant
les rendre hors portée de l’opposition par le brouhaha de la ligéfairassion en
sous-entendement, ressemble bizarrement à l’hégémonisme à propos de tout et
dans tous les domaines.